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Dernier train pour Canfranc avait tout pour me séduire…
C'est un roman basé sur l'histoire vraie d'Albert le Lay, un résistant français, chef de gare dans les Pyrénées, un homme qui a fait passer 1400 juifs en Espagne.
Mais voilà… je n'ai pas été convaincue par l'écriture de Rosario Raro.
Elle nous peint son histoire avec beaucoup trop de gentillesse et de douceur. Parfois elle essaie de mettre un peu de cruauté ou de noirceur dans son récit, parce que, bon sang, nous sommes en 1943 ! Mais elle n'y arrive pas vraiment. J'ai l'impression qu'elle s'est attachée à ses personnages et qu'elle refuse qu'il y ait trop de cailloux pointus sur leur chemin. Elle dit que les temps sont durs, mais nous ne le vivons pas dans ce qu'elle raconte.
Tout est simple pour notre petit groupe de résistants, ils ne manquent de rien, nourrissent tous les réfugiés de passage sans le moindre problème.
Lorsque Laurent Juste (c'est le nom que l'auteur a donné à Albert le lay dans son roman), s'enfuit vers l'Algérie, parce que les Allemands sont en route pour l'arrêter, il vole une voiture. Et en parfait gentleman français, lorsqu'il l'abandonne, il laisse un mot sur le pare-brise en indiquant l'endroit où il l'a prise pour qu'on l'y ramène. Et il dépose dans la boite à gants, trois fois le prix de l'essence qu'il a utilisée.
Tout cela est adorable et extrêmement bienveillant, mais cette eau de rose fausse complètement l'histoire et L Histoire aussi…
Je remercie néanmoins Babelio et les éditions Kero pour cet envoi. Grâce à ce roman j'ai fait quelques recherches sur Albert le Lay, que je ne connaissais pas du tout, et sur la fabuleuse, la majestueuse gare de Canfranc, que les hommes ont lâchement abandonnée.

https://youtu.be/S9ce6J8LTLY


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La gare ferroviaire internationale (estacion internacional), aujourd'hui désaffectée, fut une construction mégalomane bâtie sur la commune espagnole de Canfranc, dans la province de Huesca, (frontière franco-espagnole) inaugurée en 1928.
Après bien des déboires (un gigantesque incendie, la guerre civile…), le trafic reprit en mars 1940, et de nombreux convois de marchandises transitèrent par cette gare jusqu'en 1944 : du minerais de fer en provenance de Terruel , du tungstène de Galice quittèrent l'Espagne pour alimenter les usines Allemandes, de l'or circulait aussi sur cette ligne , provenant des spoliations diverses opérées par les nazis .
Cette gare, alors qu'elle était encore en zone libre, fut un point de passage important pour de nombreux clandestins fuyant la barbarie nazie, Canfranc étant alors une porte s'ouvrant vers l'espoir et la liberté. En 1942 l'armée allemande ( une unité de chasseurs alpins de Bavière) prit possession de la gare, comme s'il s'agissait d'une partie du territoire de la France occupée .
Pour « augmenter la tension dramatique » du roman, l'auteure situe la majeure partie du récit vers la fin de la guerre.
Ce roman s'inspire de faits réels et des personnes, héros anonymes, qui risquèrent leur vie pour aider des milliers de juifs (le nombre de 15 000 est avancé , parmi lesquels la musicienne Alma Mahler et son époux Franz Werfel, Heinrich Mann , le frère de Thomas , Lion Feuchtwanger l' auteur du Juif Süss, Max Ernst, Joséphine Baker, Marc Chagall… ) à fuir les atrocités du IIIe Reich . Dans le récit ces actions sont coordonnées par des membres appartenant à la Résistance parmi lesquels figurent Jana Belerma , employée à l'hôtel International , un contrebandier Esteve Durandarte , (ces deux noms sont empruntés à deux personnages de Cervantès dans « Don Quichotte » ) le chef douanier de la station, Laurent Juste qui n'est pas sans rappeler, Albert le Lay « el rey de Canfranc » qui grâce à son courage sauva de nombreuses vies .
Rosario Raro est l'auteure de plusieurs romans récompensés par de multiples prix, Retour à Canfranc « Volver a Canfranc » est le premier qui bénéficie d'une traduction en français.
C'est une intrigue captivante, parfaitement documentée , qui mêle avec talent Histoire, fiction, suspens, espionnage, Résistance, et bien sûr amour.


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J'ai lu ce livre après avoir assisté à une rencontre littéraire avec l'auteure.

Ce roman, basé sur l'histoire vraie d'Albert le Lay se déroule sur des lieux qui me sont très familiers ; même, je n'ai pas eu la chance de prendre le train entre Oloron et Canfranc cette gare fait partie de notre patrimoine … un peu partagé avec l'Espagne c'est vrai !

