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Un roman que j'ai lu il y a plusieurs années et qui m'avait complément happée.

L'histoire de ces survivants est édifiante et soulève nombres de questions pour lecteur, notamment celle essentielle : jusqu'où sommes nous prêt à aller pour survivre ?

L'écriture est intelligente et n'entre jamais dans le sordide. le récit est rythmé et la plume plonge le lecteur directement au coeur des événements.

Un livre que je recommande sans hésiter.

Bonne lecture à tous.
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Impossible de fermer le livre tellement l'histoire en est prégnante. Lu d'une traite en 1976, le souvenir est encore marquant presque un demi-siècle après. Netflix vient de sortir un film mais j'avoue que je n'ai pas envie de le regarder mais se relire ce livre d'une histoire véridique et si incroyable.
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Une aventure subie par quarante cinq voyageurs au départ qui ne seront plus que seize à l'issue de soixante dix jours passés dans des conditions incroyables.
C'est une lecture parfois fastidieuse qui offre néanmoins une relation très détaillée de la psychologie des personnes, leurs santé, leurs peurs et angoisses, leurs relations et conflits, leur lâcheté et leur courage ; mais aussi de très dérangeants détails sur leurs menus et habitudes cannibales.
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Un groupe de joueurs de rugby prennent l'avion avec leur famille pour se rendre à un match situé dans un autre pays. Malheureusement, suite à une erreur du pilote dans sa trajectoire, l'appareil se crashe dans les montagnes enneigés. Beaucoup des passagers s'en sortent de la catastrophe mais se retrouvent bloqués sous la neige, avec une faible ration alimentaire qui se tarit très rapidement. Pendant soixante-dizaine de jours, ils luttent pour rester en vie dans un milieu en hostile et ne pas sombrer dans le désespoir. La faim gagnant leur esprit, ils seront contraint pour se nourrir de briser un tabou alimentaire des plus fondamentales : ils devront manger les parties du corps des cadavres...
Cette histoire a l'air incroyable et semble être un scénario pour un film spectaculaire à ceci prés qu'elle est vraie. Ce récit s'est réellement déroulé en 1972, suite au crash du vol Fuerza Aerea Uruguya 571 et les passagers chiliens ont survécu de cette façon dans la rude cordillère des Andes. Ils ont finalement été secourus deux mois après suite au courage de deux de leurs camarades d'infortunes qui ont quitté la bande et ont entamé une marche périlleuse dans les chaînes montagneuses qui ont pu trouver un cavalier qui a pu appeler les secours. L'opinion générale est admirative sur le miracle mais va être scandalisée en apprenant le recours à l'anthropophagie. Parce que les rescapés sont catholiques et tentent de justifier leur acte dans le remords, taraudé par ce geste qui a mis à l'épreuve leur foi pour la plupart et par les accusations violentes à leur encontre, même le pape de l'époque Paul VI intervient et finit par absoudre ces derniers, les disculpant ce qu'ils pensent être un péché.
Les Survivants est ce livre écrit par Piers Paul Read deux après les faits et qu'il relate dans toute son humanité, sans jugement. Il a été par la suite adapté au cinéma en 1993, inscrivant davantage cette histoire de survie dans la culture populaire. Il faut dire que tout le monde la connaît désormais, dans les grandes lignes. Pour ma part, je l'ai découvert en empruntant par hasard ce livre dans la bibliothéque de mes parents alors que j'avais douze ans. J'avais été fascinée mais aussi terrifiée de leurs jours d'enfer mais impressionnée par leur endurance et surtout leur bravoure dans de telles conditions. Et le fait qu'elle était réelle contribuait davantage à forcer mon admiration sur ces jeunes gens qui malgré le milieu glacial, dans la solitude qu'ils les confinent prés de la carcasse de l'avion et autres avaries qui s'acharnent sur eux (une avalanche se produit notamment, tuant quelques-uns du groupe) ont réussi à résister à la mort et à la démoralisation.
Ecrit comme un thriller, le livre nous fait suivre les protagonistes malheureux de cette spéciale tragédie. Il est déjà miraculeux qu'on eut même survivre du crash dont l'impact violente est minutieusement décrit. Au fil des jours, nous ressentons avec eux leurs peines, leurs obstinations à la vie, le coup à la moral qui survienne quand ils apprennent via à la radio qu'ils ont fabriqué que les autorités ont abandonnés les recherches de l'avion, et surtout lorsqu'accablés par la faim, ils se résignent à dévorer les macchabées. Cette partie est terrible certes et chacun peut juger sur la monstruosité ou non de cette décision mais dans leur condition, cela leur permet de survivre. Dans la neige, sans alimentation, comment auraient-ils pu faire autrement ? Imaginez-vous un instant dans un lieu pareil, sans nourriture et que les espoirs d'être secourus par un tiers s'estompent qu'auriez-vous fait ? Cela nous interroge sur jusqu'ou on peut aller pour ne ce serait-ce que survivre. Survivre, la grande leçon de ce livre, survivre jusqu'à oublier toutes les contraintes pour ne serait que vivre.
