AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 180 notes
5
5 avis
4
9 avis
3
7 avis
2
2 avis
1
1 avis
Les erreurs médicales suite à l'inversion de dossier à cause d'homonymie sont choses assez courantes dans la profession. Ainsi, un patient Martin Henry se voit annoncer une maladie du coeur en phase terminale alors qu'il se porte bien.

Ce dernier va en profiter pour faire un dernier voyage au Canada en compagnie de son épouse à qui il épargne la mauvaise nouvelle. Il a envie de voir les baleines qu'on montre aux touristes. Voilà les dés sont jetés pour une question de loi des probabilités. 

Evidemment, le périple ne sera pas sans imprévue qui gâche parfois un peu la vie. Pour autant, nos personnages vont essayer d'évoluer dans la joie et la bonne humeur. C'est une BD comédie qui respire le feel-good presque dégoulinant mais avec ce qu'il faut de retenue.

Une loi de probabilité décrit le comportement aléatoire d'un phénomène dépendant du hasard. C'est vrai que le hasard fait parfois bien les choses. On ne peut pas toujours tenir compte de cette loi car les variables sont toujours aléatoires. Il faut aller au-delà des théories mathématiques et se laisser bercer par les aléas de la vie. C'est ce qu'il convient de retenir de cette lecture de BD.
Commenter  J’apprécie          830
On a souvent des projets, des envies, mais on repousse…
-
Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Son édition originale date de 2023. Il a été écrit par Pascal Rabaté, dessiné et mis en couleurs par François Ravard. Il comprend quatre-vingt-quatre pages de bande dessinée. Ces deux créateurs avaient précédemment réalisé ensemble Didier, la 5e roue du tracteur (2018)

Monsieur Martin Henry, un quadragénaire, peut-être quinquagénaire, attend paisiblement dans la salle d'attente du docteur Guarot, en lisant une revue, pendant qu'une femme pianote sur son portable et qu'un enfant dessine sur une table basse. Il relève un instant la tête, marquant une pause dans sa lecture, et sourit discrètement en voyant un oiseau sur une branche, à côté de son nid, de l'autre côté de la fenêtre. le médecin ouvre la porte de son cabinet et appelle le prochain à passer : Monsieur Martin Henry. Ce dernier se lève en indiquant qu'il est en avance, ce que le médecin réfute. le médecin s'assoit à son bureau et consulte la fiche de son patient sur l'écran de son ordinateur. Il se met une main devant le nez en fermant les yeux. Puis il annonce directement les nouvelles, sans en atténuer la brutalité : les résultats des examens sont arrivés et monsieur Henry en a pour trois mois au plus. le patient ne comprend pas : trois mois de quoi ? le docteur précise : trois mois à vivre, et il est large. Henry reprend : c'était un examen de routine, juste un contrôle. le médecin rentre dans les détails : le coeur est totalement usé, l'aorte est foutue et une greffe est impossible. Il raccompagne le patient à la porte, et le laisse aux bons soins de la secrétaire. Celle-ci indique que ça fera soixante-dix euros par chèque, ils ne prennent pas la carte bleue car la machine a rendu l'âme. Les machines sont programmées pour claquer dans les pattes des humains. On parle d'évolution, mais est-ce vraiment un progrès ?

Monsieur Henry règle son dû, et sort calmement, les mains dans les poches de son blouson. Il croise un monsieur qui arrive en courant, essoufflé. Ce dernier s'excuse auprès de la secrétaire : il est en retard, mais en même temps on n'a pas idée d'installer un cabinet de cardiologie au quatrième sans ascenseur. Il donne son nom : Henri Martin. La secrétaire relève la proximité avec le nom du client précédent. Ce dernier prend un instant sur le palier pour retrouver son calme, et il descend. Dans le cabinet, monsieur Martin s'excuse : il était prématuré de trois semaines, et c'est la seule fois où il n'est pas arrivé en retard. Il demande s'il doit se mettre torse nu. le docteur consulte sa fiche sur l'écran de son ordinateur. Il prend conscience de sa bévue et se lève soudainement. Il ouvre la porte et interpelle sa secrétaire en lui demandant si le patient d'avant est parti : il lui demande de l'appeler sur son portable et de se dépêcher. Elle s'exécute, mais elle tombe sur sa messagerie. le médecin décide de lui courir après pour le rattraper. La secrétaire s'enquiert du patient dans le cabinet : il répond de le faire patienter, de toute façon il est condamné.

