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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je referme ce thriller avec un peu d'émotion, suite à la lecture des dernières pages, mais surtout avec un sentiment de soulagement. Que de longueurs !!!!
J'avoue avoir été influencée par des avis dithyrambiques de divers blogs ou chaines YouTube et je ne sais pas analyser la différence entre leurs éloges et ma déception.
Si le sujet de départ, une famille dont le fils, introuvable, est soupçonné d'avoir participé activement à une fusillade meurtrière au sein de son lycée, est attirant et prometteur, le contenu du roman ne suit pas. En effet, plutôt que de centrer l'intrigue sur Jake, le lycéen, Bryan Reardon axe son récit sur le père de celui-ci, Simon. Il a en effet la particularité d'être père au foyer ; son épouse, avocate, étant le « maillon fort » financier du couple. Et c'est alors une remise en question de cette décision contraire au schéma familial habituel, avec, en corollaire, les questionnements introspectifs et incessants du père : « Et si je l'empêchais d'aller au goûter de mardi, mon fils sera –t-il plus tard névrosé ? », « Et si j'empêche mon fils de jouer avec Doug, sera-t-il plus tard un être asocial ? » Cette première temporalité débute avant même la naissance de Jake et se déroule en parallèle de la résolution du fait divers.

Bryan Reardon a le mérite d'avoir une écriture fluide et claire. Aucun risque de s'emmêler les pinceaux malgré la double temporalité et les différents personnages.
Par contre, ce que c'est long… Ces histoires de goûters et de matches de foot sont répétitives et lassantes, sans aucun intérêt à mon avis. Et puis l'auto-apitoiement du père, quelle plaie !

Pour moi, avec Jake, ce sera un rendez-vous manqué.
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Ce livre a beaucoup touché un ami, alors je me suis lancée, mais quelle lecture fastidieuse ce fut.
On se perd dans les méandres des états d'âme du narrateur / père au foyer, c'est très lent et aucun détail ne nous est épargné. Ah, il s'en pose des questions existentielles en permanence, ce Simon, qui est par ailleurs très touchant dans son désir de vouloir bien faire à tout prix... mais on tourne en rond.
D'un autre côté, parce qu'il y a un peu de positif, j'avais quand même envie de connaître la fin, l'écriture est fluide et la construction intelligente. On passe du présent au passé au fil des années qui s'ajoutent à l'âge de Jake sans aucun problème ou accroc.
Alors je ne déconseillerai pas ce livre, parce qu'un proche l'a vraiment beaucoup aimé, donc à chacun de se faire son propre avis, mais les amateurs de livres "qui bougent" n'y trouveront probablement pas leur compte.
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Ma bibliothécaire m'a conseillé ce roman noir car elle l'a adoré!
A part les dernières pages où l'émotion est venue , je me suis plutôt ennuyée pendant cette lecture dû je pense aux nombreuses longueurs et répétitions.
C'est dommage pour moi car il a de très bons avis !
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Je viens de terminer un roman encensé par la quasi intégralité des blogo-chronico-raconto-ouaibeurs de l'univers tout entier. Ça fait du monde, on va pas se mentir. du coup, quand je l'ai ouvert, je m'attendais vraiment à LE roman de l'année, celui qui allait me laisser une empreinte indélébile jusqu'à la fin de la décade (je déconne), voire plus si affinités. Au moins jusqu'à la fin du mois. Ou de la semaine. Une trace, quoi.
Et je te cause pas des éloges hallucinantes reçues de l'autre côté de l'océan, chez nos amis Étazuniens.
Quand tu ouvres un roman comme ça, on se ment toujours pas, tu espères vraiment que personne t'a raconté de conneries.
Alors voilà, comme dit l'autre…
Fin du préambule.
Exceptionnellement, je te lis la quatrième de couv, vu que tout le monde, y compris l'éditeur, a décidé de pitcher le truc et que ça semble n'avoir gêné personne.
« Simon Connolly est l'heureux père de deux enfants, Jake et Laney. Sa situation d'homme au foyer est pour le moins originale et Simon n'est pas toujours très à l'aise dans ce rôle. Mais, cahin-caha, la famille coule des jours paisibles… Jusqu'au matin où Doug Martin-Klein, un gamin insociable dont Jake est le seul copain, tire sur plusieurs camarades de classe avant de se donner la mort.
Les survivants et les blessés sont peu à peu évacués, mais Jake est introuvable. Et très vite soupçonné d'être le complice de Doug.
Commence alors pour Simon une véritable descente aux enfers. Comment une chose pareille a-t-elle pu arriver ? Comment a-t-il pu ne rien entrevoir du drame qui se profilait ? Jake est-il coupable ? Où est-il passé ? »
Ça fait envie, non ?
En plus, ça rappelle des trucs qui arrivent de plus en plus souvent, ça rappelle les difficultés de nos amis Étazuniens dont je parlais précédemment avec la vente d'armes autorisée en grande surface, et ça rappelle surtout ces faits divers qui nous semblent exister à des millions de kilomètres de chez nous…
Le héros du bouquin, c'est donc le papa. Celui qui est « homme au foyer ».
Simon.
Je sais pas si j'aurais mis des guillemets autour de femme au foyer. Comme quoi, ces trucs fémino-méfiants nous hantent jusque sur nos claviers…
Je te fais grâce du racontage d'histoire que j'ai vu sur à peu près toutes les chroniques, comme pour remplir un salon d'étagères Ikéa parce qu'on sait pas quoi mettre comme meubles et qu'il faut bien mettre quelque chose. Si j'étais lecteur de chroniques, ça m'aurait gonflé. Pourquoi raconter à nouveau l'histoire plutôt que parler de ce que t'as aimé ? Je te le demande à toi, Ouaibeur ou Ouaibeuse… À toi.
Quant à moi, le dernier « Série Noire » que j'ai approché, et aimé, c'est « La faux soyeuse », de M'sieur Éric Maravelias. Je sais que tu l'as pas encore lu, mais je te dis plus rien, t'as l'air bête, et ça te regarde. J'avais essayé d'ouvrir le truc (je pèse mon mot) d'un libraire, il y a quelques temps, mais je l'avais reposé vite fait après la première page. On va dire que j'avais pas accroché (je suis poli et gentil).

La chronique sur le blog :
Lien : https://leslivresdelie.net/j..
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Après avoir lu plusieurs critiques très positives, je m'attendais à beaucoup mieux.  OK, c'est prenant, surtout après les événements récents, mais beaucoup trop de longueurs à mon goût.
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