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3,21

sur 665 notes
Après des dizaines de très bonnes critiques, je me suis enfin lancée dans ce roman dont j'avais tant entendu parler et qui me faisait envie depuis très longtemps. Pour moi, c'est une énorme déception. Je me suis ennuyée du début à la fin. Certes l'histoire est belle, mais qu'est-ce qu'elle est longue et sans intérêt. Je me suis accroché à l'idée que l'histoire allait peut-être décoller, mais non. Les noms des personnages similaires (Anna, Elsa, Ella) et les changements d'époque constants entre le passé de la grand-mère et le présent de la petite-fille ont achevés de me perdre, surtout que ces sauts dans le temps ne sont pas signalés. On passe donc d'une époque à l'autre en une page et sans que rien ne nous y prépare. L'histoire est froide, convenue, d'une platitude à pleurer et je ne me suis pas du tout attaché aux personnages. J'ai vraiment du mal à trouver des qualités à ce roman. L'auteur aurait au moins pu nous offrir de belles descriptions de la Finlande, mais elle a choisi de faire complètement l'impasse sur les descriptions. Très très déçue.
Bilan: 420 pages c'est long, surtout quand il ne se passe rien.
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C'est peu dire que ce livre et moi avons raté notre rendez vous.

L'ennui s'est installé insidieusement, malgré l'alternance des récits et des époques, comme s'il fallait compliquer la lecture pour capter l'attention du lecteur.

C'est plein de bons sentiments, de douceur familiale et d'amour filial, mais Dieu que c'est plombant!
La carotte du secret de famille n'a pas été assez tentante pour que je continue ma lecture.
Ca n'engage que moi...les autres critiques sont plutôt élogieuses.
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J'avais besoin d'un livre qui me fasse du bien, un livre tout à la fois réconfortant, bien écrit et où la famille tient une place de choix. C'est ce que j'ai trouvé dans L'armoire des robes oubliées où les personnages féminins se disputent la vedette. C'est aussi une histoire de génération, à travers une famille unie et ce, malgré les années, malgré les tourmentes telles que la maladie ou l'amour bouleversé.
Il y a d'abord Elsa, au centre de tout, qui fut une psychologue réputée et qui est maintenant en phase terminale d'un cancer, soignée chez elle. A ses côtés il y a l'artiste de la famille, Martti, son compagnon qui la soutient bravement dans sa souffrance. de leur union est née Eleonoora, choyée mais qui maintenant s'inquiète pour sa mère. Elle-même a eu des enfants dont Anna, proche de ses grands-parents, qui, lors d'un essayage vestimentaire tombe sur une robe qui attire son regard. C'est elle qui va faire surgir l'histoire dissimulée par aïeuls car douloureuse pour les deux intéressés. Lorsque Ella (Eleonoora) était petite, elle était gardée par une nourrice du fait des déplacements fréquents de sa mère et des sorties tout aussi prévisibles de son peintre de père. C'est donc Eeva qui est embauchée pour le job. Elle est jeune, elle semble avoir le sens du contact avec les enfants, elle est curieuse et intelligente. C'est donc la recrue idéale qui fait d'ailleurs tout à fait l'affaire puisqu'elle se prend immédiatement d'affection pour Ella. Sauf qu'Eeva est souvent à la maison et qu'elle cohabite avec le père, dans une relation de bonne entente. Mais un homme, une femme et un enfant c'est déjà une famille et comme Elsa est souvent absente, Eeva prend volontiers la place de femme du foyer. Les relations débordent du cadre professionnel, Martti semble être charmé par la demoiselle. Et ce jeu de séduction aura des retentissements qui broieront toute une famille et même au-delà.

