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3,13

sur 3465 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
En général je ne dis pas « c'est mauvais », je dis « j'ai pas aimé ».
Oui mais là… c'est vraiment mauvais.
Et en plus j'ai pas aimé.

Je développe ?
Sachant que je me suis (héroïquement) envoyé l'intégralité des 253 pages de ce machin, autant argumenter.
Donc je développe.

L'histoire du fakir qui... que... tout ça, se veut loufoque, originale, irrésistiblement drôle et accessoirement moraliste. Hélas, si l'auteur a puisé son inspiration au pays d'Ikea, ce n'est certainement pas chez Jonasson ou Mankell, ç'eût été trop beau. Les aventures de son indien calamiteux se résument donc à une fablounette approximative et niaiseuse, lestée d'un assemblage de clichés maladroits et dégoulinants de démagogie politiquement correcte.

L'histoire, passe encore, mais comment parvenir à se concentrer sur celle-ci tant le style de la narration pique les yeux ? Lourdingue, indigent, malhabile…. J'en pleure encore.
De rire.
Ou de désespoir, je ne sais plus.

Tiens, exemple-type de la phrase qui pique : « Une vraie caverne d'Ali Baba. Il y en avait de partout.»

Au hasard, autre phrase qui pique (si, j'insiste) : « Si elle voulait quelque chose, elle le prenait de suite.»

J'aime pas quand ça pique.

En revanche, le linguiste avisé notera sans déplaisir un fascinant effort de syntaxe de la part de l'auteur, dont l'étourdissant répertoire d'expressions suggestives telles que joli, jolie, jolis, jolies, belle, belles, beau, beaux, très beaux, vachement beaux… force le respect. De quoi, dans quelques années et avec un peu de pratique, détrôner Enid Blyton et son incontournable Oui-Oui au pays des placards en kit.

Mention spéciale également aux multiples envolées poétiques rivalisant de virtuosité et dont je vous livre ici gracieusement quelques spécimens remarquables :

« Ajatashatru leva ses yeux Coca-Cola vers la jeune femme. Ils pétillèrent comme le soda lorsqu'on le verse dans un verre. »

« Elle reposa le combiné, dévorée par les flammes d'un feu sauvage. » (pardon, j'ai pouffé)

« L'eau qui sortait de la poire des douches avait un aspect sombre et terreux » (chez moi c'est une pomme, mais bon, ça reste du Sacha Distel, on va pas chipoter).

Dans un dernier élan d'indulgence un peu lasse, oublions le style au bénéfice de l'humour. Car bien sûr l'auteur est un comique. Comique érudit qui plus outre, qui recycle avec un opportunisme d'une rare élégance l'humour des années soixante-dix (« il attendait qu'un feu rouge crache sa pastille Valda »), les métaphores subtiles propres aux années quatre-vingt (« il fondait aussi vite qu'un glaçon sur le nombril de Kim Basinger ») ou de saisissantes références à la littérature des années deux-mille (« il ne faut pas tenter le diable… même s'il ne s'habille pas forcément en Prada… »)

LOOOL, MDR, PTDRXXL.

Courage, c'est pas fini, car je tiens à partager l'allégresse qui m'étreint à la relecture du mini-florilège de vannes-à-deux-balles proposé ci-après (dans le texte et non exhaustif hélas) :

« Le président de la France s'appelait Hollande. Tiens, quelle drôle d'idée ! le président de la Hollande s'appelait-il monsieur France, à tout hasard ? » (soupir)

« Taisez-vous et laissez-nous travailler ! Coupa froidement Demarbre, qui avait toujours un peu de mal à le rester [virgule] de marbre. » (re-soupir)

« Sophie Morceaux dut se faire à l'horrible réalité : elle était devenue borgne. Ce qui était intolérable, vous en conviendrez, pour une actrice qui n'avait même pas tourné dans Pirates des Caraïbes. »

LOL, MDR, PTDRXXL bis.

