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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela fait combien de tomes que je te suis , Rebus ?
- 25.
Et je ne suis pas la seule...


Avant de commencer ce petit billet, sachez que le parlement écossais a parlé de reculer l'âge de la retraite des flics, afin que Rebus puisse encore enquêter longtemps ,de façon réaliste... On parle d'un personnage de fiction, qui apparemment, est tellement ancré dans le paysage écossais, qu'il en parait réel...
Car c'est ce qui ressort de ce roman (comme dans les tomes précédents), une impression d'immersion totale dans un commissariat . Une vraie enquête avec ses balbutiements, ses moments de stagnation, de recul, d'avancée brusque, de composition hasardeuse avec la loi, de franchissements de la ligne rouge, de policiers borderline, mais pas trop, de compromis entre ennemis -amis. La frontière est trouble entre le bien et le mal, et tout ce petit monde se fréquente à l'insu de leur plein gré...
Pour l'heure, Rebus est à la retraite , mais Rebus ne connait pas le sens du mot " retraite" et continue de fouiner pour notre plus grand plaisir. Donnant un coup de main à sa petite protégée, l'inspectrice Siobjan Clarke , chargée d'enquêter sur un flic auteur de violences conjuguales qui pourrait bien menacer tout son service.
Et c'est une des choses que je préfére dans cette série, c'est les rapports d'amitié et d'estime mutuelle qu'entretiennent Siobhan et Rebus. Des rapports, de vieux flic à jeune flic, de sachant à "apprenante" , presque des rapports pére/fille, à ceci près que Rebus a déjà une fille (et une petite fille).
Son vieil adversaire, le mafieux ( presque ) retraité, Cafferty, demande à Rebus de retrouver quelqu'un. ...
Et c'est parti dans un rythme un peu plan-plan...La "presque-fin" m'a un peu réveillée !
Le tout serait trop difficile à résumer,

Je conseille de commencer cette série par le premier tome " L'Etrangleur d'Edimbourg" , pour ne pas passer à côté des avancées de la carrière de Rebus, de sa vie privée, des rencontres ( rapports de force, inimitié avec ses collégues ), de ses problèmes de santé, etc...
Cette série est une longue balade dans les rues d'Edimbourg : ses pubs, ses pintes de bière, ses tourtes à la viande, ses truands, et sa bande-son (Rebus n'écoutant que des vinyls ).
Rebus le retraité le moins retraité de la littérature policière?
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John Rebus est un ancien militaire, puis un ancien flic. C'est donc un Polar et mon premier Ian Rankin. Comme il y a beaucoup de monde qui gravite ici, j'ai pris des notes pour situer chacun à sa place. Au temps PRESENT : John Rebus est appelé à comparaître… Ce qu'il s'est passé AVANT : C'est ainsi que se déroulent les faits… sachant que, personne n'échappe à la justice. Pas même John Rebus. Eh bien voilà. Bon, je reviens à mes notes. Brillo c'est le chien de John, on le cite souvent, c'est normal il est un fidèle compagnon. Puis, sa fille Samantha. Cafferty Morris Gerald alias big Ger un grand truand au repos lui demande de rechercher un type, Jack Oram lequel a disparu. Tommy Oram est son fils. Andrew, le bras droit de Cafferty qui est handicapé. Laura Smith correspondante aux affaires criminelles. Alan Fleck le sergent. Siobhan Clarke inspectrice, Christine Esson coupe au carré à la Jeanne d'Arc et Ronnie Ogilvie, Debs la caissière. Elisabeth et Frazer Makenzie qui lui, a repris l'affaire Cafferty. Michaël Leckie assistant avocat. Malcom Fox inspecteur qui lutte contre le crime organisé. Puis Francis Haggard, le flic accusé de violences domestiques ; bref, il frappe sa femme et c'est là que l'histoire commence. Francis témoigne des faits de violence perpétrés par ses collègues des forces de l'ordre à Edimbourg. Il dit qu'il a perdu les pédales, victime lui-même des brimades et de l'emprise de son chef, Alan Fleck. Tout ça chamboule l'unité du commissariat de Tynecastle. Et, au fait, qu'est-il arrivé à Tony Barlow ? Francis Haggard avait-il comme qui dirait : Un cimetière dans le coeur ? C'est enlevé. On ne s'ennuie pas une seconde et en plus c'est bien écrit. J'aime beaucoup Rebus, tant mieux, c'est le personnage principal, mais j'aime bien aussi l'inspectrice Clarke qui reste bien droite dans ses bottes. Merci à Babelio pour cette opération masse critique et aux Éditions du masque. C'est une série, j'y reviendrai donc, avec plaisir.
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J'aime beaucoup la série John Rebus et j'ai toujours plaisir à en lire un nouveau mais ce plaisir s'accompagne d'un brin de tristesse, le héros commence à se faire bien vieux, des pages se tournent dans ce volume et ça sent la fin !

