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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pascal Rabaté est un grand nom de la BD française contemporaine. Et pourtant, je crois bien n'avoir jamais lu aucune de ses oeuvres. C'est maintenant chose faite avec Sous les galets la plage.

Si le titre vous dit quelque chose, ne cherchez pas. C'est un détournement de l'un des slogans de mai 68. Et ce titre est peut-être annonciateur des événements qui vont survenir plus tard. Parce que pour l'instant, dans la BD, nous sommes en 1962. Albert et ses deux copains, tous trois issus de bonnes familles aisées, se destinant à des études prestigieuses, finissent l'été seuls dans les maisons secondaires de leurs parents, dans un village au bord de la mer. Ce dernier été avant leur entrée en fac s'annonce être le moment parfait pour se laisser aller, d'autant que leurs parents ne sont pas là et que les caves de leurs maisons sont bien remplies ! C'est sans compter sur une rencontre qui bouleversera les choses.

Je vais être honnête avec vous, je n'ai pas trop aimé (d'où ma note), mais je reconnais que cette BD peut plaire à beaucoup de monde. Nous sommes ici face à un regard sur la société de l'époque. Nous avons d'un côté ces trois jeunes hommes dont la voie est toute tracée par leurs parents, lesquels ne laisseront rien se mettre en travers de leur chemin. Il faut rester dans le rang, faire honneur à la famille et à leur nom, même en dépit de ce que ces jeunes veulent vraiment. Et nous avons, de l'autre côté trois autres personnages avec lesquels la vie n'a pas été tendre et qui ont trouvé un moyen, certes malhonnête, de vivre, de se dresser contre cette haute société à laquelle tout réussi sans efforts. L'idée est intéressante, mais j'ai eu du mal à accrocher à la façon dont elle a été traitée.

Et les dessins ne m'ont pas trop aidée non plus. le style de Rabaté n'est pas de ceux que j'affectionne particulièrement. C'est sombre, brouillon, comme si c'était dessiné à la va vite. Je n'aime pas ce genre de dessins.
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Je reste sur ma faim avec ce Rabaté. Malgré un sujet intéressant et une introduction qui fonctionne bien, le tout est très mou et assez long et répétitif. le titre tire en longueur et tourne en rond je trouve.
Il y a certes tout le contexte social de l'époque avec ce titre qui fait écho à un slogan de Mai 68, mais même cet aspect n'est pas traité finalement et si on ne connait pas le slogan, on passera de facto à côté de ce clin d'oeil.
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J'ai découvert cette BD avec l'intention de plus avancer dans ma découverte de Pascal Rabaté, auteur dont je n'ai pas lu tant de livres et avec lequel je n'ai pas tant d'atomes crochus que cela. Mais j'essaye, et ce nouvel opus me semble aller dans la lignée de ce que j'ai lu auparavant : bien mais qui ne me touche pas non plus énormément.

Cette histoire fleurant bon avec les idées qui exploseront sous mai 68 et qui se développent ici dans un village balnéaire sujet au rapports de forces entre anarchistes et bourgeois bien ancrés dans leurs époques. C'est une sorte d'instantanée des idées de l'époque, l'explosion d'une jeunesse plus attirée par la liberté, les stigmates d'une guerre pas si lointaine et des idées bien réacs sur les colonies ou l'argent. C'est par la propriété (et donc le vol, dixit Proudhon) que tout se jouera : on attaque les valeurs fondamentales d'une société qui se croit supérieure et investie de tout. Mais l'histoire développe surtout une histoire d'amour qui fleure bon la jeunesse romantique qui tente d'échapper à un monde vieux et réactionnaire. C'est mignon et bien amené, même si il manque un petit quelque chose pour que ce soit plus impactant à ce niveau.

Pascal Rabaté aime créer des situations dans lesquels les mots sont superflues et les discussions passent avant tout par l'économie de mot. Cependant, cela conduit assez facilement à des échanges parfois trop simples à mon gout, ou des situations dont la résolution est un peu rapide à mon gout, comme lorsque les jeunes s'embrouillent suite à la photo. de fait, j'ai trouvé que l'ensemble était parfait au niveau de l'ambiance, de la façon dont les choses s'emmêlent dans une même trame qui parle plus d'une époque que de ses personnages, mais en même temps j'étais un peu trop détaché de l'histoire et des personnages. C'est, semble-t-il, quelque chose qui m'arrive souvent avec l'auteur. Je ne sais pas si cela vient de l'économie de dialogues qui me conduisent parfois à combler les bancs par mon imagination, et à avoir l'impression que les personnages sont distants, ou si c'est plus que j'ai du mal avec la façon dont il les conduit dans le récit.

En somme, une BD qui est bonne, même très bonne je pense, et qui me touche moins qu'elle ne pourrait. En tout cas je vais continuer à lire l'auteur, histoire de me faire mon avis.
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