Albert le Lay (Laurent Juste dans le roman) est un résistant français, chef de gare à Canfranc mais surtout à la tête d'un réseau de résistants franco-espagnol. Ils cachent les fugitifs dans une pièce secrète, leur fabriquent de faux papiers, avant de les faire passer en Espagne. Ils sont ainsi quelques 1500 juifs et autres personnalités comme Joséphine Baker ou Marc Chagall a avoir passé la frontière par ce biais.

Sur le papier c'était tentant, la rencontre était passionnante, même en espagnol mais la déception a été à la hauteur. C'est du niveau d'une bluette … Cela dégouline de bons sentiments et même si nous sommes en 1943, tout n'était pas si rose et certainement pas si simple. Les personnages sont désespérément lisses : trop beaux, trop bons, pas le moindre travers … mais personne n'est ainsi et surtout la dureté de ces années de guerre a complètement disparu. Alors certes, je veux bien croire qu'en Béarn nous avons été sacrément épargnés mais quand même …

Bref, ça se lit super vite, une fois la pauvreté du style oublié (et on mettra ça sur le compte de la traduction) avec un peu de bonne volonté et beaucoup de naïveté on peut se laisser embarquer dans cette histoire …
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Dernier train pour Canfranc raconte un épisode de résistance pendant la guerre 40-45 à la frontière entre la France et l'Espagne dans les Pyrénées. Canfranc est une gare importante entre les deux pays en terme de trafic marchandises et de personnes. Elle a la particularité d'être à cheval sur la frontière. C'est cette particularité qui rendit cette gare célèbre pour avoir abrité un réseau de résistance faisant passer de nombreux réfugiés indésirables dans l'Europe nazie de France en Espagne. Il s'agit d'une histoire vraie. Les réfugiés étaient anonymes ou célèbres tels Joséphine Baker, Marc Chagall, Max Ernest ou encore Alma Malher. le personnage central est le chef des douanes françaises Laurent Juste, Albert le Jay dans la vraie vie. Je vous recommande cette belle histoire où l'auteure a pris quelques petites libertés avec l'histoire, qu'elle explique dans la préface. Elle a également tissé une histoire d'amour entre Jana Belerma et Esteve Durandarte qui n'ont jamais existé dans la contexte du livre mais qui ont rendu les rouages de l'histoire plus attrayants. Ce livre se lit comme un roman d'espionnage.
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Hiver 1942. L'armée allemande envahit la gare internationale de Canfranc, dans la province de Huesca, en Espagne. Son emplacement et sa double juridiction française et espagnole en font un lieu stratégique pour les nazis, qui ont reçu l'ordre d'intercepter et d'arrêter toute personne qui tenterait de passer clandestinement la frontière. Ce qui n'arrange pas les affaires de Laurent Juste, chef de douane dans cette gare…

Car l'homme a deux casquettes. le jour, il est chef de douane. La nuit, il est résistant.

De temps en temps, profitant de l'obscurité et du silence qui règne sur les lieux, Laurent orchestre de véritables opérations de sauvetage. Assisté par un autre cheminot qui détourne l'attention des soldats, le chef de douane fait descendre des clandestins Juifs cachés dans des wagons de marchandises en provenance de France.

Une fois descendus du train, ces fugitifs sont conduits dans un hangar afin d'attendre le moment opportun pour passer la frontière, c'est-à-dire, sans éveiller les soupçons des soldats. Pour ces malheureux en attente de nouveaux papiers, les heures passées dans cette cachette de fortune sont interminables.

Rongés par la faim, le froid et l'angoisse, ces pauvres gens n'ont pas d'autres choix que d'essayer de passer coûte que coûte. Ils doivent fuir pour ne pas devenir une victime de plus de la Solution Finale. Privés de tout, ils ne leur reste qu'une infime chose : l'espoir qu'offre Canfranc. Les plus chanceux s'éparpilleront dans le pays en essayant de survivre jusqu'à la fin de la guerre. Les autres mourront, arrêtés par les troupes allemandes. Pourtant, chacun tente sa chance…
À la tête de ces activités clandestines, Laurent est exposé à un risque extrême. La perte de son poste, mais aussi de sa vie et celle de ses proches. Laurent a dû apprendre à vivre dans le mensonge et la peur. Un maigre fardeau comparé à toute l'horreur dont il est témoin… La guerre, les camps de la mort, la misère… un défilé constant de vies brisées par tant de cruauté humaine…

Le mot de la fin…

Je remercie toute l'équipe de Babelio pour m'avoir fait connaître cette auteure. C'est toujours un plaisir de découvrir de nouveaux auteurs et des premiers romans. Et justement, Dernier train pour Canfranc, est le premier roman de Rosario Raro paru en France.

