L'Énorme Enquête

L' Enorme Enquête ou Enorme Galéjade?

Commissaire et Inspecteur doivent résoudre une bien étrange affaire : un garde forestier a été retrouvé mort "debout" un couteau dans l'abdomen ... le défi est lancé la galéjade peut commencer.
Alliant loufoquerie, ironie et dérision, la narration déjantée associée à un dessin très sobre en noir et blanc confère à cette BD une allure d'O.V.N.I
L'humour à tout prix suffit il à séduire un lecteur? Cela n'a pas été mon cas mais je serai prête à parier que les auteurs Yann Rambaud et Lorrain Oiseau ont du "s' éclater" en concoctant cet album . N'est ce pas là l'essentiel?

Un grand merci aux éditions Delcourt pour ce partage via Netgalley
#LÉnormeEnquête #NetGalleyFrance !

Un garde forestier est retrouvé mort, un couteau planté dans la poitrine. Inspecteur et commissaire mènent alors l'enquête.
Absurde, c'est le premier mot qui me vient en tête en refermant ce livre. Juste absurde. Difficile de le qualifier autrement. le récit enchaine blagues et jeux de mots, les personnages sont idiots. J'avoue avoir parfois souri, sans pour autant adhérer au tout. Attention, je n'ai pas détesté, mais j'avoue que je ne m'attendais pas à çà. L'histoire est secondaire, juste prétexte à placer des bons mots.
Côté dessins, le noir et blanc est sobre avec ce qu'il faut de détails sans pour autant noyer le lecteur dans des planches illisibles. le résultat est plaisant, même si je trouve les personnages un peu difficiles à différencier les uns des autres.
L'énorme enquête est un album un rien déroutant, rempli d'absurdité, avec un humour qui ne plaira pas forcément à tous.

Un homme est retrouvé mort figé dans le pétrole, debout, un couteau dans la poitrine. Nos inspecteur vont mener leur enquête. Une affaire pas comme les autres
Je n'ai pas du tout adhéré.
J'ai trouvé les graphismes trop simples, pas assez clairs. Les traits des personnages sont peu marqués. Je regrette que ça soit en noir et blanc.
Je n'ai pas tout adhéré à l'humour absurde. L'histoire n'a ni queue ni tête.
C'est une déception.

Ambiance polar pour un démarrage ultra classique : une scène de crime (épouvantable semble-t-il) , deux enquêteurs horrifiés procédant aux premières constatations ;mais ,très vite, on passe de Colombo ou Ellroy , à la « Cité de la peur » . Situations parodiques , personnages improbables ,dialogues oscillant entre le délirant et l'absurde ( Dieu s'appelle Gaufrette …le saviez-vous ?) l'effet comique étant renforcé par le contraste avec un dessin raide , gris , évanescent . J'avoue m'être bien amusé par moment mais il faut reconnaître que le scénario n'est que prétexte à « vannes » burlesques ce qui à la longue peut être lourd et lassant. Il faudra donner plus de corps au scénario.et tempérer un peu l'esprit potache pour passer au niveau supérieur.

"Panier piano panier piano", c'est avec ce virelangue* à la cadence rythmée que je me suis plongé dans l'univers déjanté de "L'Énorme Enquête". Préparez-vous à un voyage hors normes où le polar côtoie l'absurde, et où chaque page réserve son lot de surprises.

Dès le départ, j'ai été déstabilisé par cette ambiance totalement décalée, mais rapidement, j'ai été happé par l'intensité de l'histoire. L'humour absurde trouve son charme dans son côté déroutant, et même si l'album est un festival de fous rires, il parvient quand même à fasciner par son originalité. Lorrain Oiseau navigue entre "Les Nuls" et "Fabcaro", forcément je suis client, simplement MERCI !

Graphiquement, c'est un régal ! le travail de Yann Rambaud, avec ses nuances de gris et son style réaliste, donne à l'ensemble une atmosphère singulière, parfois proche d'un roman photo. Chaque illustration contribue à renforcer l'étrangeté de cette histoire et à plonger le lecteur dans un univers où tout est possible.

En conclusion, cette BD est une véritable pépite pour les amateurs d'humour décalé et d'aventures loufoques. Si vous êtes prêts à embarquer pour un voyage hors du commun, passez voir le dealer d'Apéricubes de ma part (surtout ne prenez pas ceux au cumin) pendant que je crie au génie sur un air de "Soirée Disco" de Borris.

P.S : Je tiens à rassurer ma famille, je n'ai pas fait d'AVC. Si vous ne comprenez rien à ce dernier paragraphe, courrez chez votre libraire !

*Un virelangue est une locution à caractère ludique, caractérisée par sa difficulté de prononciation ou de compréhension orale, voire les deux à la fois. Ouais j'aime bien vous apprendre des trucs.
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D'emblée l'accroche des éditions Delcourt annonce la couleur : « Tous les éléments sont réunis pour une Énorme Enquête plongée dans l'absurde, dans la lignée des Nuls. » Et le moins que l'on puisse dire c'est que cette enquête ressemble effectivement davantage à La Cité de la Peur qu'à du polar pur jus façon Scorcese ou de Palma.

Adeptes d'intrigues tarabiscotées passez votre chemin, ici vous aurez surtout le droit à une succession de gags où l'improbable côtoie l'absurde, et ce aussi bien dans les situations que dans les dialogues. À commencer par les enquêteurs surnommés simplement Inspecteur et Commissaire (mais l'on croisera aussi FBI et bien sûr l'inévitable Tueur).

Autant je considère le film des Nuls, La Cité de la Peur, comme un joyau d'humour absurde et déjanté ; autant j'ai eu un peu plus de mal avec cette BD. Certes difficile de ne pas sourire devant l'imagination débridée de Lorrain Loiseau, mais force est de constater que l'ensemble manque cruellement de cohésion et de profondeur.

J'ai aussi eu du mal avec le dessin hyper simpliste de Yann Rambaud, notamment concernant le manque d'expressivité des personnages. Que le dessinateur joue sur les différentes teintes de gris n'a rien de rédhibitoire, en revanche j'aurai vraiment apprécié qu'il accorde plus de soins à ses personnages.

Nul doute que les auteurs ont dû s'éclater pour nous concocter cet album (jusqu'à la dernière page, ils jouent avec les codes). Merci à eux pour cet instant de bonne humeur mais je reste tout de même sur ma faim au niveau de l'intrigue épaisse comme une feuille de papier toilette bon marché.
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Débile à souhait, dans la même veine que les différents Fabcaro et, surtout, de "La Classe américaine", les personnages principaux ressemblent étrangement à Dustin Hoffman et Robert Redford par ailleurs, serait-ce volontaire ?
Bon, que dire de plus hormis "monde de merde " ?
Georges Abitbol aurait adoré.