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Citations sur L'impardonnable défaite, 1918-1940 (6)

Dans son journal , à la date du 27 septembre 1931 , Goebbels note : " Briand et Laval sont aujourd'hui à Berlin. Quelle farce ! " Voilà comment, dans le même temps, les nazis, qui désormais comptent en Allemagne, apprécient la première visite officielle depuis 1878 d'une délégation gouvernementale française en la personne de son président du Conseil (Laval) et de son ministre des Affaires étrangères (Briand).

(page 57).
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Jean Giono, quand on lui demande en 1937 ce qui peut arriver de pire que de voir la France envahie par l'Allemagne , répond : "Pour ma part j'aime mieux être Allemand vivant que Français mort".

(page 105).
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L'avènement du nazisme a signifié pour beaucoup de pacifistes la fin de la grande illusion , la preuve qu'ils avaient échoué. Pour d'autres, proclamer à la face de l'Allemagne de Hitler sa foi en la paix absolue , c'est la provoquer. Le pacifisme des années 1920 , la paix des traités de paix, c'est désormais une forme nationale et hypocrite de bellicisme ! les seuls vrais pacifistes sont désormais ceux qui refusent de se battre quelles soient les circonstances.
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" Il passe sur tout ce pénible Conseil (Conseil du Comité de guerre du 25 mai 1940) un souffle de défaite. On sent que l'idée (de l'armistice) en est déjà acceptée par nombre de ceux qui tiennent nos destins, et qu'on ne se préoccupe que de tomber honorablement. On envisage si bien la défaite, qu'on parle déjà d'expier. Le général Weygand dit que la France devra payer cher sa "coupable imprudence". Et le gouvernement baisse la tête. "

Mémoires de Paul-Boncour ; cité par Claude Quènel.
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L'impéritie du haut commandement français s'aggrave encore quand, le 6 janvier 1940 , Gamelin obtient de Daladier de remplacer à la tête du GQG (Grand Quartier Général) Bineau, trop ami avec le général Georges , par le général Doumenc. Il en profite pour faire déménager une grande partie du GQG à Montry, au bord de la Marne, créant ainsi un troisième centre de décision pour la seule armée de terre, auxquels s'ajoutent ceux de la Marine et de l' Air. Les liaisons deviennent alors tellement compliquées et absurdes que Gamelin doit s'en expliquer, du reste fort malhonnêtement , auprès de Georges (....)

(page 224).
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En 1939, Gamelin déclare aux commissions de l'armée des deux chambres : " Il ne faut pas exagérer l'importance des divisions mécaniques. Elles pourraient jouer le rôle d'auxiliaires pour l'élargissement de certains trous, mais non le rôle considérable que les Allemands semblent espérer d'elles . "
Pendant ce temps , chacune des 10 Panzersdivisions (Pzd) prêtes en mai 1940 concentre 250 chars et avance à 60 km/h , éclairée par des avions d'observation Fieseler Storch, d'une grande manoeuvrabilité et capables de décoller et d'atterrir à peu près n'importe où. Le ravitaillement en carburant se fait par bidons portables de 20 litres qui vont prendre le nom de "jerrycan" (bidon de "Fritz" ) pendant la guerre du désert et que les Anglo-Saxons vont s'empresser d'imiter. Reste le principal qu'est la doctrine d'emploi. A la différence de la conception française, l'arme blindée allemande est conçue comme un bélier destiné à enfoncer le front ennemi en un point donné. Ce n'est pas un mystère. Il suffit pour le savoir de lires les publications de Guderian.
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