Une histoire simple et linéaire se résumant en très peu de mots : une erreur de diagnostic incite un homme un peu empâté et débonnaire à faire le voyage au Québec avec son épouse, maintes fois remis à plus tard, pour aller voir les baleines. Ils croisent à plusieurs reprises un autre touriste français, importun mais pas méchant, et ils doivent composer avec une série de désagréments d'une banalité affligeante, sans importance. La narration visuelle participe de cette bonhomie tranquille : factuelle et dépourvue d'agressivité ou de sensationnel, avec une forme de légère simplification qui rend les dessins immédiatement lisibles, mais sans sacrifier aux détails. le parti pris pour la mise en couleurs renforce encore l'impression d'ordinaire, presque sans relief, avec des teintes de bleu délavées, charrette, fumée, gris de lin, pervenche, pastel. Voilà une narration visuelle pleine d'humilité, se mettant comme en retrait, pour ne pas se faire remarquer, humble et effacée. Un récit réalisé par deux artisans qui ne payent pas de mine, qui ne font pas de vague, mais qui ne s'excusent pas non plus.

Il reste au plus trois mois à vivre à Martin Henry, et celui-ci ne semble pas plus affecté que ça par cette annonce. Il ne s'emporte pas, il prend l'information avec calme. le lecteur le regarde attentivement dans son fauteuil avec son écharpe de laine, purement utilitaire, dépourvue de tout signe remarquable. le personnage se laisse tenter par un moment de déni, juste le temps de trois cases, avec deux gestes de la main, très mesurés, sans hausser la voix. Et c'est tout : pas de colère, pas de marchandage, pas de dépression, tout au plus un ou deux moments d'abattement. C'est comme s'il passait immédiatement à l'acceptation. le lecteur observe juste ce moment de pause sur le palier après avoir refermé la porte du cabinet du médecin. Ah si, il arbore un air maussade le temps de trois cases en pages quatorze et quinze. En fonction de sa relation avec la maladie d'une manière générale, avec le cancer éventuellement, le lecteur peut éprouver des difficultés à retenir une réaction irrépressible face à cette injustice de la vie, face au manque total d'empathie du docteur absolument dépourvu de tact et de prévenance, la froideur toute professionnelle de la secrétaire qui demande le paiement, sans une pensée pour l'éventuelle souffrance de ce patient. Il pourrait avoir envie de secouer Martin, quasi léthargique, ou exiger le minimum humain de compassion chez ces professionnels du soin. Il se rassérène un tantinet en voyant la sollicitude d'un collègue de travail qui l'invite à venir voir le match au bar du coin après le boulot, mais qui ne peut pas deviner la terrible nouvelle qui a frappé Martin.

Dans le même temps, le récit exhale une saveur bien à lui, rendant impossible toute risque d'insipidité. La gentillesse du regard de Martin Henry le rend immédiatement sympathique et agréable. L'absence de colère le rend facile à vivre : il ne s'en prend pas au médecin, encore moins à la secrétaire. Il prend sur lui et épargne cette charge à son épouse. le lecteur envie la profonde tendresse qui existe entre elle et lui : une affection née de nombreuses années d'intimité, sans éclat, sans l'intensité de la passion, mais avec la solidité confortable et inestimable de nombreuses années vécues ensemble à s'épauler l'un l'autre, sans compétition ou confrontation, dans la compréhension et le réconfort mutuel. Les gestes affectueux prévenants attestent de cette connivence apaisée et constructive. Une fois acclimaté au caractère placide Martin Henry, le lecteur sait détecter ses réactions, il lit mieux les expressions de son visage. de petits changements qui pouvaient sembler presque insignifiants deviennent très parlants quant à son état d'esprit : un sourire en regardant l'affiche derrière son poste de travail (la queue d'une baleine sortant de l'eau, avec le mot Québec en dessous), le haussement du sourcil gauche en serrant la main de Séraphin Lanterne (un importun d'une rare ingénuité), les commissures des lèvres un tout petit peu affaissées (signe d'une contrariété qui le touche), le regard dans le vague (signe de son esprit qui vagabonde certainement en pensant à sa fin), etc. Il peut aussi s'agir d'une posture corporelle comme les bras croisés, en signe de protection ou de refus de réellement s'impliquer dans une conversation. Etc.

