Tu es l’illustration de ma vie, tout simplement. J’avais eu beau vivre à mille à l’heure j’avais toujours l’impression d’être mort à l’intérieur. Sauf avec toi.
Tu étais imprévisible, un peu comme mon existence.
- Mais tout te concerne! T’es le centre de son monde depuis le début. j’ai eu le temps de m’en rendre compte, et je pense qu’à sa façon maladroite, il a essayé de te protéger. Il est doué pour se faire passer pour quelqu’un qu’il n’est pas, mais il a été moins vigilant avec moi.
-Tout à fait. Je t’aimais déjà quand j’espérais que tu existais.
c’est ainsi que je visualise la bascule rapide entre la vie et la mort: Un immense vide
N’aimer personne et ne laisser personne m’aimer. N’aimer personne, parce que mon amour ne pourra qu’être éphémère. ne laissez personne m’aimer, parce que aimer quelqu’un de malade n’est source que d’anxiété et de douleur.
- Ne pas penser à l’après.
En sentant une larme sur ma joue, je me demande pourquoi je me suis remise à pleurer. Jusqu’à ce que je réalise que mes yeux sont secs, et qu’il s’agit d’une larme d’Adam.
-laisse-nous dans l’obscurité…
je ne peux plus toucher d’autres filles, j’en éprouve pas l’envie. Moi, Adam Martel, séducteur invétéré, je deviens ce que je me suis toujours refusé être. Amoureux.