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L'histoire : en provenance d'Uruguay et en direction du Chili, un avion de lignes intérieures se crashe dans les Andes. A son bord, une soixantaine de passagers, dont une équipe de jeunes rugbymen et des membres de leurs familles.
Il y a des morts, des blessés, et des survivants indemnes.
Ils pensent au début qu'on va venir les chercher. Mais les secours ne viennent pas...
Alors ils décident de ne pas se laisser mourir, et vont faire preuve d'un courage et d'une force incroyables en partant à pied dans les Andes, pour aller chercher eux-mêmes du secours. Ils devront même briser un des plus grand tabous pour pouvoir survivre, car il faut bien manger pour pouvoir continuer à vivre...
Cette histoire incroyable et pourtant réelle, reste pour moi un livre culte.
J'ai pu le lire très jeune, à 13 ans, et j'ai été bouleversée par ce récit auto-biographique que tout le monde connait maintenant grâce au très bon film de 1993 (Les survivants - Frank Marshall).
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Lu au lycée, ce livre est encore très présent dans mon esprit. Évidemment, la question que l'on se pose : et nous, à leur place, qu'aurions nous fait ? Impossible donc de critiquer les actes de ces rescapés de l'impossible.
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Rappelle-moi de ne plus jamais prendre l'avion. Surtout quand il neige. Surtout au-dessus de la Cordillère des Andes. Parce que moi je n'ai pas l'étoffe d'un rugbyman capable de survivre dans des conditions extrêmes, contrairement aux rescapés d'un crash d'avion survenu en 1972 (dans la vraie vie). Deux mois d'attente des secours, 44 passagers au départ, 16 à l'arrivée, et l'horreur tout du long. Survivre à un crash aérien, ce n'est rien. Encore faut-il survivre après, au sommet d'une chaîne montagneuse enseveli sous la neige, blessures exposées, agonie des autres dans les oreilles et ventre vide depuis des jours. Sur 300 pages, on lit la subsistance, l'instinct de conservation qui revêt un caractère presque mystique et l'inimaginable: le cannibalisme comme moyen de survivre. le sensationnalisme, ce n'est pas le genre de la maison: ce livre condense les propos des 16 rescapés recueillis par Piers Paul Read, leurs réflexions sur leurs actes, leurs motivations, leurs justifications aussi. Au-delà de la catastrophe en elle-même, c'est l'humain dans toutes ses dimensions qui transparait, du chouineur au brave, de l'égoïste au généreux, du désemparé à l'ingénieux, du défaitiste au guerrier à l'instinct de survie surdéveloppé. Sur ce, je vais lire Tintin, Vol 714 pour Sydney…
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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J'imagine Dieu lui-même voulant faire une expérience extraordinaire, pour tester des individus: que feront-ils si, placés dans une situation exceptionnelle, ils peuvent survivre uniquement en transgressant une loi fondamentale de la civilisation ?
Ces hommes, ce sont les passagers d'un avion qui s'est écrasé dans les Andes. Ils ont survécu au crash et ils comprennent vite qu'ils ne peuvent compter sur aucun secours. Faut-il quitter l'abri (tout relatif) de l'épave d'avion et probablement mourir dans la haute montagne ? ou bien rester sur place et attendre. Ils peuvent survivre longtemps, car ils ont de l'eau (grâce à la neige omniprésente) et ils ont tout un stock de viande non avariée: c'est... la chair des cadavres, congelés dans le froid !!! C'est impensable ? Non, c'est possible, et même véridique: il s'agit bien d'une histoire vraie. Comment se sont-ils résolus à l'anthropophagie, comment sont-ils restés unis dans l'adversité ? Peut-être est-ce dû à leur jeunesse et à la forte cohérence du groupe (il s'agissait d'une équipe de rugbymen uruguayens) ? En tout cas, ce récit bouleversant en dit beaucoup sur la nature humaine. Il démontre que n'importe quel tabou peut et DOIT être transgressé, quand une valeur supérieure s'impose: en l'occurrence, le refus de mourir pour rien.