Le roman démarre avec Rebus au Tribunal mais à la place de l'accusé ! Il était évident depuis de nombreux tomes qu'un jour ou l'autre il allait s'y retrouver, après avoir flirté si longtemps avec la pègre, l'illégalité et avec un code d'honneur très personnel ! Sans parler de sa relation amour/haine avec Big Ger Cafferty, fortement sur le déclin mais qui refuse de laisser totalement la main à d'autres malfrats !

Dans un flashback, l'auteur raconte la dernière “affaire” de Rebus, celle qui l'a mené à cette situation et les raisons pour lesquelles il s'y est investi !

Il y a de nombreux intervenants, déjà connus pour la plupart, mais oubliés et parfois j'ai été un peu perdue dans le récit de leurs passés communs ! Une plongée sans garde-fou dans la police pourrie, achetée, criminelle même !

Même si pour moi ce n'est pas le meilleur volume, il est incontournable pour clôturer un jour la saga John Rebus ! Que j'ai d'ailleurs entrepris de relire !

#Uncimetièredanslecoeur #NetGalleyFrance

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Lecture Thématique Polar février 2023 : Sur une île
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J'ai toujours aimé Rebus. Après 24 tomes, c'est un intime. Flic maintenant à la retraite, Rebus traine ses casseroles et celles-ci feront beaucoup de bruit. Un cimetière dans le coeur serait toutes les affaires où Rebus et autres acolytes auraient officié sur la ligne, un pied sur la corde raide, funambules en équilibre, se moquant presque de l'abime. Mais oui, ce que l'on croyait bien entombé, enterré profondément, bien enfoui, revient nous hanter et envahi nos nuits de cauchemars.
Rebus retrouve Ger Cafferty , ce truand, qui n'est jamais bien loin de Rebus et que celui-ci aimerait bien voir ailleurs. Mais Rebus s'ennuie au point d'accepter un petit boulot pour Cafferty, boulot qui lui demandera de retrouver un homme que l'on croyait mort et qui travaillait jadis pour Cafferty.
Puis, un policier, Francis Haggard, mis en examen et accusé de violence domestique, menace de révéler tout ce qui s'est passé dans ce commissariat à la réputation douteuse: Tynescastle, dirigé d'une main de fer sans gant de velours par Alan Fleck, proche de Rebus. Sa défense? La brutalité de ses actes est dû au stress de son métier et pour alimenter cette défense il est prêt à révéler les méthodes utilisées, les preuves fabriquées, les arrestations aléatoires et à faire tomber avec lui des flics, beaucoup de flics , du plus au moins ripoux. Et les noms de Rebus et de Fleck remonte sans cesse à la surface.
On devine que les deux affaires, Rebus qui recherche un homme de Cafferty et l'accusation pour violence domestique de Haggard, se rejoindront.
Ian Rankin nous a plongé avec Un cimetière dans le coeur dans une grosse très très grosse affaire de police. Une enquête pour violence, puis pour meurtre, avec toujours les affaires internes qui fouinent dans tout et partout, fera frémir sinon chanceler les plus solides et ébranlera les certitudes de certains membres du corps policier dont Rebus.
La narration, débute, pour quelques pages, de nos jours où l'on retrouve Rebus au tribunal, non pas comme témoin mais dans le box des accusés puis, nous ramène quelques jours en arrière pour nous raconter tous les événements précédents cette présence au tribunal et nous présenter tous les protagonistes qui y auront joué un rôle.
Un cimetière dans le coeur c'est un grand saut dans le monde de la police tout autant irréprochable et éthique que pourrie et criminelle. Un très bon Rankin comme toujours.
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C'est les retrouvailles avec ce cher John REBUS, est toujours aussi libre qu'insaisissable. Libre pas tout à fait puisque le roman débute par l'ouverture procès de Rebus. Comment en est-il arrivé là ?
Ian RANKIN nous offre une nouvelle aventure passionnante ou REBUS laisse de plus en plus de place à son ancienne collègue Siobhan CLARKE, personnage attachant et opiniâtre. Autant vous dire qu'une nouvelle fois, la lecture fut plaisante tant RANKIN mène cela avec le sérieux et la qualité qu'on lui connaît. Et si REBUS est devenu un retraité à la santé un poil défaillante sur que l'auteur écossais tient en SIOBHAN CLARKE une digne héritière de John. Ne boudez pas votre plaisir, "Un cimetière dans le coeur" est un nouvel épisode de la saga très estimable. Merci à Babelio et aux Éditions du Masque pour cet envoi.
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Vingt-cinquième tome de John Rebus, le flic de Ian Rankin, Un cimetière dans le coeur est son dernier opus. À force de flirter avec la loi et le droit, Rebus se retrouve assis sur le banc des accusés, en bien mauvaise posture.

