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sur 667 notes
Helsinki, 1H30 , Martti est réveillé, c'est la nuit , Elsa ,son épouse, dort à ses côtés. Rien d'extraordinaire si ce n'est qu'Elsa est rentrée chez elle pour y vivre ses dernières semaines.Entourée par Elenoora, leur fille que tous appelaient Ella quand elle était une enfant, Anna et Maria ses petites filles, Elsa essaye de "finir" en beauté.
Jouons à nous déguiser comme lorsque tu étais enfant dit-elle à Anna , une porte d'armoire qui s'ouvre, une robe oubliée et voilà le passé qui vous prend à la gorge. Alors Elsa raconte à Anna Eeva, les années 1964:68 où elle voyageait sans arrêt et où Eeva venait s'installer chez elle pour s'occuper d'Ella , comment Eeva et l'homme, son époux , ont vécu l'un à côté de l'autre, l'un avec l'autre, l'un dans l'autre une passion fusionnelle .
C'est Anna qui raconte, et qui , à travers les amours d' Eeva, essaye de panser ses propres plaies.
Un roman foisonnant, un tourbillon de retours en arrière,un saute-mouton perpétuel d'un narrateur à l'autre m'ont je l'avoue un peu désarçonnés au début puis je me suis laissée avaler par cette histoire, j'ai accompagné Elsa sur son dernier chemin, j'ai regardé Martti lui tenir la main, j'ai eu envie de prendre Ella dans les bras et lui dire d'avoir confiance , qu'elle a deux filles superbes , un époux aimant et présent et que la vie vaut d'être vécue pour l'amour donné et pour l'amour reçu. Et puis en plus, il y a en toile de fond ce monde des années 6O/7O ,le monde d'artistes qui est celui de Martti ,peintre de renom, et celui de la pédopsychologie et de ses limites , le domaine de prédilection d'Elsa.
Riikka Pulkkinen, plume finlandaise de grand talent ,est un écrivain à suivre cela va sans dire .
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« A quel moment les membres de votre famille deviennent-ils un miroir douloureux à regarder ? »

Atteinte d'une maladie incurable, Elsa Ahlquvist vit ses derniers moments entourée de son mari Martti, de sa fille Eleonoora et de ses petites-filles Anna et Maria qui décident de s'occuper d'elle, celle-ci ne voulant pas séjourner à l'hôpital. Chacun se prépare plus ou moins au chagrin qui découlera immanquablement de sa disparition, et qu'il faudra gérer en fonction de son caractère ou de son passé, Eleonoora cachant ses angoisses sous son caractère autoritaire et Anna étant mal remise d'un chagrin d'amour qui l'a mise littéralement sur le carreau.

Mais un chagrin en cache un autre, et le tableau familial parfait en apparence va voler en éclats quand Elsa révèlera à Anna l'infidélité de Martti, il y a de cela quarante ans, celui-ci étant tombé amoureux d'Eeva, la nounou que le couple avait engagée pour suppléer auprès d'Eleonoora l'absence d'Elsa (celle-ci, célèbre pédopsy, faisait des recherches et des conférences dans le monde entier). Ce drame va faire écho aux propres souffrances d'Anna, qui se l'appropriera au point de ne plus savoir parfois dissocier son histoire de celle d'Eeva.

Quelles conséquences auront eu ce drame sur chacun des membres de la famille Ahlqvist ? de quelle manière un chagrin vieux de plusieurs décennies peut-il représenter un héritage trop lourd pour des personnes qui n'en étaient même pas contemporaines ? Riikka Pulkkinen va s'employer à répondre à cette question dans un roman magnifique, qui a été un coup de coeur surprise pour moi.

« L'armoire des robes oubliées », malgré un titre un peu curieux et pas très fidèle à l'histoire en vérité – relief de la mode éditoriale des années 2010 –, se révèle ainsi être un roman profond sur des questions structurantes comme les relations maternelles, et plus largement familiales, en plus d'être très bien écrit (j'ai eu envie à la lecture de mettre en citation beaucoup de passages !).

À travers le deuil d'Elsa, qui forme un cadre, l'autrice ainsi une cartographie des différentes facettes du chagrin qui est tout à fait passionnant.
Le chagrin causé par un amour trop dense, trop absolu, à l'image de celui d'Eeva et Martti, celui qui arrive quand on ne s'y attend pas mais qu'on reconnaît tout de suite, qui brûle celui qui le ressent ainsi que son partenaire, et fait des victimes collatérales. L'adultère est généralement une histoire laide, mais étrangement ici, Riikka Pulkkinen en fait une belle histoire, empreinte dès le départ par une certaine fatalité (« Elle [Eleonoora, qui doit avoir 4 ou 5 ans à l'époque] possède déjà certaines expressions, mais le chagrin n'a encore jamais imprimé ses contours sur son visage. Je vois qu'il ne l'a jamais fait. C'est une vision tout à fait spéciale : ce qui n'est pas encore, mais dont vous savez que cela va arriver. Je suis celle qui dessinera le chagrin sur le visage de la petite. »).

