Gamine

Un livre court, prenant et qui se lit d'une traite.
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Judith est lycéenne. Lors d'une sortie nocturne, elle rencontre Colin, 32 ans et tombe sous son emprise. le roman raconte à la première personne la manière dont Judith se retrouve emprisonnée dans cette relation abusive et le piège qui se referme progressivement sur elle.
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La narration à la première personne permet de rendre de manière très juste les mécanismes de l'emprise et la violence psychologique exercée sur Judith, et la complexité de la construction du personnage permet d'éviter le cliché de la jeune fille naïve (MERCI !). La conclusion de l'ouvrage, touche d'espoir, permet de rappeler les rouages des violences conjugales, qui ne se caractérisent pas uniquement par les coups, ainsi que les moyens qui permettent d'en sortir. Un seul regret : j'aurais aimé que des numéros d'aide ou une liste d'associations figurent en fin d'ouvrage.

C'est un livre à avoir dans tous les CDI de lycée (le roman est accessible à partir de 15 ans) : une lecture nécessaire, qui restera longtemps en tête.

Merci à NetGalley et à Didier Jeunesse !

#Gamine #NetGalleyFrance

Malgré que le l'histoire ne soit pas très longue, elle est tout de même bouleversante et efficace.
Judith est une jeune femme qui fait la rencontre de Colin, un homme plus âgé ayant la trentaine et qu'elle idéalise.
Elle est amoureuse, voire folle de lui mais cette relation n'est pas aussi simple que l'on ne croit...

Gamine, c'est l'histoire de Judith qui rêve d'une relation amoureuse comme dans les livres. Quand elle rencontre Colin, le charme opère et elle choisit de faire abstraction de son âge : 32 ans, alors qu'elle n'en a que seize. En plus de la différence d'âge qui les sépare, l'homme qu'elle idolâtre s'avère être toxique mais la jeune femme ne s'en rend pas compte. Elle s'efface petit à petit pour coller aux attentes de Colin, quitte à se perdre elle-même.

Gamine, ce n'est pas qu'une histoire sur la différence d'âge et les dangers de ce genre de relation. C'est aussi une histoire sur la complexité des relations amoureuses, l'amour de soi et la reconstruction. Les sujets abordés sont difficiles mais très bien décrits. Les messages sont importants : on ne se change pas soi-même pour convenir aux autres.

Le roman, court mais poignant, est éducatif. Il vise les lecteurs pré-ados mais convient aussi aux plus âgés. Parce qu'il n'y a pas d'âge précis pour se faire « avoir » !
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"À force de [se] gommer pour plaire à Colin", son nouvel amant de deux fois son âge, Judith s'oublie, s'efface, se perd.
À 16 ans, elle veut découvrir l'amour, le vrai, celui d'un homme, un vrai. Elle rencontre Colin en boîte de nuit, et devient peu à peu son jouet, sa chose.
Malgré la "relation" à distance, les mensonges, les non-dits, les remarques acerbes, les tromperies et autres rabaissements, Judith s'accroche, se/lui cherche des excuses, et se noie.

On connaît malheureusement tous un Colin tel que celui imaginé par Emmanuelle Rey, un type manipulateur, toxique, étouffant, une ordure.
Le roman est classé Young Adult, ce qui peut être surprenant en découvrant l'histoire, mais finalement logique en terme d'avertissement pour reconnaître le profil du pervers narcissique, le plus tôt possible. À faire découvrir, donc, aux filles, mais aussi aux garçons, qui peuvent être également, on l'oublie trop souvent, victimes de relations toxiques.

Un roman court et percutant, qui vous prend aux tripes et ne vous laisse aucun répit.

Pourtant, ce roman commence comme une belle histoire d'amour, comme celle qu'on voir à la télé. Judith, 16 ans, rencontre Colin dans un bar. C'est le coup de foudre. Elle qui n'est qu'une "gamine" arrive à séduire un homme de deux fois son âge. Mais la belle histoire tourne au terrible cauchemar. Par son récit, l'autrice nous montre qu'il est très facile de tomber sous l'emprise d'un homme. Colin est un séducteur, un beau parleur qui sait parfaitement manier les mots. Une relation toxique qui nous étouffe autant que Judith.

Un gros coup de coeur pour cette histoire qui m'a poursuivie pendant plusieurs semaines. Les grands méchants ne portent pas toujours des cornes, ils sont parfois juste des artistes qui profitent de la jeunesse pour assouvir leur besoin de contrôle. La plume d'Emmanuelle Rey est addictive et incisive. On se retrouve impliqué émotionnellement dans cette relation qui nous laisse à bout de souffle.
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Court mais percutant, parfois dérangeant mais juste, ce roman nous entraîne dans les affres d'une relation toxique, de l'emprise d'un homme sur une jeune fille qu'il manipule pour mieux la soumettre à son pouvoir et son bon vouloir.
On est en apnée du moment où ils se rencontrent jusqu'au dénouement, un peu comme sur la couverture du livre, avec cette sensation de se noyer doucement mais sûrement, d'aller lentement vers le fond sans pouvoir en remonter.
Les sentiments par lesquels passe Judith, de la joie à la honte, de l'amour au dégoût de soi sont parfaitement décrits, on entre complétement en empathie avec elle, on voudrait être là pour elle comme l'est son entourage, malgré la distance qu'elle crée avec eux.
Cet homme lui a tout pris, jusqu'à sa propre identité, le mécanisme est très bien raconté, malgré que le texte soit court.
C'est un roman à lire pour les plus grand, mais salutaire pour mieux comprendre ce que c'est qu'une relation toxique, pour mieux l'appréhender et s'en défaire.
Je recommande !