À Édimbourg, le confinement est enfin fini et les affaires reprennent. Seulement, John Rebus, l'ex-flic taciturne, mal luné et pas souvent sobre, est vieux et malade avec sa bronchite chronique qui l'assaille quelques fois.

Heureusement dans le tribunal, il y a presque personne car, hagard, Rebus ne semble pas s'être remis de ce qui lui arrive. Puis, Ian Rankin remonte le passé. Sa proximité avec le parrain de la ville, Big Ger Cafferty, qui lui demande d'enquêter, avec ses liens d'amitié avec Siobhan Clarke, son ex-collègue à la division criminelle spéciale, ne vont pas faire bon ménage…

Le point de départ de l'enquête que mène en parallèle Clarke concerne un vieux flic. Il appartient au même commissariat que Rebus. Soupçonné de violences conjugales. Il invoque un stress post-traumatique pour expliquer son comportement dû aux conditions de travail dans son commissariat. Seulement la hiérarchie s'emmêle. Clarke va-t-elle céder ?

Ici, Ian Rankin dénonce les violences policières, les flics d'une autre époque qui ont accepté des petits arrangements avec la pègre, les entorses au règlement, etc.

En opposant son flic à une autre génération, plus jeune, plus intègre et plus soucieuse de son rôle, l'écrivain annonce peut-être la fin définitive de Rebus qu'il a créé en 1987.

Car, il faut bien le reconnaître, même Ian Rankin, semble s'ennuyer dans les méandres de cette enquête aux relents d'abus de pouvoir, de sexisme affirmé et de pots-de-vin assumés.

Bien sûr, Ian Rankin connaît son affaire. Depuis vingt-cinq volumes, il cohabite avec son flic de polar. La double enquête est bien menée mais Rebus s'essouffle dans tous les sens du terme. Il doit solder son passé pour pouvoir mener une retraite tranquille. Sauf que “flic un jour, flic toujours”, alors… Peut-être un vingt-sixième tome à venir ?

Lien : https://vagabondageautourdes..
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Vingt-quatrième épisode (sorti en début d'année) des enquêtes de John Rebus, qui s'ennuie ferme à la retraite, malgré la présence de son chien Brillo et ses fréquentes rencontres avec ses anciens collègues – en particulier Siobhan Clarke et Malcolm Fox le fureteur – et même le vieux truand Big Ger Cafferty, à présent cloué dans un fauteuil roulant mais toujours aussi toxique.

Mais cette fois, John Rebus est du mauvais côté de la barre du tribunal : il est accusé de meurtre. Flash back …

A l'origine, une banale affaire de violences conjugales dont l'auteur est un flic issu du commissariat de Tinecastle de triste réputation. Rebus n'y a jamais été affecté mais y a noué de solides amitiés.