Un chagrin causé par la séparation brutale d'avec un enfant à qui on s'est trop attaché, et le deuil qu'il faudra douloureusement faire. C'est ce qu'Eeva a vécu avec Eleonoora, et Anna avec Linda, la fille de son ancien amant. Leurs deux histoires s'imbriqueront l'une dans l'autre, avec des correspondances qui sont comme des noeuds dans le texte, des petits cailloux pour indiquer peut-être, c'est comme ça que je l'ai pris, que l'amour, ses déceptions, sont identiques d'une histoire à l'autre, même vécues par des personnes différentes (« Presque tous les romans comportent une histoire d'amour, la description de ses commencements. Et ces récits ont tous quelque chose d'identique, une ressemblance si grande qu'une description précise est une entreprise superflue. Pourtant, chacun d'eux contient son propre mystère. »). Peut-être aussi parce qu'Anna n'arrive pas à parler de ce qu'elle a vécu, alors c'est plus simple de les mettre dans la bouche d'une inconnue. Ainsi, à travers le biais de ces relations avec l'enfant d'une autre, cruelles parce qu'automatiquement amenées à se terminer en même temps que la relation amoureuse avec le partenaire parent, Riikka Pulkkinen met au jour ce qui constitue l'amour maternel, ses mystères et ses complexités.

Enfin, la chagrin des relations gâtées, peut-être à jamais, par les conséquences du drame : même si elle ne se souvient pas vraiment de cette histoire, Eleonoora et Martti ne seront plus jamais proches (« Entre eux, il y avait tout, la déception, la haine, l'amour, toutes les accusations. Chaque souvenir s'était froissé entre eux de sorte que, même s'ils étaient assis l'un en face de l'autre, des décennies les séparaient. »), tandis que Martti et Elsa ont dû travailler pour se retrouver (« - Alors, qu'est-ce qui a été le plus difficile ? Il réfléchit un instant. – Ça a été de voir l'autre changer. de devoir la réapprendre. Et de voir en elle combien vous-même avez changé. »)

Ce roman superbement écrit, d'une manière un peu grave mais c'est à la hauteur du sujet qu'il traite, travaille et fait ainsi ressortir avec beaucoup de nuances et de profondeur des émotions puissantes.
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Alors que sa grand-mère est au soir de sa vie, Anna découvre une vieille robe dans un placard qui n'appartient à aucune des femmes de la famille. Pour Elsa, sa grand-mère, c'est un lourd secret enfoui depuis plus de trente ans qui remonte à la surface.


En 1964, Elsa est une femme très occupée, qui voyage beaucoup. Martii, son époux, est peintre et n'a pas le temps de prendre soin d'Ella, leur fille. C'est ainsi qu'Eeva, jeune étudiante, entre à leur service et dans leur vie. Au fil des semaines, Eeva et Martii se rapprochent et n'entament pas seulement une relation clandestine, mais tombent véritablement amoureux l'un de l'autre. Cette relation tour à tour passionnée puis tourmentée, cet amour impossible et déchirant, est relaté par la voix d'Eeva dans ce qu'on imagine être son journal de l'époque ou le récit qu'elle en aurait fait à une amie. Ce témoignage se superpose aux scènes familiales d'aujourd'hui et éclaire d'un jour nouveau les questionnements des uns et des autres.

Tous les rapports familiaux sont passés en revue au fil du roman. Les membres de la famille sont réunis auprès d'Elsa qui se meurt doucement. Les doutes l'assaillent. Comment a-t-elle mené sa vie, élevé sa fille, ses priorités ont-elles toujours été les bonnes ? Qu'est-ce qu'on laisse derrière soi ? Que fait-on de ses regrets, de ses remords ? Ces questions fondamentales que chacun aura un jour à se poser s'immiscent dans le roman pour venir toucher le lecteur au plus profond de ses propres doutes.

Les liens d'Elsa avec sa fille Eleoonora sont douloureux, violents, à l'image de leur prochaine séparation. Elles n'ont de cesse de se disputer. Mais comment faire sans elle, se demande Eleoonora ? La douleur de perdre un proche est longuement évoquée, de façon belle et poignante. La douleur de l'autre aussi, sa souffrance, plus dure à supporter que la sienne propre, parce qu'on n'y peut rien. On ne peut que regarder et compatir. Les liens entre Martii et Anna sont également touchants. La complicité qui lie le grand-père à sa petite-fille, cet amour inconditionnel, le monde teinté d'originalité qu'ils ont créé et qui n'appartient qu'à eux, apportent la fantaisie nécessaire au texte afin de ne pas tomber dans un pathos, habilement évité.