Oui j'ai pris des notes ! D'aucuns trouveront sans doute le procédé mesquin mais ce fut pour moi le seul moyen d'endurer dans la sérénité ce déferlement de pouèt-pouèt-tagada-lol-mdr-ptdrxxl, et d'être à même de rédiger mon commentaire avec l'objectivité que mérite toute entreprise littéraire, fut-elle une bouse cosmique de cette envergure.

Dans sa biographie fantaisiste l'on apprend que Romain Puértolas a exercé à ce jour d'innombrables métiers, de professeur de langues à découpeur de femmes dans un cirque autrichien (LOL, MDR, PTDRXXL). Alors, le plan arnaqueur-plumitif monsieur Puértolas, ça, c'est coché. A présent passez à autre chose hein, ça ne pourra pas être pire.

Quant à toi, vaillant ami lecteur qui aura eu la bonté de me lire jusqu'au bout, j'ose espérer t'avoir épargné la dépense parfaitement inutile de dix-neuf euros, prix-public-conseillé. Si c'est le cas, ne me remercie pas car c'est offert de bon coeur (humour des années quatre-vingt, LOL, MDR, PTDRXXL).


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Mouais, bof ! Voilà ce qui me vient à l'esprit en refermant ce bouquin. Je m'attendais à rire, je n'ai même pas esquissé un sourire. Pourtant, l'histoire loufoque de ce fakir venant en France avec, pour tout argent, un faux billet de 100€ imprimé d'un seul côté, devant servir à acheter un lit à clous dans l'enseigne suédoise pouvait avoir du charme. En général, je suis bon public et je ne demande pas à ce genre de livre d'être d'une grande qualité littéraire. Je veux rire, me divertir, c'est tout.

Mais là, je n'ai rien ressenti. D'abord parce que, d'entrée de jeu, le fait que l'on m'explique les jeux de mots ou qu'on me les mette en italique, des fois que je sois idiote ou myope (barrer la mention inutile), a eu la fâcheuse tendance à me mettre les nerfs en pelote. Ensuite, le style : je le disais, je ne réclame pas de grandes envolées littéraires mais un minimum quand même. J'ai repéré des non-inversions de sujets par exemple. Décidément, j'ai l'impression que c'est à la mode (cf. Hysteresis) ! J'avais lu dans des critiques de presse que ce roman était picaresque, ébouriffant de drôlerie etc. Certes, s'il y a bien des éléments faisant de cette histoire une fable picaresque, on est loin de l'Histoire de Gil Blas de Santillane pour ne citer qu'une oeuvre.

Ce qui est bizarre, c'est que certains passages, notamment ceux qui évoquent de grandes causes comme la misère, sont très habilement menés et fort bien écrits. Je ne connais pas cet auteur mais je me dis qu'il n'est peut-être pas fait pour le comique. Après tout, Racine avait bien subi un échec avec sa pièce comique, Les Plaideurs. Il avait su rebondir en continuant, avec brio, dans un genre qu'il connaissait bien : la tragédie. Romain Puértolas maîtrise peut-être mieux le pathos. A voir...

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, et bien dommage qu'il n'y soit pas resté coincé avec son livre ! À part ce titre alléchant, rien dans le livre n'a attiré mon attention.

C'est truffé de blagues foireuses du genre "le gardien de la paix Demarbre avait toujours un peu de mal à le rester, de marbre" et les innombrables jeux de mots autour du nom imprononçable du fakir "attache-ta-charrue ou je-chante-dans-la-rue ou..." Non je ne vais pas tous les faire, on s'ennuierait.
Bon pour le résumé, l'essentiel est dit dans le titre. Notre héros va croiser l'amour, voyager à sa façon, se faire courser par un gitan, rencontrer une actrice et devenir écrivain. le tout orchestré par un scénario sans intérêt aussi plat que l'humour qui s'en dégage. Ah j'oubliais ! Une happy end bien sûr puisque notre héros fait le bien autour de lui. Areuhhhhh !

Bref, à part la première de couverture, je ne vois pas d'autre chose à mettre en relief...


Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Je ne sais pas quoi penser
Roman stupide au jeux de mots puérils (arheu arheu comme nous le dit justement « Paroles ») avec une seule et unique idée intéressante et profonde :

A cause du combat qu'ils mènent chaque jour, les clandestins sont les ultimes aventuriers de notre siècle et ils sont horriblement exploités.

