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Citations sur La police des fleurs, des arbres et des forêts (86)

-Un coup de théâtre final époustouflant ? Rien que ça! -Oui, quelque chose que l’on essaye de vous dire depuis le début, qui est là depuis le début, et que vous ne comprenez qu’à la fin. Mais il est trop tard et vous vous apercevez que vous vous êtes bien fait avoir.
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Il est incorrect de penser que le silence règne en maître ici. Les cigales qui font un bruit de clôture électrifiée, le meuglement des vaches, les chiens qui aboient, les clochettes des brebis qui tintent au loin comme cent églises forment un paysage sonore qui ne s'éteint pas, qui n'en finit pas, qui vous accompagne toujours, mais ququel on ne s'habitue jamais. Non, madame, il n'y a pas moins de bruit à la campagne qu'à la ville, il est juste différent.
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J'aime relire les livres. On y trouve toujours un détail que l'on n'avait pas remarqué la première fois.
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Disons que je suis toujours un peu révolté lorsque j'entends quelqu'un s'exclamer "Hitler était inhumain!", alors que ce qu'il a fait, sans l'approuver cela va sans dire, est, au contraire, très humain. Incontestablement humain même! Vous connaissez beaucoup d'animaux, vous, qui construiraient des camps de concentration pour y exterminer d'autres animaux à cause de leur couleur de peau ou de leur religion?
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J'ai pu toucher du doigt cette apathie collective et c'est effrayant. Les masses ont quelque chose de terrible. L'individu et l'humanité semblent se dissoudre dans ce magma qu'est la masse stupide des hommes.
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Quelque chose que l'on essaye de vous dire depuis le début, qui est là depuis le début, et que vous ne comprenez qu'à la fin. Mais il est alors trop tard et vous vous apercevez que vous vous êtes bien fait avoir.
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Le boucher,le facteur, le médecin. Cela me rappelle les comptines de mon enfance, récits allégoriques d'antan, où un personnage, la boulangère locale, par exemple, représentait par extension toutes les boulangères du monde. En ce sens, P. est un village universel, avec des airs de bourgade pilote que l'on pourrait faire visiter à des habitants d'autres planètes (ne riez pas, un certain Youri Gagarine ne vient-il pas d'effectuer le premier voyage dans l'espace ?), afin de leur donner un petit aperçu de ce que peuvent être l'humanité et la vie sur Terre. Il y transparaît une bonhomie, une tranquillité infinies. On y croirait presque. Et pourtant, c'est bien ici que s'est produit cet horrible meurtre.
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Me voilà donc prêt à vous rapporter, madame, avec la plus grande précision (enregistrements sonores et documents écrits divers à l’appui), les sinistres événements qui ont secoué le jusqu’ici paisible village de P. en ce milieu d’été.

(à suivre)
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– Ici c’est la campagne me dit Jean-Charles Provincio, prenant le relais. Les choses sont un peu différentes de la grande ville.
– Oui, j’ai pu en avoir un bref aperçu depuis mon arrivée, chef, mais rassurez-moi, P. est bien en France, non ?
– Euh, oui…
– Parce que quelquefois, j’en viens à l’oublier. Vous n’êtes pas sans savoir que les lois françaises s’appliquent de même manière en zone urbaine que rurale.
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Et puis, pourquoi tuer Joël, le seul être qui vous accompagne dans la solitude ? Ce serait comme, et pardon d'être si poétique, souffler sur la bougie qui illumine votre caverne, pour tomber de votre propre initiative dans les ténèbres.
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