Pour tenter l'atténuer sa responsabilité, le policier Haggard invoque le syndrome post traumatique, arguant que ce sont les violences de son métier qui l'on rendu incapable de maîtriser sa force … et il menace de balancer toutes les turpitudes de ses collègues en échange d'un accord.

Cafferty, reclus dans son penthouse, demande à Rebus de retrouver un de ses hommes de mains, disparu des radars mais que certains croient avoir revu dans les parages.

Ce qui s'est passé, ce qui a amené Rebus devant la Cour, nous l'apprenons en détails. C'est une affaire complexe qui touche à la corruption, aux différents trafics qui continuent depuis le Brexit, à peine entravés par la Covid, les affaires d'adultère et de divorces juteux, la spéculation immobilière …

Le quotidien d'un commissariat aux prises avec les « Affaires internes », les manigances de certains policiers pour monter dans la hiérarchie … des dossiers complexes d'affaires non résolues et à tiroirs : un excellent Rankin qui se termine par un cliffhanger : Rebus va-t-il finir sa vie en prison ? En résumé : une très bon cru.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Si je devais comparer Ian Rankin à un autre écrivain, je dirais qu'il est un peu le Don Winslow d'Édimbourg.
Si comme moi, vous aimez l'Écosse et cette ville magnifique, vous risquez... la chute de cheval. Eh oui. Bienvenue dans les bas-fonds d'Édimbourg. Avec sa mafia, ces brigands peu recommandables et ses policiers pas toujours très nets.
Au milieu de tout cela, il y a l'éternel John Rebus. Enfin éternel... Rebus est aujourd'hui à la retraite. Et l'ancien flic ne se trouve plus dans une forme olympique. C'est d'ailleurs difficile à vivre pour le lecteur. le voir ainsi diminué. En fin de parcours. Mais toujours actif. Un peu trop d'ailleurs. Dans le début du roman, Rebus occupe une cellule en prison. Il attend son procès. Pourquoi ? Vous ne le saurez qu'à la fin de ce roman toujours magnifiquement orchestré par Ian Rankin qui connaît tous les coins et recoins de la ville.
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE
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John Rebus, ex-flic, est un habitué des tribunaux. Qu'est-ce qui l'a conduit du côté des accusés ? Tout commence quand Siobhan Clarke reçoit la plainte pour violences conjugales de la femme d'un policier, Francis Haggard. le lendemain, celui-ci est retrouvé mort. Clarke et Rebus mènent une enquête à haut risque qui mènera Rebus devant les tribunaux.
J'ai bien aimé ce thriller.
L'histoire a lieu lors de la fin du Covid alors que les masques et les vaccins sont encore d'actualité. Ceci a son importance car la Covid à favoriser le développement de comportement criminels d'un nouveau genre et à engendré des lenteurs administratives qui ralentissent les investigations.
D'autant que l'enquête à principalement lieu au sein de la police. Complots, policiers corrompus, meurtres pour faire taire les témoins, voilà les ingrédients parfaits qui font que ce polar fonctionne.
Par ailleurs, Rébus, son chien et sa vieille voiture cabossée ont un petit côté Colombo assez plaisant.
Bref, c'est un thriller qui vous fera passer un bon moment.
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Suite crédible de la série Rebus;
En tant que grand fan de la série Rebus, j'aime la façon dont Ian Rankin parvient constamment à impliquer le Rebus à la retraite dans de nouveaux cas sans se sentir artificiel ou mis en scène. Je trouve aussi le développement de son personnage, qui conserve certaines caractéristiques et évolue sous d'autres aspects selon son âge, très crédible et réussi. Au début, vous apprenez que Rebus est en procès, mais la raison est complètement ouverte. Puis cette affaire est racontée comme un flash-back. Il est structuré de manière inhabituelle, car il y a un meurtre relativement tard dans l'action. Néanmoins, j'ai adoré et j'ai été intriguée jusqu'à la fin. J'ai enlevé une étoile car ce n'est pas le meilleur cas de la série Rebus. Pour moi, c'est toujours un livre au-dessus de la moyenne qui raconte l'histoire de la vie et de l'enquête de John Rebus de manière crédible.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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