Ou bien roman à prendre à un second degré vraiment bien caché ?

On sait qu'en mesurant une cabine téléphonique dans tous les sens, en multipliant le rapport de sa longueur par la moitié de la diagonale du cadran et en l'élevant à la puissance du nombre d'or, on peut trouver la distance séparant la pointe de la pyramide de Khéops du sommet du cratère Clavius sur la lune le jour de son apogée.
De même en triturant copieusement un texte on peut y trouver des sens cachés. Je m'y risque tout de même :
Ce roman pourrait être un éloge de la compassion, du bonheur qu'elle peut procurer et du pas immense qu'elle peut faire sur la voie de l'éveil.
Car notre fakir n'est pas indien pour rien et nous savons l'importance de cette voie pour l'hindouisme et le bouddhisme et l'importance qu'elle devrait avoir pour nous aussi.
Mais nous pouvons aller encore plus loin. Ajatashatru est certes indien mais il n'est pas fakir pour rien, car le fakir est un yogi qui chemine du côté obscur de la force ; un yogi qui atteint la maîtrise de son esprit, non pas pour le salut de son âme et l'extinction du Samsara, mais pour le profit immédiat et sordide, utilisant sa maîtrise acquise pour duper et exercer le pouvoir.

Or quand Ajatashatru vient en aide à autrui ce n'est pas le bonheur de l'autre mais le sien propre qu'il recherche. Ce qu'il cherche c'est le plaisir de s'envoler sur son nuage.

Et oui Ajatashatru tu es démasqué !

Ainsi donc tu vas comprendre que tes talents pourrait être utilisés pour le bien d'autrui mais fakir tu es, fakir tu resteras, tu feras donc un pas sur une autre voie ; mais toujours pas sur la bonne.

Serions-nous la devant un roman de mise en garde de la fausse voie, à ne pas suivre, lorsque l'on veut venir en aide ? Sur l'ineptie qui dirige les hommes dans leurs actes solidaires ? Chaque action menée en faveur des clandestins, chaque geste motivé par la sauvegarde de la planète, de la faune, de la flore, de la paix et, à la fin, de l'humanité est il vraiment un acte gratuit, un acte de véritable sauvetage désintéressé ?

Ce serait vraiment splendide que ce roman soit un message sous forme de mise en garde mais franchement j'ai peur de m'égarer et que, comme l'a dit « isabelleisapure », seul le titre de ce roman puisse expliquer son succès.
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4e de couv': "Une aventure rocambolesque et hilarante (...). Les tribulations d'un fakir devenu culte".
Cherchez pas de meilleure blague, on la tient, elle est là, tant le décalage entre présentation et ressenti procède du grand écart facial sans échauffement. Pour ma part, claquage sévère p.204, le cu-culte, ça va un moment...

Il était une fois un p'tit n'indien dans la ville, fakir de son état, qui s'était mis en tête de se procurer le dernier tapis à clous de chez, non pas St Ma, mais Ikéa. Pour moult raisons capillotractées, ce dernier allait se transformer en globe-trotter patenté, se bonifiant gentiment au contact des divers autochtones rencontrés ça et là tout en s'évertuant à échapper à un taxi gitan qu'il avait précédemment entubé.
Voilà, voilà...le gars vend du rêve en barre. Manque de pot, avec mon claquage, la barre, j'évite au max...

Est-ce que tout est à jeter ? J'ai envie de dire eugsdeblüt. Cherchez pas, c'est du Suédois mélaminé.
J'ai adoré la couverture. Voilà, maintenant, les points négatifs.
Ah non, j'oubliais ce rare contentement ressenti en abandonnant courageusement cette bible Ikéa de près de 1536 p. quand même. Tiens, non, seulement 307 ?! C'est marrant, j'aurais dit plus.
Autre moment de grâce, ces quelques avis émis en seconde de couv'. Jugez plutôt:
"Ces tribulations qui empruntent (...) aux Monthy Python pour l'action, à Michel Audiard pour les dialogues..."
Là j'ai envie de te dire NON mon gars ! C'est vraiment tenir en piètre estime les précédentes références évoquées. Si j'avais été de la famille, j'aurais porté plainte pour atteinte à l'honneur, fut-il des Prizzi ou autre...

