Citations sur Des chaussures pleines de vodka chaude (51)
A une fille, je l'ai déjà dit, on pardonne tout.
Ma fille vient et dit qu'elle est fatiguée, et elle se couche, bercée et chérie dans son sommeil qu'on ne peut se résoudre à interrompre, sauf peut-être par l'admiration.(...)
Ma fille a le droit de ne pas obéir, de ne pas savoir faire, de ne pas répondre, de ne pas vouloir, de changer d'avis, de ne pas rester jusqu'au bout, de ne pas arriver pour le début.
Et il y a encore quarante mille "ne pas". Je froncerai les sourcils, bien sûr, mais en mon for intérieur, j'éprouverai une jubilation si intense que le froncement de mes sourcils glissera brusquement au coin de mes lèvres qui se relèveront de bonheur et de ravissement.
En règle générale, le sexe n'intéresse pas les femmes.
Partir à la recherche d'une jolie paire de gants, aller dans un café douillet et paisible où l'on peut rêver à loisir, voilà ce qui leur fait vraiment plaisir.
Les hommes pensent que les femmes sont intéressées par le sexe. Mais les femmes, ce sont les hommes qui les intéressent. Tout le reste, elles le font par jeu ou par pitié.
Les femmes croient que ce sont les femmes qui intéressent les hommes. Or, c'est le sexe qui les intéresse. Le reste est le fruit du hasard ou le résultat d'un accès de légère excitation qui, d'ailleurs, peut se prolonger toute une vie.
Nous conduisions ensemble, côte à côte, des colonnes de jeunes gens passionnés et sans peur, dans les rues des villes les plus diverses de notre empire fourvoyé, jusqu'à ce que le pouvoir nous traite d'ordures et de charognes qui n'avaient pas et ne pouvaient avoir de place dans ce pays.
Tu veux boire ? dis-je , en employant ces mots - parmi les plus importants - qui définissent les destins de la civilisation russe .
Extérieurement, ma dignité est discrète, mais à l'intérieur, elle est lourde comme des couilles de bronze. Regardez comme je porte ça. Touchez, et vous sentirez tout de suite combien c'est du solide.
Dans le clip suivant, apparaissent des Noirs, animaux sauvages brillants, musculeux, aux dents blanches, avec parfois une en or juste devant, sur laquelle on distingue à peine un dessin incompréhensible. Les Noirs chantent du rap. J'ai entendu dire, avant, que beaucoup d'entre eux étaient des voyous, et c'est pourquoi je ne peux m'empêcher de remettre le son pour les écouter prononcer des mots que je ne comprends pas.
Les voyous russes ne chantent pas de rap. Sans doute parce qu'ils n'ont pas le sens du rythme.
C’est bien de rester sans espoir, lorsque le cœur vide n’est rempli que d’un léger courant d’air. Quand on prend conscience que tous les êtres qui vous ont tenu par la main ne vous retiendront plus, et que vos poignets glissent de leurs paumes.
Pour qu’un homme reste un homme et ne se transforme pas en ignoble individu, il doit tout pardonner à sa femme.
Pour qu’une femme reste une femme et ne se transforme pas en horrible bonne femme, elle ne doit strictement rien pardonner, pas la moindre faute,
Voilà, le souffle me manque.
Lui pardonne tout, elle - rien. Comment continuer à vivre, maintenant que j’ai trouvé ça.
Je suis cruel. Insensible et froid. Je sais mentir, faire du mal, ne ressentir aucun regret... Je suis insensible, et glacé, et mort.
Il y a juste une petite veine qui vit encore, et qu’une dernière pulsation de sang tiède fait palpiter.
Tandis que moi, c’est avec des yeux noyés dans l’ivresse que j’aimais le monde Nous rentrions chez nous, nos fronts effleurant parfois les vitres immanquablement sales, au printemps, des navettes périphériques, nous regardions nos reflets dans les vastes espaces russes. Personne n’était triste, au contraire. Chacun souriait à ses propres pensée : l’un à la tendresse qu’il avait trouvée, au goût et au parfum généreux ; l’autre à la sensation de la dernière neige de l’année, tiède contre sa tempe ; et le troisième, on ne sait pas à quoi.