J'ai trouvé cette histoire de famille très belle et sensible ! Ce qui m'a le plus plu, c'est sans aucun doute l'alternance du récit entre présent (où Elsa dépérit, assisté de son mari) et passé (où Eeva s'investit dans sa famille d'accueil, y laissant toutes ses plumes). Il y a évidemment une histoire d'amour mais je dirais davantage que deux idylles bercent la narration. Ce serait très romantique si l'un des protagonistes ne jouait pas sur les deux tableaux. On découvre au fur et à mesure l'histoire familiale, les non-dits, les rancoeurs et c'est bouleversant car certains ont souffert terriblement. Je pense notamment à Elsa qui n'a pas été épargnée par le mensonge, la maladie et l'éloignement. S'il fallait désigner un "dindon de la farce" ce serait bien elle même si à l'heure de se reposer, la hache de guerre semble enterrée.
Je relirai avec grand plaisir cette jeune auteur finnoise qui manie parfaitement tous les ingrédients pour composer un roman juste et efficace où la filiation est le liant d'un amour inconditionnel.
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Elsa vit ses derniers jours auprès de son mari, Martti, et de sa famille.
Lorsque Anna, sa petite-fille, enfile une robe oubliée du passé, c'est toute l'histoire d'amour infidèle vécue des décennies plus tôt entre Eeva et Martti qui remonte à la surface. Histoire qui n'est pas sans rappeler à Anna celle qu'elle porte en elle.