On est même étonné qu'il y ait un "happy end" vu d'où tout commence. Car l'autre merveille qui en laisse beaucoup incrédules, c'est l'audace des deux camarades qui se décident à parcourir seuls, dans des chaussures rapiécés de basket, la cordillère andine durant douze jours. Une marche tout aussi exceptionnelle qui rajoute encore plus la volonté de fer de survie et qui leur permettra d'appeler les secours, eux qui avaient entrepris cette démarche en se croyant condamnés. Et puis aura lieu la délivrance et comme ces héros, nous sommes transporté de joie et soulagés d'avoir échappé à l'enfer.
Une véritable épopée tragique mais acharnée pour la survie et qui peut qu'être une leçon de vie : même dans le pire, la survie est possible. Une aventure humaine émouvante à lire (où à voir par le film) pour ressentir la force de vivre qui nous tenaille même dans les pires conditions et qui prouve qu'on n'est pas toujours condamnés par le sort. Un livre qui peut qu'encourager tous ceux qui désespèrent sur leurs malheurs et ne parviennent pas à se sortir de l'eau : vous pouvez le faire si vous prenez au cran. Car vivre est le plus important de tout et cela en vaut la peine.
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Je lis très peu d'histoires vraies ou de témoignages. Je préfère la fiction, au point de ne lire presque que des romans. Mais cette fois je me suis laissé séduire par cette histoire au point de m'enfermer dans ma chambre pour le lire, sans aucune distraction, même pas un peu de musique. Je crois que c'est la seule fois où j'ai fait cela. Je l'ai lu d'une traite, et j'avais à peine terminé que j'ai recommencé. Pour être sûre de n'avoir rien raté, pour ne pas sortir de cette histoire extraordinaire. C'était en 1996 et depuis, je l'ai relu à intervalles réguliers et il me laisse toujours aussi... Je ne trouve même pas le mot.C'est donc un de mes livres préférés. En fait, il est carrément hors catégorie, c'est "ma Bible" en quelque sorte. Je l'adore non pas pour ses qualités littéraires, mais pour l'aventure humaine qu'il raconte.Le style rappelle une enquête journalistique et c'était d'ailleurs le but de Piers Paul Read qui a écrit ce livre à la demande des rescapés du crash. Ceux-ci souhaitaient que la lumière soit faite sur ce qui s'était passé dans les Andes car de nombreuses rumeurs avaient circulé après leur retour à la civilisation.Le livre raconte le calvaire des passagers, les recherches de leurs familles qui s'obstinent à croire leurs proches en vie, puis le retour des survivants à la civilisation. Il est plus complet que le film qui se focalise sur le temps passé par les rescapés dans le montagneLe livre regorge de détails sur la façon dont les passagers ont survécu, mais le plus passionnant c'est l'aventure humaine. Piers Paul Read raconte aussi bien les actes héroïques des uns que des bassesses inhérentes à la nature humaine. Il restitue également le débat poignant, mêlant à la fois religion, pragmatisme, philosophie pour se résoudre à l'inacceptable, le cannibalisme comme seule alternative à la mort.Ce roman est une formidable leçon de solidarité et un gros coup de coeur pour moi...
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Témoignage poignant, dur, parfois hallucinant de ce que la "fureur de vivre", voire de survivre peut nous amener à faire. La vie plus forte que la mort, plus forte que la peur, plus forte que le dégoût. L'épopée de ces jeunes gens est extraordinaire, au sens propre du terme, et le livre la transmet fort bien.
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Je me souviens de cet événement pourtant j'ai très très jeune mais cela avait marqué mon esprit. Ce livre retrace la bouleversante épreuve qu'ont vécu quelques personnes qui ont survécu à un accident d'avion dans la Cordillère des Andes. Ils ont du survivre à l'accident, au froid et au manque de nourriture. Il est difficile de se mettre à leur place en se posant cette question : "est ce que nous serions prêt à tout pour vivre. Témoignage bouleversant ...
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Réellement une aventure humaine exceptionnelle, à lire absolument! Bien que le début ne soit pas très accrocheur, la survie des survivants du crash est un récit passionnant et humainement enrichissant.
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Un très beau livre qui m'a beaucoup marquée, émue. Une formidable leçon de vie. On imagine leur détresse, le traumatisme, les peurs et les souffrances qu'ils ont enduré. Leur combat pour survivre car personne n'a envie de mourir. Beaucoup les ont jugés "après" parce que pour survivre ils ont été obligés "de se servir du corps" de leurs compagnons pour se nourrir (avec l'accord de ceux qui le donnaient avant au cas où ils mourraient). Malgrè le "dégoût" et l'idée de "cannibalisme" je pense que comme certains d'entre eux j'aurais fait pareil car c'était la seule solution pour ne pas mourir. Je les ai toujours admirés. Quel courage après une telle catastrophe aérienne et les conditions de "survie".
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