Je viens de terminer un roman encensé par la quasi intégralité des blogo-chronico-raconto-ouaibeurs de l'univers tout entier. Ça fait du monde, on va pas se mentir. du coup, quand je l'ai ouvert, je m'attendais vraiment à LE roman de l'année, celui qui allait me laisser une empreinte indélébile jusqu'à la fin de la décade (je déconne), voire plus si affinités. Au moins jusqu'à la fin du mois. Ou de la semaine. Une trace, quoi.
Et je te cause pas des éloges hallucinantes reçues de l'autre côté de l'océan, chez nos amis Étazuniens.
Quand tu ouvres un roman comme ça, on se ment toujours pas, tu espères vraiment que personne t'a raconté de conneries.
Alors voilà, comme dit l'autre…
Fin du préambule.
Exceptionnellement, je te lis la quatrième de couv, vu que tout le monde, y compris l'éditeur, a décidé de pitcher le truc et que ça semble n'avoir gêné personne.
« Simon Connolly est l'heureux père de deux enfants,
Jake et Laney. Sa situation d'homme au foyer est pour le moins originale et Simon n'est pas toujours très à l'aise dans ce rôle. Mais, cahin-caha, la famille coule des jours paisibles… Jusqu'au matin où Doug Martin-Klein, un gamin insociable dont
Jake est le seul copain, tire sur plusieurs camarades de classe avant de se donner la mort.
Les survivants et les blessés sont peu à peu évacués, mais
Jake est introuvable. Et très vite soupçonné d'être le complice de Doug.
Commence alors pour Simon une véritable descente aux enfers. Comment une chose pareille a-t-elle pu arriver ? Comment a-t-il pu ne rien entrevoir du drame qui se profilait ?
Jake est-il coupable ? Où est-il passé ? »
Ça fait envie, non ?
En plus, ça rappelle des trucs qui arrivent de plus en plus souvent, ça rappelle les difficultés de nos amis Étazuniens dont je parlais précédemment avec la vente d'armes autorisée en grande surface, et ça rappelle surtout ces faits divers qui nous semblent exister à des millions de kilomètres de chez nous…
Le héros du bouquin, c'est donc le papa. Celui qui est « homme au foyer ».
Simon.
Je sais pas si j'aurais mis des guillemets autour de femme au foyer. Comme quoi, ces trucs fémino-méfiants nous hantent jusque sur nos claviers…
Je te fais grâce du racontage d'histoire que j'ai vu sur à peu près toutes les chroniques, comme pour remplir un salon d'étagères Ikéa parce qu'on sait pas quoi mettre comme meubles et qu'il faut bien mettre quelque chose. Si j'étais lecteur de chroniques, ça m'aurait gonflé. Pourquoi raconter à nouveau l'histoire plutôt que parler de ce que t'as aimé ? Je te le demande à toi, Ouaibeur ou Ouaibeuse… À toi.
Quant à moi, le dernier « Série Noire » que j'ai approché, et aimé, c'est « La faux soyeuse », de M'sieur Éric Maravelias. Je sais que tu l'as pas encore lu, mais je te dis plus rien, t'as l'air bête, et ça te regarde. J'avais essayé d'ouvrir le truc (je pèse mon mot) d'un libraire, il y a quelques temps, mais je l'avais reposé vite fait après la première page. On va dire que j'avais pas accroché (je suis poli et gentil).
La chronique sur le blog :
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