Un très beau roman fort et sensible sur l'amour et les difficultés d'aimer .
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Cette jeune romancière finlandaise est stupéfiante: comment peut-elle, à son âge, avoir cette profondeur d'analyse et cette expérience face à la mort ? le passé et le présent s'entrecroisent autour de trois personnages: la femme, le mari, artiste célèbre, et la jeune nounou devenue sa maîtresse.La petite fille , Anna, sera dépositrice de leurs secrets. Un roman passionnant.
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Elsa est revenue chez elle auprès de son mari Martti et de sa famille pour finir sa vie car elle est atteinte d'un cancer en phase terminale. Durant les quelques semaines qu'il lui reste, elle va se rappeler ses jeunes années et tenter de profiter des petits plaisirs de la vie en compagnie d'Anna, sa petite fille qui veut remonter le temps. Elsa était médecin et donnait des conférences partout dans le monde. Elle avait embauché une jeune fille Eeva pour s'occuper de sa fille Eleonoora, dite Ella, durant ses absences. mais la jeune fille est tombée amoureuse de Martti et a vécu avec lui une passion secrète et compliquée. Jusqu'au jour où suite à un accident dramatique, Elsa revient chez elle et comprend. Anna veut savoir ce qu'il est arrivé à la jeune fille, elle enquête...
Ce roman au titre prometteur et énigmatique pour moi et à la couverture attrayante m'a déçue. J'ai eu du mal à rentrer dans le livre, peut être en raison de la polyphonie des voix et des temps chronologiques qui alternent. Je trouve que l'histoire est parfois compliquée à suivre, j'ai eu souvent l'impression qu'il s'agissait d'épisodes épars de l'histoire et non d'une vraie continuité de l'intrigue. La passion amoureuse décrite ici, la relation d'adultère entre cette jeune fille et cet homme, aurait gagné à être mieux décrites, l'auteur ne fait qu'effleurer la profondeur des sentiments. Je souligne néanmoins que le style est souvent poétique, la forme est bien travaillée.
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« Les vivants ne savent rien de la mort, mis celle-ci, avec sa discrète avancée, fait irruption dans leur quotidien. »
Que savons- nous des nôtres ? Quelle est la part de secret de nos parents ou grands -parents ?
C'est toute la problématique de ce roman, dans lequel nous irons entre aujourd'hui et hier, entre jeunesse et fin de vie, pour comprendre ce qu'a été le couple formé par Elsa et Martti, Martti et Eeva.
Elsa est une grand-mère qui revient chez elle, non pas pour mourir, mais pour vivre ce qui lui reste à vivre. Elle offre là, une magnifique leçon, en montrant quand, même en fin de vie, tant qu'il y a de la vie, il convient de la vivre jusqu'au bout. Entourée de sa fille, de ses petites filles, et de son mari. Les relations sont difficiles avec Eleonoora qui comprend assez mal les choix de sa mère, elle-même comprenant assez mal ‘attitude de sa fille.
« Les mères deviennent des enfants pour leurs filles, et les filles, les tutrices de leur mère. »
La complicité se fait plus forte entre Elsa et Anna.
Quand, un jour, il suffit une robe refasse surface, pour que cela donne un certain relief à cette histoire. Anna part seule à la recherche d'un passé auquel seul Martti pense encore, lorsqu'il part s'isoler à la campagne.
Ce roman est surprenant jusque dans sa construction. Non seulement, il y a une alternance entre le passé et le présent –c'est classique, me direz-vous ; mais il y a un changement constant de narrateur, sans que cela ne mette le lecteur en danger, et dans la difficulté. Les choses s'ordonnent d'emblée. Cela donne un roman agréable à lire, et pour lequel les questions viennent sans cesse interpeller le lecteur. L'écriture est fine, les personnages sont bien cernés. L'auteur réussi à monter la complexité d'une vie à deux, dépeint avec justesse le vent de folie et de liberté qui soufflait à la fin des années 60.
Ce livre, une fois entamé, se laisse lire d'un seule traite, ou presque.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Mourir d'aimer
Cap sur la Finlande avec ce roman qui nous fait entrer dans l'intimité d'une famille à travers les yeux de plusieurs personnages féminin.
2010. Elsa va mourir. Atteinte d'un cancer incurable elle a demandé à rentrer chez elle pour y passer ses derniers jours auprès de son mari Marrti. Sa fille Ella –médecin- est inquiète mais avec ses deux filles, Anna et Maria, elles se relaieront pour rester avec Elsa. Un jour, une robe dénichée par Anna dans une armoire fait remonter le passé à la surface et met à jour un secret de famille …
1964. Eeva une jeune fille venue étudier à Helsinki est engagée par Elsa et Marrti pour s'occuper de la petite Ella. Elsa est pédo psychiatre, elle a écrit des ouvrages importants et elle est souvent absente de son domicile pour donner des conférences dans le monde entier. Marrti est un artiste peintre au succès grandissant. Ils ne consacrent que peu de temps à la fillette. Peu à peu, Eeva s'installe dans la famille et prend une place de plus en plus grande auprès d'Ella… et de Marrti.
L'auteure alterne les deux récits et les deux époques. C'est Eeva qui raconte son histoire : on découvre une jeune fille issue de la campagne, un peu naïve au début, qui va s'affirmer au contact de son amie Kerttu. Avec Eeva on traverse les années 60, l'évolution de la société (en Finlande mais aussi, plus généralement, en Europe), celle de la place des femmes aussi…
Mais c'est avant tout un roman d'amour, l'amour sous toutes ses formes, mais surtout l'amour maternel, illustré par de beaux portraits féminins et porté par une écriture sensible.
A découvrir.
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C'est un livre bien construit et très complexe que je viens de refermer.
Les tournures de phrases sont inhabituelles ; les récits et les époques se mélangent ; les personnages portent des noms qui se ressemblent. La complexité de la langue finlandaise se laisse découvrir à travers la traduction française.
Tout cela m'a guidée difficilement sur le chemin sinueux de la trame de ce roman. J'ai plusieurs fois failli abandonner ou sauter quelques pages.
Et puis, j'ai tenu bon. J'ai lu, plusieurs heures d'affilée pour me plonger plus profondément au coeur de la Finlande. Et j'ai bien fait.
Ma persévérance m'a permis de ressentir une délicatesse touchante, une finesse magnifique dans les relations entre les personnages. J'ai pu goûter à cet amour immense, presque indicible qui relie les générations de cette famille touchée par la maladie et un lourd secret. J'ai pu découvrir l'affection toute maternelle d'Eeva pour la petite fille dont elle a la charge, son regard mature sur le monde et sur sa vie.
L'homme aime sa femme. Il aime sa maîtresse. Toutes les deux, profondément. Ces amours sont purs, vrais, beaux. Tout semble si simple, si beau, pourtant la situation ne l'est pas (selon la norme). Je suis subjuguée. Ce roman m'a émue. Profondément.
Les descriptions des paysages, de la maison de campagne, des forêts, des rituels nordiques ont fait de la Finlande mon pays d'adoption l'espace de quelques pages. Je me suis sentie chez moi. En refermant ces pages, je sais qu'il me faudra un peu de temps pour rentrer à la maison et reprendre le cours de ma vie.
L'armoire des robes oubliées a révélé son secret et a réussi sa mission.
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Un auteur prometteur, beaucoup de tendresse et de pudeur dans le style.
Une belle histoire sur le thème de l'amour, des relations mère filles, des grands parents, de jolis passages se situant soit dans les années 60 soit en 2010.
Les cent premières pages m'ont beaucoup plu, mais l'histoire se traine un peu par la suite. Un bon moment de lecture quand même.
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