"Il convient (...) de ne pas craindre les accélérations et les fous rires."
OK, mais ça commence quand ? Les rares sourires de complaisance ont dû se compter sur les doigts d'un moignon.

"Un grand n'importe quoi."
Visionnaire le gars ! Pouvait pas le dire avant, rogntudju !!!
Oups, je retire l'hommage puisqu'il récidive en affirmant que "Romain Puértolas multiplie les scènes truculentes et les bons mots..."
Après avoir soigneusement vérifié les sens de truculent et bon mot, je ressentis comme une énorme lassitude, allez savoir pourquoi...

Bref, un long moment de solitude que ce satané fakir à jeter au clou, ce qui est un comble.
Totalement hermétique à l'humour pratiqué par l'auteur. Un écrivain visiblement fan d'écologie voire féru de home staging au vu du recyclage pseudo humoristique pratiqué à l'envi.
Ainsi ce pauvre fakir prénommé Ajatashatru se verra-t-il affublé d'innombrables prononciations toutes moins drôles les unes que les autres. "J'attache ta charrue", "Achète un chat roux", "J'ai un tas de shorts à trous"...J'ai arrêté de compter après 500 et autant de paquets de kleenex utilisés.
L'auteur, peu sûr de la clairvoyance de son inestimable public, se fendra également de blagounettes en italiques, histoire de bien montrer l'endroit précis où se fendre la gueule à défaut de hurler à la mort selon la sensibilité éprouvée.
"Le fakir ne pleura pas toutes les lames - italique - de son corps." Clin d'oeil complice les n'amis ;-))

Halte au feu, les balles sont creuses.
Calme plat sur toute la ligne.
La désagréable et persistante sensation de me prendre pour une vache regardant passer les trains. Pas les TGV, hein, trop rapides. Non, ces bons vieux tire-bouchons des familles.

Une étoile pour le papier à base de fibres certifiées. Et c'est bien connu, les fibres, elle font souvent c***r.
Idéal pour le transit...
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Je savais que ce livre était assez controversé.
Certains l'ont adoré, d'autres (assez nombreux je crois) l'ont détesté, pas fini, lu mais trouvé affligeant ... Plus je lisais les critiques sur Babelio, et plus je craignais de m'être "fait avoir" en achetant ce livre. Mais j'ai quand même souhaité me faire une opinion personnelle. Et je l'ai lu en entier, tant qu'à faire.
Je crains hélas de rejoindre plutôt la 2e catégorie, la longue liste de tous ceux qui n'ont pas aimé ce livre, et déjà, je suis peinée qu'on appelle un objet pareil "livre". Désolée, mais un peu de respect pour le libraire, le bibliothécaire et le lecteur ! Surtout que c'est paru en grand format, à 19 euros.

Je suis donc hélas tout à fait d'accord avec :
Lolokili, LydiaB, paroles, Cath36, chalipette, dancingbrave, ataxye ...
et tous les autres qui ont mis 1 étoile à ce roman. J'ai déjà trouvé l'histoire insignifiante, je pense que je n'aurai pas le courage de lire l'intégralité des 205 critiques déjà présentes (ni l'intégralité des citations, mais j'ai lu tout le livre).

Quand je me suis inscrite sur le site, je me demandais si j'oserais un jour mettre seulement 1 étoile à un livre. Aujourd'hui c'est chose faite.
D'habitude, un livre suppose un travail de l'écrivain, parfois des illustrateurs, des personnes qui font la couverture et la 4e ... un travail de l'éditeur ... et du respect pour le lecteur, mais je sais, là je me répète (quoique beaucoup moins que les 500 jeux de mots vaseux qui émaillent chaque chapitre de ce fakir ...)