S'il est d'un calme remarquable en toute circonstance, Martin Henry n'est pas mort intérieurement sur le plan émotionnel. Il paraît globalement imperturbable malgré l'annonce de sa mort très proche, pour autant il y réagit en agissant. Il ne se lamente pas, ni ne nie l'évidence : il se décide à faire ce qu'il a toujours repoussé en pensant qu'il en aurait le temps plus tard. Là encore, la narration visuelle semble sans relief, et pourtant quand il prend un instant de recul, le lecteur se rend compte qu'elle l'emmène dans des endroits divers et variés : un cabinet de docteur, des cubicules de bureau sur un plateau ouvert, dans un avion à côté d'un ronfleur impénitent, devant le tapis pour attendre des bagages qui ne viennent pas, sur des trottoirs verglacés, dans un voyage en car, sur une terrasse improbable jouxtant un cours de golf, dans l'embouchure du Saint Laurent, en forêt avec même le passage de deux orignaux. le scénariste contribue également à la couleur locale avec des termes et des expressions canadiens : papillon (circulaire), par le saint calice, votre blonde (votre épouse), se prendre une brosse (se prendre une cuite), niaiser (tergiverser, languir). Ils font usage de deux références culturelles : La ballade des gens heureux (1975), de Gérard Lenormand (1975-), et plus inattendu un hommage à un personnage de Georges Rémi. À l'aéroport, Martin Henry, accompagné par son épouse, se fait percuter par Séraphin Lanterne, au point qu'ils tombent tous les deux par terre le second sur le premier. L'hommage est transparent : Séraphin Lampion (créé en 1956), appelé Monsieur Lanterne par Bianca Castafiore, dans les aventures de Tintin. le lecteur perçoit un second clin d'oeil alors les époux Henry regardent un Derby Demolition, évoquant la dernière épreuve du rallye automobile organisé par Lampion, président du Volant Club, dont la dernière épreuve se tient au château de Moulinsart (mis à part le cochon qui vole). Par comparaison, le lecteur en vient à considérer Martin Henry comme un homme sage, mesuré, capable de prendre le recul nécessaire en toute situation, toujours animé par une pulsion de vie qu'il a appris à canaliser. La dernière scène dans l'hôpital apporte un éclairage différent sur Séraphin Lanterne, amenant le lecteur à reconsidérer son comportement, peut-être une forme de sagesse au regard des aléas de sa vie.

Une bande dessinée faite pour être vite lue, sans prétention, avec des auteurs d'une grande humilité. Mais aussi un personnage principal qui reste longtemps à l'esprit, son apparente apathie apparaissant comme être de surface, de nombreux éléments visuels et comportementaux, amenant à y voir une forme de sagesse paisible remarquable, une acceptation des difficultés de la vie, et une capacité remarquable à s'y adapter. Un modèle.
Commenter  J’apprécie          310
Que feriez-vous si vous appreniez qu'il ne vous reste que 3 mois à vivre ?
C'est ce qui va arriver au personnage principal, qui venait juste faire une visite médicale de contrôle.
Choisiriez-vous de tout envoyer balader, de vous libérer d'un quotidien pas toujours fantastique et de vivre quelque chose de fabuleux avant qu'il ne soit trop tard ou renonceriez-vous tout de suite au reste de votre vie car à quoi bon ?
Cette bande dessinée est assez drôle, car rien de va se passer comme prévu pour notre pauvre héros...mais c'est aussi ça la vie, des imprévus, des galères, des accidents, des coïncidences...et au final ça donne une bande dessinée caustique et optimiste.
Commenter  J’apprécie          308
Quelle était la probabilité que je tombe sur ce livre dans les rayonnages si bien fournis de la Bibliothèque de la Cité des Sciences?

Et quelle est la probabilité que messieurs Henri Martin et Martin Henry aient des rendez-vous l'un à la suite de l'autre dans un cabinet de cardiologie ?
Voici le point de départ de toute cette histoire. En raison d'une inversion de dossier, ce brave monsieur Martin Henry va voir sa vie bouleversée. Sa petite vie bien tranquille, bien sage peut-elle continuer indéfiniment comme ça, enfin indéfiniment...3 mois tout au plus.

