Citations sur Inspecteur Rebus, tome 1 : L'Étrangleur d'Édimbourg (33)
- Dis-moi, Jim, t'es bien journaliste? Rassure-moi, t'as pas pris une retraite anticipée ou t'es pas devenu ermite? Il y a des cas de demences séniles, dans ta famille?
- Ecoute-moi, Tom. Si la famille royale commet un crime, je serai le premier sur les lieux, sinon, en ce qui me concerne ces gens-là n'existent pas. Sauf dans mes cauchemars, en tout cas.
- Je te défends de faire quoi que ce soit. Pigé ? Si tu le préviens, je remonte et je t'enfonce ton téléphone dans le cul ! Pour le coup, tu pourras vraiment passer des coups de fil en interne. C'est clair ?
Rebus collectionnait les livres qu'il n'avait pas le temps de lire. A une époque, il lisait les livres qu'il achetait. Mais à présent le temps lui manquait tellement. Il fallait aussi reconnaître qu'il était devenu plus difficile, qu'il ne se forçait plus à lire un livre jusqu'au bout, que celui-ci lui plaise ou non. Maintenant, quand çà n'accrochait pas, il dépassait rarement la page dix. ça c'était pour les bouquins de salon. Les livres destinés à être lu avaient tendance à se retrouver dans la chambre, alignés par terre et rangés comme des patients dans la salle d'attente d'un médecin. p54
Sa fille...le résultat aléatoire d'un orgasme ponctué d'un seul cri, orgasme au cours duquel un spermatozoïde victorieux s'était faufilé à travers les sentiments pour franchir la ligne le premier.
John Rebus parcourait la jungle de la ville, une jungle que les touristes ne voient jamais
La vérité dépasse toujours la fiction, et personne n’est jamais totalement innocent.
Mais Anderson n’admettrait jamais que sa chère police était aux prises avec un véritable sac de nœuds. Pourtant il devait bien y avoir des indices, forcément. Rebus but son café et fut pris d’un vertige. Il se faisait l’effet du flic dans un mauvais thriller, et aurait volontiers lu tout de suite la dernière page pour mettre un terme à sa confusion, cette folie meurtrière, ce tournoiement dans ses oreilles.
Le ciel était sombre comme un opéra wagnérien, sombre comme les pensées d’un assassin.
Dehors, dans le crachin gris acier, il avait une partie à terminer.
L'arbitraire n'avait donc plus aucune place dans cette vie ? Non, aucune. Derrière les apparences irrationnelles se dissimulait le tracé net et lumineux d'un dessein. Derrière ce monde, un autre.