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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai entrepris cette lecture, sans en connaître le sujet, uniquement attirée par le titre et la couverture, et bien m'en a pris car j'ai lu un joli roman, plein de tendresse et de nostalgie.

Pascale Rault-Delmas nous présente deux enfants solitaires qui ont une passion commune pour la lecture et les livres.
Bien que vivant dans la même résidence, Annie et Michel appartiennent à des univers bien différents, tant sur le plan social que culturel.
Fille d'un médecin empreint de convenances sociales d'un autre siècle, Annie a l'interdiction de fréquenter les enfants de l'immeuble qui n'ont pas la chance d'être nés, comme elle, avec une cuillère d'argent dans la bouche.
Alors, seule derrière la fenêtre de sa chambre, Annie les regarde jouer, leur invente des surnoms et retourne vers ses livres qui la sortent de son ennui.

Michel est le fils de fermiers auvergnats qu'un drame familial a amenés à la position de gardiens de la résidence et où l'enfant brillant se singularise par son amour des livres qui l'isole de ses camarades.

Bien sûr les enfants se rencontreront, grandiront ensemble avec la bienveillance d'un grand-père libraire, complice de sa petite fille perdue au milieu des conventions sociales qui la dépassent.

Sous des dehors légers, ce roman aborde des problèmes récurrents dans les années soixante, tels la place des femmes qui peinent à s'émanciper du joug masculin, du droit à la contraception et à l'avortement.

Même si le style est sans grande originalité, ce roman se lit avec plaisir. J'ai aimé suivre les enfants dans leur découverte de la littérature.


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***

Annie et Michel étaient faits pour se rencontrer... Et même plus, ils étaient destinés à partager leur passion commune : la lecture. Enfants solitaires, n'appartenant pas à la même classe sociale, il aura fallu beaucoup de mains tendues pour qu'ils puissent être réunis. Malmenés par la vie, la fille du médecin aura bien besoin du soutien de son ami pour sortir la tête de l'eau et croire à nouveau en la vie...

La compagnie des livres est un joli roman. Ce n'est pas sa finesse d'écriture qui nous émeut mais bel et bien ces deux personnages centraux, leur amour pour la littérature, les livres et la librairie de Lucien. Avec beaucoup de tendresse, Pascale Rault-Delmas nous plonge dans les années 60, avec tout ce qu'elles comportent de rébellion et de revendication. Les temps changent et il est souvent difficile d'avancer aussi vite que les événements. C'est un bon roman, dont on ferme la dernière page le sourire aux lèvres...

