Une jeune femme disparue depuis 5 ans et des parents qui demandent à nos deux héros détectives (une femme et un homme) de la retrouver.
Alors qu'ils ont l'air de piétiner à la recherche d'informations qui pourraient les mettre sur la piste, ils rencontrent de nombreux obstacles, notamment avec des heurts avec le milieu mafieux albanais et la police des moeurs.
Mais leur enquête progresse tout de même et, juste à la fin, le dénouement est surprenant (mais chut...).
J'ai bien aimé cette enquête mouvementée racontée par la détective avec ses humeurs et ses pensées (pas toujours positives).
On s'attache à ces personnages aux tempéraments opposés mais qui sont unis dans leur collaboration professionnelle.
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On s'y perd ... c'est long, ça tourne en rond et ça en devient fastidieux à lire. On perd trop de temps sur des personnages secondaires et le final n'est pas à la hauteur pour sauver ce livre. Je me suis ennuyée au fur et à mesure et lu la fin sans trop d'étonnement. Déçue
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Les gens lorsqu’ils parviennent à se convaincre de franchir notre porte le font dans des circonstances toujours difficiles, souvent tristes, et la plupart du temps réellement dramatiques. Dans ces moments-là, il n’est alors pas question d’entamer la conversation en leur proposant un café, de leur parler de la météo ou d’essayer de détendre l’atmosphère. Il n’y a généralement rien d’autre à faire que de laisser la personne s’expliquer, tout en essayant de lui inspirer à peu près confiance.
Cette histoire me désarçonnait complètement. Je n’y comprenais rien mais je n’avais pas envie de me tourner vers Ali dont le cerveau supersonique avait déjà sûrement commencé à trouver des liens là où je n’en voyais pas. Faute d’avoir plus d’inspiration, je décidais d’achever ce premier round de manière classique en demandant au père d’Audrey de nous parler d’elle.
Quand on est ado, on a rarement assez de jugeote, sans parler même de recul, pour décider tout seul quand s’arrêter. C’est même plutôt le contraire. Si j’en crois mon expérience, plus on est dans la merde, et moins on fait d’effort pour s’en sortir. Si à cette époque Audrey était aussi immature que Damien le laissait entendre, je doutais qu’elle se soit réveillée un matin en se disant tout d’un coup qu’elle ferait bien d’arrêter les conneries et de se remettre à travailler.
Calme-toi.
Plus la date approchait, plus elle était nerveuse. Elle voyait des signes - des signes idiots - partout. Désormais n’importe quoi prenait une signification démesurée : la gentillesse du facteur ce matin qui s’était déplacé jusqu’à sa porte, l’appel de Sonia hier, juste pour prendre des nouvelles, lui avait rappelé que les gens pouvaient agir autrement que bouffés par leurs arrières pensées, et son voisin, ce petit avorton malingre et souffreteux qu’elle appelait intérieurement le ténia, et qu’elle détestait parce qu’il faisait trop de bruit dans l’escalier quand il rentrait en pleine nuit, s’était excusé ce matin même d’avoir laissé son chien pisser sur le millepertuis de la cour.
Une sensation bizarre, l’espace, je ne sais pas, d’une ou deux secondes ? Votre esprit est comme vide. Les idées, les trucs qui vous plombent, les contraintes, les obligations, rien ne s’est encore mis en place. Comme si on se réveillait neuf et que tout était possible. Ça dure… rien, une dizaine de secondes.