C'est un roman historique basé sur l'histoire vraie d'Albert le Lay. Un héros de l'Histoire qui a permis à des centaines de réfugiés d'atteindre la liberté. C'est aussi l'histoire d'hommes et de femmes, Espagnols ou Français, qui ont tout sacrifié pour rejoindre la Résistance et sauver des milliers de Juifs, chacun à leur manière. En lisant ces pages, j'ai eu l'impression d'honorer leur mémoire.

Personnellement, je n'avais jamais entendu parler de cette gare et du rôle qu'elle a pu jouer pendant la Seconde Guerre mondiale. J'ai appris par exemple qu'elle était le point de transit d'un terrible trafic d'or, prélevé sur les corps des Juifs emportés dans les camps de concentration.

Aujourd'hui, notre responsabilité est de nous rappeler de toutes ces horreurs pour ne jamais les réitérer. Grâce à des lectures comme Dernier train pour Canfranc, nous pouvons nous remémorer ces histoires qui font partie de la Grande Histoire.

Salutations d'Exquimots !
Lien : https://www.exquimots.fr/liv..
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Ce roman ne restera sans doute pas dans les annales, parce qu'il est plutôt convenu, mais j'avoue m'être laissé prendre. L'écriture n'est pas grandiose, c'et peut-être ce qui me laisse sur ma faim, l'histoire d'amour entre deux des personnages est cousue de fil blanc et le personnage du nazi Gröber semble avoir été inventé pour alimenter l'intrigue, mais sans résultat. Mais ce Laurent Juste (le nom lui aussi cousu de fil blanc...), comme l'héroïne Jana et quelques autres, qui ont risqué leur vie pour sauver des juifs dans cette fameuse gare espagnole méritent le respect. C'est un épisode de la résistance dont je n'avais même jamais entendu parler et c'est ce qui en fait l'intérêt essentiel.
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J'ai reçu ce roman en partenariat avec Babélio et la maison d'édition Kero, que je remercie pour cette découverte. C'était la première fois que je lisais un livre de leur catalogue.

Visuellement parlant, la couverture est sublime et la mise en page agréable (c'est écrit relativement gros et de manière aérée). En revanche, j'ai moins adhéré au fait que l'éditeur utilise des guillemets pour commencer et terminer des dialogues. de même, il arrivait parfois que la narration suive les dialogues, ce qui ne rendait pas la lecture facile. Hormis ces points de détail, le travail éditorial était bien fait.

Concernant l'histoire, le résumé me plaisait bien. En effet, il s'agit d'un roman historique sur fond de Seconde Guerre Mondiale. le lecteur suit le quotidien de plusieurs résistants dans la gare de Canfranc, proche de la frontière espagnole. La Résistance-fer, qui reste peu abordée dans les livres et à l'école, est ainsi mise à l'honneur. Et c'était justement « cet envers du décor » – dans le sens, pas sur le champ de bataille – qui me plaisait. le lieu était, par ailleurs, original ; je ne connaissais pas du tout cette ville !

Bien que durant les cents premières pages je fus portée par l'intrigue et l'ambiance, j'ai rapidement décroché par la suite, à mon grand regret. Je trouvais le déroulement de l'histoire assez brouillon. de fait, l'auteure commençait par nous présenter une « première piste », si je peux dire, avec des réfugiés qui veulent quitter la France. Puis, sans avoir entièrement réglé cette affaire, elle nous parle d'une deuxième puis d'une troisième piste. En résumé, je ne savais plus sur quel pied danser et ces deux dernières pistes ne me passionnaient pas et, je trouve, n'apportaient peu voire rien à l'intrigue. Il n'y avait plus de fil directeur. J'aurais préféré qu'elle reste sur sa première idée. Par exemple, qu'il y ait un problème avec les Allemands, une fuite d'informations, que certains réfugiés soient en vérité des espions, etc. le fait d'aborder les deux autres sujets m'a clairement coupé dans mon élan. Par conséquent, j'ai trouvé le rythme très lent et même ennuyeux.

De même, l'histoire a mis beaucoup trop de temps à se mettre en place, selon moi. En effet, à 42% du livre, l'arrestation de Durandarte mentionnée dans le résumé ne s'était toujours pas produite… C'est bien dommage.

Quant aux personnages, ils sont dans l'ensemble attachants. J'ai bien aimé au début du roman cette solidarité entre les résistants qui ressort du texte. Ils sont, en fait, tous dans la même « galère », et c'est justement cette peur et cet objectif commun, qui est de conduire le plus de réfugiés possible hors de France, qui les rendent si soudés. Il n'empêche que je n'ai pas de personnage préféré ; ils sont tous intéressants à leur manière. J'ai juste regretté que les sentiments amoureux entre certains personnages soient un peu trop présents et répétitifs. Mais c'est un détail. le nombre de protagonistes m'a, en revanche, dérangé. Il y en avait beaucoup trop, selon moi.