La famille et ses tourments, voilà un sujet qui ne cessera jamais d'inspirer les écrivains. Pourtant, l'auteur finlandaise Riikka Pulkkinen, dont c'est le second roman et le premier publié en France, apporte encore quelque chose de nouveau. Un style aux accents de poésie, des dialogues touchants, une histoire romantique qui, à aucun moment, ne tombera dans le mélodrame ou le ridicule. Les liens entre chaque membre de la cellule familiale sont analysés avec précision, empathie. le cadre du Grand Nord finlandais apporte le dépaysement suffisant à cette histoire où l'on s'aime pour de bon.
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Roman à plusieurs narrateurs qui parle un peu de la vie en Finlande de nos jours et dans les années 60, qui parle un peu des événements de mai 68 en France, mais qui surtout détaille les personnages qu'il contient sans pour autant dresser de portraits psychologiques. On est dans des histoires d'amour et de famille et ce qui est raconté c'est d'abord les liens entre tous. Martti et Elsa font figure de grands-parents pas très proches de leur fille ni de leurs petites filles : ils ont cultivé l'indépendance jusqu'aux relations aux leurs. Malgré tout leur relation semble forte ou du moins semble se renforcer sur la fin d'Elsa. Martti a aussi une relation particulière avec Anna : ils se voient régulièrement, prennent le tramway ensemble, s'arrêtent aux terrasses des cafés et imaginent la vie des gens qu'ils croisent. Eleonoora est sans doute la plus difficile à cerner qui veut faire preuve d'autorité envers sa mère comme si elle avait des comptes à régler.

En parallèle, on peut lire aussi la vie de Eeva avant qu'elle n'entre au service de Elsa et Martti et puis ses années de travail chez eux.
C'est un roman par endroits classiques dans sa description des lieux, personnages et situations et d'autres fois plus particulier qui lance des pistes de réflexion, des sortes d'aphorismes
Riika Pulkkinen a une trentaine d'années et fait preuve d'une sorte de sagesse, au moins d'une grande observation des siens ou d'une étonnante maturité pour résumer ainsi en quelques phrases bien senties ce qui peut faire l'objet de discussions interminables. Étudiante en littérature et philosophie, son cursus l'a sûrement aidée à construire et écrire sa réflexion pour le plus grand plaisir du lecteur. Mais elle sait aussi se laisser aller et son livre est empli d'expressions, de paragraphes étonnants, quasi surréalistes, très poétiques à propos des animaux, des hommes, de l'amour, des fleurs, de la nature Tout cela pour dire que lorsque vous aurez entamé la lecture de ce roman (car je ne doute point que vous le ferez), vous risquez bien de ne pouvoir vous arrêter, charmé(e)s que vous serez par le mélange de Riika (maintenant qu'on a parlé de la communiante, je me permets de l'appeler par son prénom) : entre observation des liens amoureux et familiaux très réalistes, digressions oniriques et réflexions justes et clairvoyantes. Bonne lecture de ce très bon roman nordique et qui en plus réussit l'exploit de n'être pas un polar !
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A partir d'une histoire assez basique, où la maladie incurable d'un proche va jouer le rôle de révélateur pour les différents personnages qui gravitent autour de lui, Riikka Pulkkinen construit un très beau texte, qui se lit facilement et avec plaisir (les trois ensemble, c'est souvent rare.) Son écriture est sobre, tranquille, parsemant ici et là l'histoire de précieuses pépites comme un petit Poucet, donnant son récit une extrême pureté et à son regard beaucoup de générosité et de chaleur humaine.Elle écrit avec pudeur et sensibilité, l'émotion y est toujours à fleur de mots sans jamais de mièvrerie, les secrets sont évoqués par petites touches, et c'est la lumière de l'ensemble qui éclaire ce qui est dit, un peu comme pour la peinture impressionniste. La douleur n'est jamais évacuée mais confrontée, avec justesse et profondeur. le quotidien reste ouvert sur un futur plein de promesses, chaque instant est vécu dans la possibilité d'un bonheur éventuel -aussi bref dût-il être- et dans le consentement à ce qui arrive. A la fois réaliste et infiniment poétique ce texte qui relie les souvenirs au présent met les coeurs à nu, leur donnant la possibilité d'enfin se comprendre, par-delà ce qu'ils ont cru percevoir mais dont ils ne saisissaient pas toute la portée. N'est-ce-pas d'ailleurs le rôle de la mémoire que de nous ouvrir à ce qui nous a échappé au moment où nous le vivions ?
Désireuse de sortir des sentiers battus j'avais emprunté ce livre un peu par hasard parmi les nouveautés de la Bibliothèque. Ce fut un bon moment de lecture, de ceux qui vous aident à poser un autre regard sur la vie, et sur l'importance du moment présent.
En lisant Pulkkinen, je repensai du reste à Béatrice Wilmos qui fut pour moi une découverte un peu de ce genre. Auteur à suivre, donc !
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Après avoir lu plusieurs critiques très éloquentes, j'avais envie de lire ce roman finlandais. J'aime bien les histoires autour d'un secret de famille, et je m'étais réjouis quand j'ai lu que le passé et le présent s'entremêlent. Malheureusement, je suis restée sur ma faim. L'alternance passé / présent m'a perturbé dans ma lecture, j'ai trouvé le style très haché, mais ceci est peut-être lié à la traduction. A certains moments j'ai confondu les différents personnages. Néanmoins, j'ai apprécie l'intrigue et on ressent surtout l'amour partout. L'amour d'un homme pour sa femme, l'amour d'un homme pour sa maîtresse, l'amour d'une mère pour son enfant, l'amour d'un enfant pour sa nounou et vice-versa. Malgré ce ressenti, l'histoire ne m'a pas émue du tout.