Et vous, si il vous restait 3 mois à vivre, que feriez-vous ? Vous attendriez tranquillement dans votre canapé ou vous vous lanceriez dans la réalisation de votre plus grand rêve ?

Dans ce très beau roman graphique, Pascal Rabaté et François Ravard nous offre un beau moment de lecture au côté de ce bon Martin et de sa femme.
J'ai apprécié le scénario, qui en partant d'un sujet difficile, la mort, nous emmène dans une comédie pleine de tendresse.
La couleur et le dessin sont également une belle réussite selon moi et pour beaucoup dans la réussite de l'ouvrage.

Et le clin d'oeil à Hergé avec ce personnage de Séraphin, assureur gentil mais maladroit et un peu collant est une belle trouvaille.
Commenter  J’apprécie          160
Une quatrième de couverture qui vous parle de Hergé et Jacques Tati. Avec deux cases tout en hommage.
Quelle probabilité de vouloir lire ce livre après tout ça? Forte je dirais même si le thème, vivre à fond quand il vous reste trois mois, n'est pas des plus réjouissant.
Et de fait, on navigue beaucoup plus entre les gags, les couacs comme si Fortuna prenait de looooongues vacances, que dans le nostalgique-tragique. Un peu trop convenu et facile ai-je trouvé (mais absolument pas plombant). Au final on se demande juste, à lire l'ouvrage, ce que nous ferions s'il nous restait 3 mois.
Commenter  J’apprécie          130
Henri Martin est victime d'une erreur médicale pour cause d'homonymie : son médecin lui annonce qu'il lui reste que 3 mois à vivre, alors que pas du tout ! Henri va alors prendre des décisions pour réaliser peut-être un rêve.
Une BD qui se aisse lire avec plaisir. Il y a un peu d'humour avec des situations cocasses, de la réflexion autour des questions "Que ferais-je si je n'avais que 3 mois à vivre?", "le dirais-je à mon conjoint?", "que valent ses 3 mois sur toute une vie?".
Le dessin est simple et expressif, sans être exceptionnel. Sauf la couverture que je trouve assez incroyable, mais en décalage avec le contenu en terme de finition. le choix du bleu comme unique couleur me laisse une impression de froid dont j'ai du mal à me départir. Alors ça colle bien au côté mélancolique de l'atmosphère, à l'ambiance avec cette "mort" qui plane, mais c'était un peu trop pour ma part.
Bref, une bonne lecture, avec du sens, mais qui ne me laissera pas un souvenir éternel.
Commenter  J’apprécie          110
Quelle situation cocasse entre Henri Martin et Martin Henri. le médecin a deux patients avec des homonymies. L'erreur se comprend. Mais voilà qu'il annonce au mauvais patient qu'il lui reste 3 mois à vivre. Par conséquent, il part en ayant un objectif en tête : réaliser son rêve. Il a toujours voulu voir des baleines. Avec son épouse, ils partent au Canada. L'aventure ne se fait sans heurts. Sur le chemin, Martin Henri rencontre un grand maladroit qui lui fait râter les belles choses. Il a du rester trois semaines à l'hôpital car il ne pouvait plus marcher. Sur le bateau devant lui, l'homme imposant lui gâche la vue. Rien ne se passe comme prévu. Par chance, l'épouse échange avec le médecin qui l'a rassure. Tout va bien, la vie va continuer.

