Je pourrais multiplier ces sortes d'exemples; mais il suffit d'avoir fait sentir que l'herboriste qui ne connaît que le nom et l'aspect des plantes, et qui ne sait d'autre moyen de sécher que l'habitude uniforme et vicieuse usitée à Paris, est bien loin de savoir son état. En thèse générale, les plantes, soit racines, feuilles ou fleurs, doivent être séchées en plein air, au soleil, et y être exposées par couches légères sur des claies ou sur des tamis.
Les hommes, pour qui la santé est le souverain bien, durent, à toutes les époques, chercher des moyens pour les combattre, et pour neutraliser leur maligne influence; et de leurs généreux efforts naquit la médecine, qui ne fut dans le principe que la science de connaître les végétaux, et l'art de les appliquer avec avantage.