Challenge Multi-défis 2018
Challenge Féminine 2018
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Quel joli titre de livre, et qui va si bien à se joli récit tout empli de nostalgie et de profondeur que chacun porte en soi.

Là où se mêlent trois histoires qui se rejoignent et n'en font qu'une.

Un homme se retourne sur son passé où deux femmes ont marqué sa vie,

Une jeune femme découvre une robe oubliée dans l'armoire de sa grand-mère et va ainsi remonter le temps et découvrir un secret de famille.

Tout cela s'étire au fil des pages dans une écriture pleine d'émotion et de sensibilité .

Il est dit que Riikka Pulkkinen a 30 ans, un visage d'ange, mais une vieille âme, une richesse d'écriture et une sensibilité vibrante.

Et ce n'est pas moi qui dirait le contraire.
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J'avais beaucoup entendu parler de ce livre mais je dois dire que j'ai été plutôt déçue.
L'histoire ne m'a pas semblé originale: une jeune fille découvre que son grand-père a eu une liaison avec la jeune fille qui était en charge de son enfant.
Des années après, le passé refait surface alors que la grand-mère, psychologue de renommée internationale, vit la phase terminale de son cancer.
Les personnages manquent de relief et je n'ai pas senti de tension dramatique malgré la gravité du sujet évoqué.
Bref je n'ai pas "accroché"...
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Ce roman est bouleversant!
D'une part parce qu'il aborde la maladie et la fin de vie . le chamboulement que cela implique dans une famille, la remise en question que cela entraîne et les secrets qui devraient rester dans le placard. Car toute vérité n'est pas toujours bonne à entendre !
C'est ce que découvrira Anna, petite fille d'Elsa.
D'autre part, c'est la passion destructrice, la possession, les conséquences de l'adultère sur l'enfant qui en sera témoin ...
On passe des années 60 à nos jours comme si une liane s'enroulait autour d'une tige fragile. Ce roman parle essentiellement de Femmes et leur rapport à un homme (père, mari, amant et grand-père) .
J'ai aimé l'écriture fluide et poétique de l'auteur.
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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"Sélectionné par le Finlandia Prize", L'armoire des robes oubliées est un superbe et émouvant roman d'amour écrit tout en finesse par une jeune romancière finlandaise Riikka Pulkkinen.
Plongée en eau froide finlandaise de l'évitement puis dans le bain bouillonnant d'une passion destructrice. Cruauté glaciale et sex-addict torride.Vie et mort. Chapitres alternant le présent colmaté et le passé fissuré d'une famille finlandaise: là réside le talent de Riikka Pulkkinen.
C'est lors d'une séance de déguisement pour retrouver la connivence d'autrefois, qu'une grand-mère en fin de vie Elsa Ahlquist(psychologue et chercheuse réputée) va révéler à sa petite fille de vingt ans Anna un secret de famille bien gardé: "la robe claire, légèrement évasée" choisie appartenait à Eeva baby-sitter de sa fille Ella et ex-maîtresse de son mari Martti.
L'histoire d'amour pour un homme marié père d'une fillette (qui a récemment déprimée Anna étudiante en littérature et imaginative) ressemble étrangement à celle d'Eeva "d'une intransigeance absolue" qui se sent vue par le regard d'artiste de Martti "le cruel et le sans scrupules" peintre connu.
L'armoire des robes oubliées parle d'amour, de rêve,de carrière professionnelle,de bonheur,de jalousie,de fusion pour se fondre dans l'autre,de double vie,du côté destructeur de l'artiste qui cherche son inspiration dans le jeu trouble de soumission et domination, aborde les traumatismes de l'enfance souvent inducteurs de comportements à l'âge adulte et.... de possibles projections de sa propre histoire sur la trame d'une robe accompagnée de quelques confidences.
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