Quand on voit la couverture, on s'attend à une série de rebondissements plus incroyables et onirique les uns des autres. Au final, on est avec quelque chose d'assez gentillets et sympathique. Rien de très sexy et palpitant. On lit tranquillement, sans angoisse l'histoire d'un couple plein de tendresse et d'attachement. Une petite pointe d'humour nous prête à sourire simplement. Un brin d'humanisme parfois fait du bien à lire. le dessin de François Ravard est arrondi, réaliste et très chaleureux. le choix de la monochromie bleu apporte beaucoup de douceur et de délicatesse. La bd n'est pas mémorable. Néanmoins, elle offre une bulle de gentillesse et de tendresse. Parfois, c'est assez pour justifier un petit voyage dans le 9e art.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          100
olalala quelle grosse daube, j'ai rarement lu un bd aussi nulle, l'histoire d'un toubib qui se trompe de patient et qui dit à un autre qu il va claquer dans moins de trois mois, alors triste il sa barre avec sa femme pour voir les baleines au moins une fois dans sa vie... le toubib conscient de sa bévue quitte son bureau et se prend sur la coin de la tronche l'autre patient qui voulait en finir avec la vie en sautant par la fenêtre....il y avait portant matière, la trame était bien (le toubib qui se trompe de patient) mais c'est hyper mal narré et franchement tarte à la crème!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          100
Quelle est la probabilité que votre médecin se trompe de dossier et vous annonce le diagnostique d'un autre patient ? Proche de zéro pour ne pas dire nulle sauf si vous portez un patronyme très répandu comme Durant, Dupont ou Martin.

C'est ce qui arrive à Monsieur Martin à qui on annonce, sans ménagement, qu'il n'en a plus que pour quelques mois à vivre. Mais c'est une erreur de patient que le médecin, surchargé, n'a pas vu venir. Mais comme tout peut s'arranger, le médecin s'aperçoit de son erreur et tente de rattraper M. Martin mais dans sa course poursuite, il se retrouve à chevaucher un piano et prend un autre patient (le M. Martin qui a le mauvais pronostic et qui lu celui-ci sur l'ordinateur du médecin ) sur la tête, ce qui le plonge dans le coma. Les probabilités s'acharnent sur le premier M. Martin...

Se croyant perdu, il va chercher à réaliser un de ses vieux rêves : voir les baleines au Canada. Il l'annonce à sa femme, professeur de mathématiques.

Quelles sont les probabilités pour que le voyage se passe bien, sans mauvaise surprise ? Théoriquement nulles. Ce ne sera pas le cas pour M. Martin et une série de quiproquo va s'en suivre, exaspérant ce pauvre M. Martin. Un sympathique canadien va s'immiscer dans leur vie et dans ce que M. Martin prend pour son dernier voyage.

Quelle est la probabilité pour que cette histoire se termine bien ? Quel sera l'élément déclencheur pour que M. Martin apprenne la vérité ?

L'histoire est agréable à lire, on suit avec plaisir et émotion la famille Martin dans son voyage. On se doute qu'il y aura un revirement de situation, du moins la probabilité est non négligeable mais dans un scénario BD , on ne sait jamais.

Le graphisme est simple. J'ai trouvé judicieux le fait de n'avoir qu'une couleur déclinée tout au long du récit, le choix du bleu donne une ambiance assez éthérée. J'ai beaucoup aimé le visage lunaire de M. Martin, en contraste avec celui épanoui du troublion canadien.

J'ai beaucoup aimé cet humour décalé et le fait de traiter sur le ton de l'humour une situation qui serait tragique pour le moindre d'entre nous.

Quelle est la probabilité de passer un bon moment avec cette lecture ? À vous de voir...
Commenter  J’apprécie          103
Ce récit part sur une erreur terrible d'un médecin qui confond deux de ses patients : deux Henri Martin, l'un condamné à mourir dans les 3 mois d'un problème cardiaque et l'autre en bonne santé. Malheureusement c'est le second qui se voit annoncer sa mort inéluctable.
Ce dernier décide alors de tout plaquer pour aller au Canada avec sa femme voir les baleines… comme un dernier adieu à la vie.
Un récit plutôt sympathique et loin d'être un récit dramatique (malgré le sujet) ; l'histoire est d'ailleurs parsemée de petits traits d'humour, d'un homme un peu balourd et d'un Henri Martin très malchanceux.
Le récit n'est pas trépidant, les personnages sont plutôt banals mais l'histoire se lit avec intérêt en se demandant que va-t-il advenir de ce pauvre Henri Martin ?… et pour finir, le dessin est à l'image du récit. Un trait simple, une colorisation minimaliste (mais qui va très bien avec le récit) et donc un ensemble agréable. Bref, un livre simple et sans fioriture, pas très marquant mais sans ennuie.
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (315) Voir plus



Quiz Voir plus

harry est fou

comment s'appelle le perroquet?

gorge
fred
chouette
madison
harry
pèrio
foxy
ric
alfonse

4 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Pascal RabatéCréer un quiz sur ce livre

{* *}