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Mazarine pour leur confiance.
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Un bien touchant petit roman qui nous fait revivre "les événements de mai 68" avec son avant et son après, les évolutions et les bouleversements engendrés par cette période, par plusieurs générations, par différentes classes sociales, et du point de vue des deux sexes, sans oublier un fond de romance qui lie le tout. Je dois être née à peu près la même année qu'Annie, je me suis donc bien retrouvée dans la narration.
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Chronique sociale des années 60, cette historiette a pour but de démontrer que la passion pour la lecture transcende les classes.
Annie, fille du médecin dans une résidence de banlieue, n'a pas le droit de s'adresser au fils de la concierge, Michel, car elle doit tenir son rang.
Mais le grand-père de Annie est libraire, près de la Sorbonne. Il sera celui qui saura les rapprocher grâce à ses idées avant-gardistes.
Ce roman est gentil, rappelle la lutte des droits des femmes de l'époque : le droit de travailler sans l'autorisation du mari, la contraception, le droit à l'avortement, évoque Mai 68 avec la librairie si bien placée. Beaucoup de clichés nuisent à certains thèmes qui auraient pu être approfondis (la perte d'un enfant par exemple) mais il est vrai que ce n'était pas le sujet.
Donc, d'une façon douce et peu fatigante, ce roman vous rappellera, si nécessaire, que la culture en général et la lecture en particulier est une source de connaissances qui permettent de lutter contre la discrimination et le mépris de l'autre (ici la haine est quand même assez loin, heureusement).
Voilà, pas de quoi s'encombrer la mémoire mais très agréable pour un voyage en train et en avion, ça passe le temps.
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Si vous aimez les sagas familiales teintées d'histoire et de sentiments cette Compagnie des livres pourrait bien vous plaire. Sa présentation laisse penser qu'une vaste place va être faite aux livres et à leurs amoureux, mais ce roman terminé force est de constater que ce thème, tout de même présent, est loin d'être le plus important. On suit particulièrement le destin de deux familles, que tout oppose au début du roman, du milieu des années 1960 au milieu des années 1970. Amours contrariées, drames, évolution des droits accordés aux femmes dans la société française d'alors sont au menu. L'ensemble m'a semblé plutôt convaincant, en tout cas assez pour aller jusqu'à la dernière page avec intérêt. Je ne peux pas dire que le style me paraisse mémorable, même s'il est loin d'être indigent. Mes réserves portent plutôt sur le déroulement de l'intrigue, sur laquelle sont plaqués des rappels historiques, façon de faire qui me paraît toujours trop artificielle.
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Une très jolie couverture, un beau titre. Comment ne pas être attirée par ce roman? Pascale Rault-Delmas le situe dans les années 1960, celle de son enfance, et l'on peut penser qu'elle s'inspire beaucoup de sa propre expérience.   Elle décrit très bien l'ambiance de ces années là car bien qu'ayant quelques années de plus elle m'a rappelé beaucoup de souvenirs et aussi su en ressusciter un certain nombre que j'avais complètement oubliés sur la quotidien de nos mère. Nostalgie, nostalgie….. Lecture féminine qui nous replonge dans la lutte pour l'émancipation des femmes des années 1960/70 à travers la vie de deux familles et surtout de deux mères, l'une bourgeoise et cultivée, l'autre rurale que les difficultés du monde agricole ont conduite à la ville .

Mais j'ai trouvé les personnages trop stéréotypés. Pascale Rault-Delmas a voulu aborder tous les grands thèmes du féminisme de ces années là et en voulant trop en mettre c'est resté superficiel. Par exemple je n'ai pas bien compris comment la petite fille exemplaire a pu sombrer dans la drogue quelques années plus tard si ce n'était pour inclure ce sujet dans le roman. J'aurais aimé qu'elle creuse un peu plus au lieu de tout mettre bout à bout, ça aurait donné du punch à son récit.

Le style est celui d'Annie la bonne élève, un peu trop appliqué. le titre accrocheur pour tous ceux qui aiment les livres ne correspond pas vraiment aux thèmes du roman. Lecture néanmoins très agréable.
#LaCompagnieDesLivres #NetGalleyFrance
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Ecriture simple, tellement simple que j'ai eu l'impression que l'autrice était adolescente. Histoire simple, tellement simple et attendue que j'ai eu l'impression que l'autrice a tiré des informations des journaux de l'époque pour enrichir son récit. Bon, çà sent aussi un peu le vécu, mais elle oublie beaucoup trop la librairie La Compagnie des Livres et la bienveillance de son propriétaire. J'en ressors donc content d'avoir terminé et déçu par rapport à ce qui est annoncé en quatrième de couverture.
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Si j'ai beaucoup apprécié la partie un peu féministe du roman ainsi que la mise en contexte des événements politiques et culturels de l'époque, j'ai trouvé l'intrigue un peu faible. Il m'a manqué plus de substance pour réellement être emportée.

J'ai trouvé un peu dommage aussi que les livres ne soient pas plus présents dans la trame de ce roman. Il aurait pu être intéressant que cette librairie soit un peu plus qu'un point de passage, un point de rencontre. L'auteure nous met l'eau à la bouche avec la description de ce lieu et puis, l'histoire s'y déroule très peu et les ouvrages lus par Annie et Michel, parfois par la mère de celle-ci, ne sont qu'énoncés assez rapidement.

Bref, une lecture agréable mais manquant du petit quelque chose qui fait que la mayonnaise prend et d'un peu de substance.
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