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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est le roman du début de la fin du Troisième Reich ; et surtout de la grande désillusion des populations de l'arrière.

Les civils sont pris entre l'étau des bombardements anglais et de la surveillance des SS. Tout le monde se méfie de ce qui n'est pas patriotiquement correct ; c'est la loi du fanatisme qui règne. La vie de chacun est régie par l'instinct de survie, et par la volonté de faire profil bas.
Comme la guerre — l'état de siège — se concrétise pour les populations, et que la défaite approche, la mort est envisagée à chaque instants. Tous les excès deviennent permis ; le chaos n'est régi que par la peur. Des vies basculent en quelques instants.
Deux profils de citoyens se distinguent : ceux qui profitent de la décadence du régime pour s'adonner à tous les excès, et d'autres — ceux qui ont tout perdu —, se donnent corps et âme pour soutenir ce qu'il reste de la nation. Chaque instant de bonheur est perçu comme une anomalie, et attise les jalousies et la méfiance ; on ne conçoit pas une vie sans une entière dévotion au Führer.

E.M Remarque avait déjà décrit ce cynisme social dans son roman sur la crise économique de l'entre-deux-guerres, « l'obélisque noir ». Ces deux romans sont comparables dans l'intensité, car toutes les couches sociales sont éclaboussées par la frénésie des instants de crise.
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