La philosophie de Bergson part des faits et se fonde sur la raison pour les expliquer, car tout fait a une raison d’être que le philosophe doit envisager avec le degré de certitude le plus haut possible. Par rapport à la religion, Bergson va donc faire de même. L’erreur du jeune Albert Camus, quand il lut en 1932 Le deux sources de la morale et de la religion, fut d’attendre de Bergson un message quasi prophétique, une philosophie-religion qui aurait fait de son auteur un « maître de vérité ». Mais Bergson ne cherche en fait qu’à comprendre chaque problème étudié et, dans le cas qui nous intéresse, la religion comme un fait humain. À cet égard, Bergson est moins assuré et moins dogmatique que Husserl qui entend enseigner la phénoménologie comme une discipline de pensée et renouvelle à sa façon la conception antique des écoles philosophiques comme écoles de vie et de pensée (en particulier dans les cinq leçons intitulées L’idée de la phénoménologie).
Trailer de l'ouvrage de Michaël Foessel, "Récidive. 1938", rencontre entre un philosophe inquiet du présent politique et l'année 1938.
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