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Citations sur Revenir à toi (149)

Mais tu es partie ; sans prévenir, tu es partie ;
chaque jour, ensuite, je me suis passée de toi, tu m’y as forcée ;
j’ai respiré sans toi, tu m’y as obligée ;
du jour au lendemain ; j’existais, je n’existe plus ;
j’étais la prunelle de tes yeux, tu deviens aveugle ;
j’étais ton cœur, il bat ailleurs ;
c’est aussi simple que ça ?
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Elle veut être seule avec sa mère dans la maison éclusière, avec ce présent, ce don du temps.
(page 120)
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Seule sur le pont, elle se dit qu’elle n’a jamais été autant en prise avec le présent. Ce séjour stoppe net la fuite en avant, en la mettant face à sa mère, à cette plaie en passe de devenir cicatrice, qu’elle avait sans cesse évitée à force d’embuscades, détours, voyages, amours et tirades.
(page 153)
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Elle pense à ses compagnons comédiens, parisiens, chacun portant son histoire tordue, kyrielle d’amochés, souvent discrets sur leur passé, partageant parfois un souvenir si l’amitié le permettait. Magdalena s’invente dans ses personnages, n’évoque jamais le pavillon triste de ses grands-parents. On lui demande rarement d’où elle vient, mais toujours où elle va, ses projets, ses rôles, un futur si prégnant à chaque instant. Une fuite en avant, demain, demain, demain.
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Magdalena épuisait le corps d’Antigone en s’immisçant dans son esprit. Elle s’appropriait l’exaltation, le courage, le mépris, les désillusions, la force et l’amour perdu. Elle se disait qu’en amour perdu, elle s’y connaissait et que si elle venait à mourir, qui de sa mère ou de son père s’en soucierait ? Et les larmes lui brûlaient les yeux.
(page 61)
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Dans la rue ou quand des voisins passaient à la maison, ils ne disaient plus « comme tu as grandi ! », mais « comme tu as changé ! ». Les femmes la complimentaient, les hommes la détaillaient.
(page 35)
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Elle a beaucoup tourné au début de sa carrière, maintenant elle préfère la fugacité du théâtre. L’intensité du présent. Elle aime sentir la salle, les spectateurs, les tensions sur le plateau et en coulisses. C’est dans cette communion qu’elle est tout à fait vivante.
(page 43)
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Boucles noires de jais, peau diaphane blanche, on lui a toujours dit ta peau de lait, pommettes hautes, nez droit, long, bouche charnue, lèvre supérieure saillante, et ses yeux vert très pâle, qui changent suivant les mouvements des nuages, la densité du ciel, la pluie, l’orage, les embardées de bleu. Sa beauté. On lui dit toujours, Magda, ta beauté.
Quoi, ma beauté ?
(page 14)
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Personne n’est rien avant d’être aimé. 
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Son corps avait changé ces derniers mois. Elle ne pouvait pas l’ignorer. Ses seins avaient poussé, elle avait même cru que ça ne s’arrêterait jamais. Elle ne savait pas quoi en faire. Elle les trouvait trop gros. Ça la gênait pour courir, grimper aux arbres, s’habiller, se cacher. On ne voyait qu’eux.
(page 33)
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