Où s'arrête la raison et où commence la folie ? Qu'est-ce qui est le plus inhérent à la nature humaine : la résignation où la révolte ? Quand la résignation fat-elle d'un saint un pauvre type ? Et quand la révolte fait-elle d'un héros national un psychopathe paroxystique ?
Nos Caucasiens maîtrisent tellement bien les grossièretés et les obscénités, ils vous apparaissent d’emblée tellement proches, qu’ils vous donnent l’impression de porter votre vieille chemise avec reconnaissance.
Ça arrive parfois dans la vie : un évènement qui paraît tout à fait insignifiant et anodin, un autobus rouillé qui passe, des pigeons qui se dispersent devant vous et un seul qui s'envole, bref, quelque chose de complètement futile qui, bizarrement, s'inscrit dans votre mémoire et y reste inutilement.
C'est ce qui s'était passé aussi avec Charov : il s'était montré dans cette foule et était parti.
Elle était vraiment comme une prune qu’on avait envie d’écraser dans sa main pour manger ensuite, dans la paume, toutes ces fibres, cette chair juteuse et humide.
De plus, en vertu de ce que l’on peut appeler leur nature angélique, ils ne comprennent tout simplement pas ce qu’est la cruauté. On raconte qu’il n’y avait pas de tortures plus raffinées que celles commises par ces enfants.