Mais les survivants ne sont ni sots, ni passifs; ils ont du courage. Ils ne se contentent pas de manger leur chair humaine. Ils obtiendront leur salut à l'exploit de certains d'entre eux, qui ont finalement quitté l'épave, traversé la zone de mort en haute altitude et débouché dans une vallée habitée pour appeler les secours. Un autre miracle, en vérité !
J'ai été vraiment impressionné par ce récit très fort. C'est une lecture que je n'oublierai jamais.
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L'écrivain anglais Piers Paul Read s'est vu confier la mission d'écrire l'histoire de ces survivants qui ont défrayer la chronique lorsque, deux jours avant Noël, on retrouva seize d'entre eux après plus de deux mois passés dans la cordillière des Andes suite à une catastrophe aérienne. Alors que le monde découvrait, avec émotion, et parfois horreur, qu'ils avaient manger leurs compagnons pour pouvoir survivre, un scandale sans précédent s'empara des médias de l'époque.
Les survivants raconte cette histoire, leur histoire et personne ne peut se porter juge devant le besoin de survivre. Ce livre se lit comme un roman d'aventure qui marque les esprits et porte à la réflexion.
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Un livre écrit avec minutie et sincérité publié deux ans après le crash du 13 octobre 1972 d'un avion transportant une équipe de rugby, famille et amis. Piers Paul Read écrit les faits qu'il a recensés auprès des survivants, des familles… Tout ici est véridique, rien n'a été omis, et l'auteur cherche à rétablir la vérité sur ce qui s'est réellement passé après le crash, et comment les survivants ont réussi à créer une véritable petite société pour survivre en se répartissant les tâches. C'est un livre qui s'attache surtout à décrire ce qui est arrivé, recueillant les points de vue de chacun, et ce qui est très intéressant c'est que Piers Paul Read nous explique également les recherches effectuées par les parents de certains survivants en parallèle pour retrouver leurs enfants. C'est une véritable richesse d'avoir ces points de vue qui nous permettent d'avoir une vision d'ensemble.
J'ai lu cet ouvrage après avoir lu le témoignage de Nando Parrado écrit trente ans après environ que je recommande fortement avant ou après la lecture de ce livre-ci.
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Ce livre est incroyable. Il raconte avec une criante vérité la vie qui s'est organisée après le crash de l'avion dans les Andes, sous la neige. En mettant ce livre en parallèle avec le livre de Nando Parado, un des survivant qui est allé chercher de l'aide on comprend l'horreur mais aussi l'incroyable volonté de survivre dont ils ont fait preuve. A lire absolument.
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Souvenir de lecture adolescente. Je pense qu'à l'époque, vers l'âge de 15/16 ans, je n'avais pas mesuré toute l'horreur décrite dans ce roman inspiré du célèbre fait divers. On ne se représente pas vraiment ce qu'est le cannibalisme à cet âge, je pense. Je l'avais plutôt perçu comme un roman d'aventure. Ni plus ni moins.
Peut-être à relire ?
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Lu beaucoup trop jeune sans doute, car présent dans la bibliothèque paternelle, les survivants m'ont longtemps hantée, en résonance, en beaucoup plus fort, à la lecture de "Tintin au Tibet" faite un peu plus tôt.
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Quelle aventure pourrait-on dire et ce n'est pas un roman mais une histoire vécue par 45 passagers d'un avion qui s'écrase dans les Andes le 13 octobre 1972.Les recherches n'aboutissent à rien les 27 qui ont survécus savent qu'ils ne devront compter que sur eux même.
Alors quand vient le moment où il ne reste plus rien à manger, l'ultime interdit de se nourrir des cadavres conservés dans la neige devient nécessité sinon c'est la mort assurée et ces hommes veulent vivre coûte que coûte…
On ne peut pas rester indifférent devant cette bouleversante épopée qui montre que la volonté de vivre est plus forte que tout, même de la répulsion.
À chaque page je pensais, qu'aurais-je fait ?
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