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3,97

sur 712 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
[Rentrée littéraire 2023 n°10]


Je n'ai pas spécialement aimé ma lecture. Je m'attendais à plus d'émotions, de vérité, d'authenticité.
En fait je me suis représenté ce livre avant avant même ma lecture.
Du coup, déception.
J ai beaucoup aimé par contre la seconde partie, très touchante, avec le vieil homme, même si parfois, je l'ai trouvé très aimant très vite.
La première partie m'a laissée songeuse, on ne sait pas en fait de quelle maladie souffre Isor. Au début j'ai pensé à une forme d'autisme mais non.
Même les médecins ne savent pas. D'ailleurs, là aussi, c'est étrange, que pas un spécialiste n'ait su ce qu'elle a.
Et le père est souvent dur et incohérent.
Alors, oui, je sais, c'est un conte, je veux bien, mais la troisième partie m'a complétement laissée abasourdie.
J'ai trouvé ce roman bien artificiel.
Peut-être parce que l'auteure est encore bien jeune, je ne sais pas.
En tout cas, ce livre ne m'a pas ému une seconde.
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Il ne faut pas être fatiguée pour lire ce livre.
Il ne faut pas non plus être pressée.
Or je suis fatiguée et pressée.
C'est peut-être pour cela que je n'ai pas compris le livre ou son succès ?

J'ai aimé la première partie mais en me posant souvent la question de savoir temporalité. Je n'ai pas vu Isor grandir. Je n'ai pas vu ses parents évoluer, se fatiguer, s'user. Ils ont toujours été admirative pour l'une, en colère pour l'autre. Je n'ai pas compris que c'était un conte, j'ai attendu les services sociaux.

J'ai été perdue dans la deuxième partie. Qui est ce vieux, que veut-il, que trouve-t-il ? J'ai été méfiante comme Maud. Cette relation m'a semblé malsaine. Et finalement, j'ai accepté. A contre gré. Touchée par certaines scènes, par les déguisements, par les dominos.

Quant à la troisième partie... Isor sait écrire et écrire un mauvais français complètement artificiel. Cette jeune fille a vécu seize ans en France. D'accord, elle regardait des chaînes étrangères et a pu être influencée par d'autres langues.
Mais elle écrit sans faute d'orthographe, simplement avec des fautes de syntaxe ? Oh ! C'est un conte, d'accord, mais on me demande de comprendre un discours pseudo philosophique (la vérité sort de la simple d'esprit, de cette jeune fille animale) sans remettre en question qu'elle sache écrire mais pas s'exprimer ?
Cette partie m'a demandé un effort de concentration trop important pour comprendre les mots et le message m'est passé au-dessus.


Beaucoup de critiques ont salué le travail de l'autrice, son jeune âge. J'avoue ne pas être sensible à cet argument. Un roman plus simple, moins dans la recherche de style m'aurait davantage convenu.
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Je n'avais pas très envie d'ouvrir ce livre. Et si je l'ai finalement emprunté, c'est pour me forger ma propre opinion sur cet ouvrage que tout le monde me recommandait.

Ce qui est indéniable, c'est la qualité de l'écriture. Ce roman est infusé de poésie... Et pourtant je n'ai pas pris plaisir à le lire. Force est de constater que j'étais même contente d'en venir à bout.

La deuxième partie m'a mise très mal à l'aise. Cet amour entre Isor et Lucien, et surtout la manière dont ce dernier en parle m'a gênée.
Il s'agit certes d'une relation platonique, et d'une connexion presque spirituelle entre deux êtres qui se trouvent par hasard et se réparent, mais les mots de Lucien empruntés au vocabulaire de l'amour, les surnoms qu'il donne à Isor m'ont dérangée.

Le voyage d'Isor relaté dans la troisième partie a fini de me perdre. J'avoue que cette ultime quête pour le salut et le bonheur de Lucien s'est révélée assez ennuyeuse à mes yeux.

On l'aura compris, je ne suis pas une grande fan de ces deux personnages.

Au final, c'est le début du livre qui m'aura le plus touché, surtout Maude et Camillio : ces parents perdus, qui ne communiquent plus mais dont les pensées se répondent.
J'ai également aimé la mise en page du récit, emprunté au théâtre : cette première partie représentant le dialogue de sourd des parents, la deuxième comme un long soliloque de Lucien, l'épilogue comme une didascalie finale.

Malheureusement, ce sont les seuls points positifs que je retiendrais de ce roman.
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Au vu des étoiles et des nombreux avis positifs de ce roman, je me suis lancée dans sa lecture....

Pour moi ça a été une grande déception, je n'ai pas aimé la plume. L'histoire aurait pu être bien mieux écrite je pense.

