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Ouvrage reçu dans le cadre du dernier Masse critique,je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Envolume pour l'envoi de cet ouvrage, que j'avais certes sélectionné pour sa couverture splendide mais aussi pour la quatrième de couv' il va sans dire ! Qui plus est, c'est très agréable de recevoir un ouvrage avec un mot de l'éditeur (manuscrit s'il vous plaît).

Ici, nous nous plongeons dans un univers futuriste dans un royaume aux moeurs assez étranges. On y trouve par exemple "Le jour où on fait l'amour", jour durant lequel les Anchisiens (oui, j'allais en venir, nous nous trouvons ici au royaume d'Anchise) peuvent et doivent (c'est presque une obligation tant cela a été institué comme une fête, comme nous nous avons notre 14 juillet) se livrer à toutes sortes de débauches. Ce royaume a une autre grande façon de vivre assez atypique : sans arrêt connecté à toutes sortes de réseaux sociaux, un Anchisien ne pourra réellement être heureux que si il a obtenu un certain nombre de "grâces" -nos "likes" actuels sur ces derniers sauf que ceux-ci ont la particularité de se matérialiser et de faire partie intégrante de l'individu. Autant vous dire que la reine, contrairement à ce que l'on pourrait penser, n'en a pas beaucoup tant elle s'avère être cruelle et machiavélique. Par conséquent, sa côté de popularité est au plus bas. Lorsque le RoiDe, son époux, disparaît subitement et que le sort lui désigne le bel Ogir pour le remplacer, elle espère encore que les choses vont peut-être changer. Cependant, ce dernier en aimant une autre, il ne va rien faire pour l'aider, au contraire. En tant que loyal serviteur du royaume, Ogir espères bien démasquer sa souveraine et enfin libérer sa bien-aimée enfermer dans une espèce de maison close sous forme de jeu de télé-réalité afin de divertir le peuple. Ogir parviendra-t-il à démasquer sa majesté et à l'empêcher d'arriver à ses cruelles volontés ?

Je suis loin de tout vous dire, de peur justement de trop vous en dire mais entre trahisons, complots, sexe, abrutissements de la population par de stupides émissions télés et réseaux sociaux, où l'on est sans cesse connecté grâce à un bracelet électronique, font que les habitants ne vivent que dans un monde virtuel et n'ont même plus de contacts "humains" (si ce n'est ce fameux jour où on fait l'amour..et encore d'autres préfèrent regarder les ébats des autres), les habitants du royaume en viennent à oublier que l'on a qu'une vie et que celle-ci est précieuse ! Voilà ce que je retire de cette lecture qui m'a captivée, malgré la complexité de certains termes employés - pour moi qui ne suis pas habituée à lire ce genre ouvrages assez proches de la science-fiction par moments - mais que je ne peux que vous recommander !
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J'avais choisi ce livre parce que j'avais compris que c'était un roman en haïkus
Futuriste, fou, génial
En haïkus.
Bon en fait il n'y a pas d'haikus. L'auteur en écrit.

J'avais occulté le reste. (Surtout le reste Vian)
Et donc oui c'est très Vian, un peu Djian, pas chiant.
C'est poétique aussi. Enfin, je crois.

Mais ce n'est pas un roman en haïkus.
Et surtout, surtout, je n'aime pas Vian.
Alors plutôt que de m'apesantir sur tout ce que ce genre m'éloigne et m'agace je vais louer cette maison d'édition dont le discours me plait.

Elle offre un bel objet et une ligne éditoriale osée, faite pour sortir des sentiers avenues afin de marquer, démarquer quitte à déplaire.

