Lorsqu'ils eurent repris souffle, ils se hissèrent dans la pinasse et s'étendirent sur le plancher du cockpit, savourant la douce brûlure du soleil, l'odeur de peinture chaude et de bois mouillé, cette solitude qui ne leur laissait que le ciel bleu et le froissement de l'eau. Les garçons se savaient surveillés d'une villa (le propriétaire d'Axel II les avait déjà fait déloger) ; cela ajoutait à leur bonheur.