Rankin, encore... parce qu'il est le premier auteur à m'avoir fait entrer dans le polar.
Parce que j'adore son style, les pages se tournent toutes seules, il n'y a que le sommeil qui puisse me faire quitter ses livres.
Parce que Rebus m'est extrêmement sympathique. Les personnages torturés peuvent énerver, moi je les adore. J'aime les fous et les dépressifs, je les trouve beaucoup plus intéressants que les gens heureux ou qui font semblant de l'être. Une certaine honnêteté vis-à-vis de la vie qui me touche beaucoup.
Parce que c'est drôle, malgré tout.
Et parce que ça se passe à Edimbourg, mon paradis sur terre, mon Eldorado.
Toutes ces raisons d'aimer cet auteur sont effectivement très personnelles, mais il y a aussi l'histoire.
C'est super compliqué, et il faut en fait tout lire d'une traite si on veut tout comprendre, mais ces histoires de corruption à haut niveau et cet honnête homme qui veut essayer de tout démanteler, c'est très courageux.
Cinq cents pages de faits, de questions posées, de rebondissements... ça n'arrête pas une minute. Les trouvailles, les menaces, les morts suspectes, la totale.
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Cette septième enquête de John Rébus va l'entrainer dans les arcanes de la politique écossaise. Et sur un territoire où il sait qu'il risque sa carrière.
C'est une enquête particulièrement âpre et quasiment désespérée car Rébus s'attaque à bien trop puissant pour lui. Et pourtant il va aller jusqu'au bout avec une sorte de détermination fataliste.
Rébus est un pitbull, un pitbull alcoolique et arrogant, mais il ne lâche pas sa proie. J'allais dire qu'il franchit les limites, mais il le fait tout le temps. J'allais dire que cette enquête est particulièrement noire mais c'est aussi tout le temps. Il faut juste dire que c'est du très bon Rébus.
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