Enfin, concernant l'écriture, celle-ci était fluide dans l'ensemble, avec un vocabulaire riche (dans le sens, diversifié). Il arrivait cependant que certaines constructions de phrase soient lourdes ou pas très belles. Ce qui alourdissait parfois le récit. de même, la plupart des phrases en allemand n'était pas traduite. Pour les personnes qui n'ont pas appris l'allemand, comme moi, c'était difficile de comprendre ce qu'il se disait.

En conclusion, je dirais que c'est un bon roman historique, original par son thème (Résistance-fer) et son lieu. Bien que j'ai fini par l'abandonner à la moitié (environ), ce livre peut en convaincre plus d'un. Ce n'était sans doute pas la meilleure période pour le lire, de mon côté. Je le reprendrai peut-être par la suite parce que c'est un roman qui a du potentiel.
Lien : https://historiciablog.wordp..
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Espagne, dans la province de Huesca, la gare internationale de Canfranc est perchée dans les Pyrénées, à la frontière avec la France. L'armée allemande est installée là depuis l'hiver 42, comme dans toute la France occupée, militaires et agents de la Gestapo surveillent cette frontière, porte ouverte vers l'Amérique du Sud via l'Espagne et le Portugal. Car il ne faut pas oublier que c'est aussi là que vont transiter bien des denrées destinées à l'Europe en guerre, mais aussi l'or des nazis et les vivres fournies par l'Espagne de franco.
Laurent Juste, le chef de gare, participe activement au sauvetage des juifs. C'est un membre actif d'une équipe de résistants peu ordinaire. Composée de Jana, femme de chambre à l'hôtel International, de Valentina, une jeune fille du village, apprentie de Jana, d'un musicien boulanger, et d'Estève, le beau vagabond qui court la montagne, ils oeuvrent ensemble sans pour autant en savoir trop les uns sur les autres. Chacun travaille et fait la part qui lui a été confiée, les ordres viennent de Pau ou d'ailleurs, mais chaque vie sauvée est un pas vers un monde meilleur.
Tout au long du roman, les relations entre les personnages vont se nouer, s'intensifier, mais sont surtout prétexte pour l'auteur à nous montrer tout ce que ce groupe a réalisé pour sauver les exilés, les juifs et tous ceux qui tentaient de passer par Canfranc pour fuir les camps et la mort. Nous voyons passer parmi les milliers de juifs et de migrants, Joséphine Baker ou Marx Ernst, Marc Chagall ou des anonymes, tous ont survécu à cette guerre grâce à l'action des hommes et des femmes de Canfranc.

chronique complète sur le blog Domi C lire https://domiclire.wordpress.com/2018/08/17/dernier-train-pour-canfranc-rosario-raro/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Un roman historique qui m'a un peu déçu par son caractère trop romanesque. La gare de Canfranc est un lieu emblématique des Pyrénées, un bâtiment magnifique et chargé d'histoire et qui est quasiment laissé à l'abandon, actuellement. Ce roman va nous parler des années 44 et à travers plusieurs personnages, pour certains inspirés de personnages réels, l'auteur va nous conter la résistance qui a pu être mené dans ce lieu frontalier, car la gare de Canfranc se situe à la frontière de la France et l'Espagne et était un lieu de transit pour les exilés qui fuyaient l'Allemagne et l'Europe nazie, l'Espagne étant un pseudo pays neutre. Laurent Juste est le chef des douanes françaises à la gare et il va monter un réseau de résistance et permettre à des exilés de passer cette frontière et pouvoir atteindre Barcelone ou Lisbonne pour prendre un bateau vers des cieux plus cléments. Il va être aidé par Jana, une jeune employée espagnole de l'hôtel international qui est dans cette magnifique gare, car de plus la gare de Canfranc est un magnifique monument architectural, par Esteve Durandat, mystérieux contrebandier, digne d'un roman de Dumas. D'ailleurs, le livre est jalonné de références littéraires, et d'ailleurs, les livres peuvent servir de moyens pour faire passer des informations. Il y a aussi des épisodes historiques réels relatés dans ce texte et ainsi on croise Alma Malher, Chagall et la célèbre Joséphine Baker. Ce texte nous parle de cette période et rend un hommage aux résistants. L'auteure nous relate aussi les moments si particuliers, qui se sont passés à cette frontière, évocation tellement rare des camps français que le pouvoir de Vicky avait ouverts pour parquer les réfugiés (camp d'Elne et d'Argéles). Elle nous parle aussi du courage ou de la lâcheté des hommes et femmes face à des situations qui peuvent les dépasser. de belles pages de description aussi des lieux et en particulier de ce magnifique bâtiment. J'ai été un peu déçue par le côté trop romanesque et par l'histoire sentimentale entre certains personnages. Mais un roman historique qui permet de rendre hommage à des hommes et femmes, simplement justes dans des moments si difficiles.
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