Bravo. Et puis, pour finir peut-être Michel Gondry ou Terry Gilliam auront envie un jour de cinématographier ce livre. Ça rendrait drôlement bien.
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Vapeur Girl n'a atteint que le score de 2,5/5... là où il aurait pu mériter 5/5 et à la fois 1/5 ...
A l'avant dernière masse critique, j'ai soigneusement lu tous les résumés et me suis rendu sur les pages des bouquins en question pour lire les avis d'autres lecteurs. Tous les avis étaient d'un enthousiasme alléchant! La couverture sublime me faisait les yeux doux, le mot "haïku" avait attisé ma curiosité, la phrase percutante : "Vapeur Girl ressemble à un épisode de Game of Thrones revisité par Boris Vian " a achevé de me convaincre à rajouter le livre dans la liste des heureux élus pour rejoindre ma table de chevet.
Sauf que... la magie n'a pas exactement prit. Déjà pour commencer, nul vu de "haïku", malgré une belle écriture, je m'attendais à plus de poésie. le résumé est pour autant fidèle à la lecture. On retrouve bien des "likes", beaucoup de couleurs, de l'aventure, de l'enchantement, de l'horreur, une dénonciation de notre société. Tout faisait que ce livre ferait parti de mes coups de coeur! Cependant, en étant fan de Trône de Fer... je n'ai pas du tout apprécié la comparaison. Igor Quézel-Perron n'arrive qu'à la cheville de G R R Martin, concernant l'horreur et la description de son monde. La nette différence entre les deux, c'est que l'un tue ses personnages tout au long de 5 tomes (pour le moment ) soit environ 3000 pages, quand l'autre en tue le même nombre en 200 pages! Comment voulez-vous qu'on s'attache aux personnages? Personnages qui sont d'ailleurs enfermés dans leur stéréotype! le méchant qui est méchant! le gentil qui est gentil! Ce qui n'est pas vraiment le cas au royaume des Sept Couronnes! La notion du gentil et du méchant est moins évidente, ce qui est justement interessant.
Après "Game of Thrones revisité par Boris Vian"... ignare que je suis, je n'ai jamais ouvert un bouquin de ce cher monsieur. Alors c'est certainement de ma faute, si je suis déçue après ma lecture! Qu'à cela ne tienne, j'irai ouvrir les fameux "l'écume des jours" et "j'irai cracher sur vos tombes", pour me conforter dans l'idée que je n'aimerai certainement pas l'écriture de ces bouquins.
Pour conclure, je suis certaine que ce livre avait un potentiel énorme, car l'univers est juste incroyable! Et je ne peux qu'applaudir l'imagination de l'auteur. Seulement, il est dommage qu'il ne fasse que si peu de page, il aurait mérité d'être approfondi. J'ai par ailleurs découvert une nouvelle maison d'édition Envolume qui vaut vraiment le coup d'oeil et que je remercie de m'avoir permis de découvrir ce roman (ainsi que Babelio comme toujours), qui je suis sûre et j'espère plaira à d'autres lecteurs !
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Ouvrir « Vapeur Girl » d'Igor Quézel-Perron, c'est d'emblée se confier à la première de couverture dessinée en traits perfectionnistes par Louise Hourcade. L'invitation est belle, tant les couleurs vives encensent déjà de la littérature haut de gamme. L'écriture est un miracle à l'aube-née. Cette histoire d'un entre-monde fantastique fait la part belle à des êtres floutés en mythologique physionomie. Les descriptions magnifiées sont des poèmes à ciel ouvert. « Il construira plus qu'un ménage, il bâtira un témoignage pour le monde, une cellule d'amour si forte qu'elle rejaillira sur ses concitoyens. »Plus qu'une histoire à l'énergie magnétique, c'est une promesse d'un film au grand devenir. Les évènements se déroulent en version 3D. le lecteur vit à 100 à l'heure, pris dans un tourbillon il franchit d'un bond ce monde parallèle où la part d'ombre cache la pureté telles les poussières sous un tapis. le lecteur n'est pas dupe. La reine E176, machiavélique, outrancière est le versant noir. A contrario Arpée, divine est essence et volupté. Ogir le RoiDe fou d'amour pour cette dernière est de loin le personnage le moins fantasmagorique. Il partira sur ordre de la reine « C'est une recherche et un voyage initiatique, les pas trouvent avant de chercher. » Cette fable qui, sous des airs mythiques et paraboliques exprime la contemporanéité de nos plausibles fantasmes. Deux mondes s'affrontent. Ne sont-ils pas l'écho de nos contradictions ? Une dualité cornélienne en puissance ? le lecteur est sonné, époustouflé par la qualité verbale de l'auteur dont les mots naissent de suite au bout de ses doigts. « Arpée regarde le bracelet tissé dans des lanières d'écorce d'arbre-pluie. » A contrario, Igor Quézel-Perron s'amuse et propulse tel un levier le lecteur vers des champs de lectures imprévisibles et surnaturels. le summum est incontestablement dans cette puissance créatrice que le lecteur saisit à pleines brassées lumineuses. « Pour leur montrer qu'avec des sentiments tout simples, quelques projets, l'ouverture aux autres, la charité, on peut emmener loin le monde dans les plus belles carrières de l'humanité. » « Vapeur Girl » est original, percutant parfois, son étrangeté en fait une richesse rare. Les sublimes illustrations en pages finales de Louise Hourcade sont incontournables et un pur enchantement. Publié par les belles éditions « Envolume » « vapeur Girl » mérite le bandeau rouge d'un futur Grand Prix.
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Je ne recommande que très rarement des livres à lire mais celui-là est tellement remarquable, plein d'imagination et de créativité, dans le style et l'inventivité sur les mots autant que dans le récit. Une très grande qualité littéraire et un vrai divertissement. Jubilatoire!
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"Vapeur Girl" de Igor Quézel-Perron est un roman fantastique très déconcertant qui déborde d'originalité, de créativité et de poésie. le début a été assez laborieux : difficile d'appréhender cet univers riche et complexe, entre onirisme et réalisme, avec tous les termes inventés et rarement expliqué. Mais la lecture devient vite addictive, on a envie d'en découvrir plus sur la technologie, la mythologie et les complots politiques et religieux qui sont au coeur du royaume d'Anchise. L' univers coloré et sanglant créé par l'auteur est régi par le hasard, absolument tout peut arriver sans qu'on s'y attende et le lecteur ne peut être que témoin impuissant de ce qui arrive aux personnages. L'auteur reprend à sa façon la course à la popularité sur les réseaux sociaux et autres médias de nos jours et en pointe du doigt les dangers et conséquences. En bref, une lecture très particulière qui ne plaira pas à tout le monde, il ne faut pas hésiter à s'accrocher au début pour découvrir une plume poétique porteuse d'un message dénonciateur.
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tenue en haleine pendant quelques nuits avec le plaisir d'un texte dense et bien mené, de belles images et surprises au décours d'une page , de la poésie et quelque part un peu du monde de l'enfance
Vapeur Girl se promène dans une cité idéale où le virtuel nous évoque étrangement les travers dans lesquels notre société connectée est entrain de se fourguer.
Grace au talent de Igor Quezel Perron chaque personnage en quelques traits de stylo se met à vivre et exister à part entière, nous passons de l'enchantement à l'horreur au fil des pages , jusqu'au dernier moment le lecteur surpris par le dénouement ne restera pas tranquille .
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