Voilà donc mon avis qui est tout à fait personnel . Mais je suis très déçue car j'en attendais beaucoup.
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LA COLÈRE ET L'ENVIE de Alice Renard

Une déception. Une lecture qui avait pourtant bien débuté avec les voix en alternance des parents de cette enfant « spéciale » mais on reste avec des impressions décrites et non ressenties. Par conséquent, il m'est difficile de croire à ces personnages et d'adhérer à l'histoire. Il me semble que Renard a forcé la note de l'originalité è tout prix...
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La plume est belle, certes, mais l'histoire est d'une platitude et d'un ennui mortels!
J'ai trouvé les lettres d'Isor franchement pénibles à déchiffrer et les sentiments de ses parents assez compliqués à cerner.
Quant à Lucien, son lien avec la jeune adolescente m'a mise assez mal à l'aise…
Bref, 2 étoiles pour la qualité de l'écriture mais…pas pour le récit!
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Si la construction de ce roman est intéressante, je suis passée complètement à côté du sujet qui avait pourtant tout pour me plaire !
Impossible de m'attacher à aucun des personnages, impossible de trouver un quelconque intérêt à cette jeune fille différente qui sans avoir jamais parlé se met à écrire, impossible de comprendre les réactions des parents, celles du vieil homme seraient peut-être les plus dignes d'intérêt.
Bref, un roman qui est encensé par beaucoup mais qui n'était sûrement pas fait pour moi. J'ai pourtant bien essayé d'écouter sa jeune auteure en parler. Rien à faire, je suis totalement hermétique ! Et pourtant, j'aimais l'idée de suivre une voix différente même, voire, surtout dans ses silences, et c'est ce que j'attendais d'Isor.
Ça n'a pas fonctionné et encore moins dans les lettres à la fois trop hésitantes et trop écrites, avec un vocabulaire parfois trop recherché pour une enfant n'ayant jamais été scolarisée.
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Moui, bon... Il y avait de l'idée, il est clair, dans ce premier roman de Renard, mais, cependant, je n'ai pas trouvé la mise en place si bonne que cela. Oui, c'est poétique, le voyage pour se découvrir et se comprendre, oui, c'est philosophique et symbolique... Mais c'était tout de même assez grotesque, il ne faut pas le nier. de plus, j'ai trouvé que c'était bien pauvrement réalisé... {9}

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Isor est une petite fille qui ne parle pas. Une petite fille qui ne tient pas en place, mais pourtant capable de se laisser captiver par d'improbables programmes télé pour peu qu'ils soient dans une langue qu'elle ne connaît pas. Une petite fille qui reste étrangère à ses propres parents.

Ceux-ci consulteront médecins, psychologues et spécialistes, chacun y allant de son diagnostic plus ou moins fantaisiste, avant de leur tourner le dos. Fini les sentences prononcée sur un ton docte et les traitements à n'en plus finir. Désormais, ce sera eux et elle.

Jusqu'à ce qu'une autre personne vienne s'immiscer dans leur trio. Lorsque Isor débarque un jour chez le voisin, un vieux monsieur qui pensait ne plus rien avoir à attendre de la vie, c'est pour ne plus le quitter. Au grand dam de ses parents qui se sentent relégués au rang d'accessoires, Isor passe tous ses après-midi en sa compagnie. le sentiment de complicité et d'osmose est immédiat. L'amour qu'ils se vouent mutuellement donne à leurs vies respectives une intensité jusqu'alors inconnue.

La très jeune auteure de ce roman impressionne par sa maturité et le regard aigu qu'elle pose sur deux êtres situés aux bornes opposées de l'existence. La brièveté du récit lui confère une intensité remarquable, le rythme imprimé par l'alternance rapide des narrateurs est étourdissant, et l'écriture ose emprunter des chemins peu académiques. La hardiesse de cette jeune auteure est indéniable et l'on peut à juste titre lui en être reconnaissant. Pourtant, en ce qui me concerne, je suis restée en lisière de ce texte. Comme si l'ambition et la virtuosité avaient pris le pas sur l'émotion. Affaire de sensibilité personnelle, sans doute, car vous avez dû, tout comme moi, découvrir nombre d'avis de lecteurs pleinement conquis... A vous d'apprécier !
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Un roman choral à trois voix : celle des parents, celle du voisin, puis celle d'Isor. Une très belle écriture, souple et profonde, et pourtant, pas de coup de coeur de mon côté. J'ai eu du mal à accrocher au style de la première partie avec les dialogues intérieurs des parents qui ont fini par m'ennuyer, ai retrouvé de l'engouement lorsque Lucien prend la parole, et ai eu du mal à accrocher à la dernière partie, de par le langage utilisé et le fait que cette partie d l'histoire me paraisse peu probable.

Je pense néanmoins que cette auteure a beaucoup de talent ! Mais je n'ai pas été conquise par cette histoire.
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