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Citations sur La police des fleurs, des arbres et des forêts (86)

Je me réjouis , comme vous le soulignez, que votre rapport ne soit pas accompagné de l'odeur. Ce doit être terrible. Je me rappelle moi même de séjours à la campagne chez mes grands-parents et de la période pendant laquelle les agriculteurs avaient la bonne idée de balancer tout leur fumier dans les champs. Je trouvais cela répugnant. Et je m'interdisais de manger toute récolte provenant de ce sol que l'on avait arrosé d'excréments.
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Je ne pensais pas entrer, je sais que c'est illégal de 21 heures à 6 heures du matin(...)
Je baisse lentement la poignée de la porte du garage. Elle n'est pas verrouillée. J'entre. (Fermez les yeux, madame la procureur, tout ce qui suit est illégal)
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Ce qui n'est pas lié par le sang devrait l'être que par un fort amour. Les parents adoptifs devraient aimer cent fois plus.
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Mon odorat est mis à rude épreuve depuis ce matin avec le purin que l’on jette dans les champs et je n’ai qu’une envie: repartir au plus vite respirer le bon air de la ville… Ma ville, habitée de gens normaux et de criminels ordinaires…
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– Je ferai comme si je n’avais pas entendu cela, mais puisque nous en sommes à parler d’expérience de vie, votre docteur Bonnin a-t-il déjà réalisé une autopsie criminelle au moins ? Je veux dire, avant celle-ci ?
– C’est le vétérinaire.
– De mieux en mieux ! je lance dans un éclat de rire.
De rire jaune.
– C’est lui qui a fait naître tout le monde au village, hommes et bêtes. Enfin, depuis vingt ans. Avant, c’était son père, Merlin qu’on l’appelait, parce que…
– S’il vous plaît, je préfère ne pas en savoir davantage.
– Comme vous voudrez, inspecteur.
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J’ai pu toucher du doigt cette apathie collective et c’est effrayant. Les masses ont quelque chose de terrible. L’individu et l’humanité semblent se dissoudre dans ce magma qu’est la masse stupide des hommes.
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J'écris continuellement, partout. Sur des emballages de chewing-gums, sur le menu cartonné des restaurants, en marge de mes livres. Un jour, manquant de papier, j'ai même écrit sur un pan de ma chemise blanche. Je vous laisse juge de ma folie.
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Trois hommes qui cherchent quelque chose. La situation pourrait prêter à sourire. Ne dit-on pas que les hommes ne trouvent jamais rien ? Il serait peut-être bon d'engager des femmes dans la police, parlons-en au Président de Gaulle, ne serait-ce que pour les perquisitions...
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Cela arrive quelquefois. Un homme découvre avec sa maîtresse qu'il aime finalement son épouse et la lui préfère, en vient à se languir d'elle, surtout lorsque les amants passent de plus en plus de temps ensemble. On s'aperçoit que ce n'est pas ce que l'on croyait, que ce n'est pas mieux, qu'une relation extraconjugale ne tient que dans la parcimonie, l'éphémère, qu'elle peut ne pas résister à un simple voyage, ce n'est qu'une impulsion, pas un parcours de vie comme peut l'être le mariage. C'est idiot mais c'est parfois en allant voir ailleurs qu'un mari comprend qu'il aime sa femme. Ou qu'il l'aimait. Quand il est trop tard.
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Il est incorrect de penser que le silence règne en maître ici. Les cigales qui font un bruit de clôture électrifiée, le meuglement des vaches, les chiens qui aboient, les clochettes des brebis qui tintent au loin comme cent églises forment un paysage sonore qui ne s’éteint pas, qui n’en finit pas, qui vous accompagne toujours, mais auquel on ne s’habitue jamais. Non, madame, il n’y a pas moins de bruit à la campagne qu’à la ville, il est juste différent.
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