Je souhaite donc de bonnes et belles lectures à tous, mais je ne pense pas que ce sera avec CE livre. A bientôt !
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Au risque de passer pour une rabat-joie, je tiens à dire tout le mal que je pense, à mon grand dam, de ce roman. Décevant à bien des points, car :
- pas drôle : c'est quand même dommage, pour un roman qu'on présente comme une bouffée d'optimisme et de rigolade. Personnellement, rien ne m'a fait rire ni même sourire, tout ce qui pourrait être marrant est bien trop téléphoné, répétitif et, du coup, agaçant ;
- mal écrit : j'ai trouvé le texte franchement maladroit par moments, à tel point que j'ai lu certaines pages, fort indigestes à mes yeux, en diagonale ;
- bancal : ben oui, OK, on fait un truc rocambolesque et farfelu, du dingue, ça part dans tous les sens, mais pour que ça fonctionne, il faut un minimum de ressorts ; là c'est primo trop invraisemblable, ce que j'aurais pu pardonner si ce n'était pas, deuxio, totalement cousu de fil blanc, donc ennuyeux au possible ;
- bâclé : la fin fait totalement plaquée, comme si l'auteur en avait eu marre, et hop, on finit là ! Remarquez, tant mieux parce que moi aussi j'en avais marre !
Bon, je n'avais déjà pas tellement aimé "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", à peu près pour les mêmes raisons, alors, qu'on en sorte un ersatz en le présentant comme une pépite, ça me dépasse !
Bref, j'ai un nouvel adage pour notre fakir enturbanné : on ne peut pas plaire à tout le monde !
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Bof ! Je ne peux m'empêcher de trouver quelque peu exagéré l'enthousiasme des lecteurs et des médias pour cet ouvrage tout juste moyen qui tire des fils bien connus de sa pelote et finalement nous laisse sur la rive avec le sentiment d'avoir perdu son temps au détriment de beaux romans qui attendent lecture !

A zapper sans aucun regret !
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Il y a longtemps que je sais que je suis beaucoup plus sensible aux romans dits dramatiques, aux histoires compliquées ou douloureuses. Il est finalement beaucoup plus difficile selon moi d'écrire un texte très réussi dans le registre humoristique. Quand ce livre a été annoncé par de nombreux blogs cet été comme étant une vraie réussite, comme étant hilarant, j'étais vraiment impatiente de le lire pour changer un peu de registre pour une fois.

La presentation de l'ouvrage par son auteur semblait confirmer ce pronostic, ce côté loufoque, déjanté de l'histoire était très séduisant pour sortir de la morosité de la majorité des textes de la rentrée littéraire.

Et bien, il faut croire que je suis hermétique à l'humour en littérature, car je n'ai absolument été réceptive à l'incohérence de l'histoire, aux pseudos jeux de mots, aux délires sur les noms des personnages.

Les situations grotesques me sont apparues cousues de ficelles tellement grosses que cela ne m'a même pas fait sourire...

Il y a quelque chose qui m'échappe dans le succès de ce livre excepté la puissance marketing du titre et le capital sympathie de l'auteur.

Je n'en dirai pas plus, je ne l'ai pas fini...
Lien : http://bibliothequedechalipe..
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Tout s'explique ...

Si, comme la critique d'Auroreetalice le laisse entendre, il s'agit d'un pâle ersatz du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, ce n'est pas la peine que je continue.

Je n'ai déjà pas aimé le vieux, dont je trouvais l'humour plat et lourd, mais que dire de celui-ci ...

Un peu comme auroreetalice, le comique de répétition ne me fait plus rire depuis environ mon troisième anniversaire.

Et pour le reste, le livre est truffé de petites feintes, de jeux de mots extrêmement subtils....

Jugez plutôt (j'en ai pris deux au hasard mais je pense que l'auteur s'est senti obligé d'en donner au lecteur pour son argent) :

"Il ne faut pas tenter le diable, répétait-il à ses collègues depuis l'incident, même s'il ne s'habille pas forcément en Prada"

" Taisez-vous et laissez-nous travailler ! coupa froidement Demarbre, qui avait toujours un peu de mal à le rester, de marbre"

C'est d'un lourd ...
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