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Citations sur Les noces barbares (98)

Tu as beau m’avoir gâché la vie, il serait quand même temps que nous fassions la paix toi et moi… Il n’y avait aucune paix dans un tel regard, aucun pardon malgré la voix qui se cherchait des accents maternels, aucune espérance.
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Il sortit comme un automate. Il prit l’escalier au hasard, rata une marche et dégringola jusqu’en bas sur le dos sans rien sentir. Il se dit qu’il avait soif. Dans la cuisine, il ouvrit les deux robinets, regarda l’eau s’iriser en spirale au fond de l’évier, puis referma, perplexe, incapable de remémorer sa première intention
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(...) et ces longs cheveux vermeils comme un feu sur les épaules. Elle passait chaque jour une heure à domestiquer l'incendie.
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Il regardait l'avenir à travers le portail, mais ne voyait pas comment rompre avec son destin.
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Depuis sept ans qu'il vivait au bord de la mer, Ludovic ne l'avait jamais vue. Il l'entendait. Mais au grenier la lucarne donnait sur la cour, sur le fournil, et là-bas sur des pins monotones que les brouillards matinaux calfreutraient. Rugissement, murmure, le bruit se poursuivait jour et nuit, si fort par mauvais temps que même les ronflements du boulanger s'effaçaient. L'enfant serait bien allé voir ; mais la porte était fermée à clé.
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Il n'y avait aucune paix dans un tel regard, aucun pardon malgré la voix qui se cherchait des accents maternels, aucune espérance.
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L'innocence est d'ailleurs un don que les gens soi-disant normaux n'auraient pas tort d'envier.
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Odilon était le chef clandestin des enfants qu'il vouvoyait ostensiblement par condescendance. Il devait à sa taille infime l'arrogance d'un tribun.
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"Evidemment, avec tes oreilles décollées..."
Ludo se renfrogna. Ses oreilles le torturaient. Depuis qu'il disposait de vrais miroirs, il passait des heures à détailler ce visage à la fois beau, grotesque, et parcouru d'expressions contraires aux humeurs qu'il éprouvait; dans la cour il veillait à présenter son profil aux filles, affectant constamment d'être attiré par des incidents latéraux.
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Ludo compta qu'il était au Centre Saint-Paul depuis dix mois. près d'un an. sa mère n'était jamis venue le voir, il n'était jamais sorti, Tatav ne l'aimait pas, Micho agitait les promesses d'un retour aux Buissonnets dont on le payait avec du vent. Alors il fut envahi physiquement par la nostalgie : il revécut les odeurs du soir au grenier, les nuits d'affût contre la porte maternelle, les après-midi à la mer, les petits déjeuners, les avanies, bons et mauvais souvenirs arrivant égaux et dorés jusqu'à lui, et le ressentiment qu'il éprouvait rejaillit sur les enfants.
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