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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme beaucoup, j'ai découvert Nicolas Rey par la lecture d'Un léger passage à vide : une écriture moderne, courte, directe. Un auteur certes perturbé, mais mettant ses névroses au service d'un questionnement - sans toujours y apporter de réponses - sur les grands sujets contemporains.

Alors inutile de vous dire que j'ai cliqué avec entrain et espoir quand j'ai vu son dernier opus, Les enfants qui mentent n'iront pas au paradis, dans la dernière opération Masse Critique. Et m'y suis attaqué sans retard dès sa réception.

Après une rapide lecture - 150 pages écrites très gros et des chapitres de 1 à 3 pages - je referme le livre content d'y avoir retrouvé ce que j'avais aimé chez Rey. Pas tant l'histoire, finalement assez classique, ressemblant à un croisement de livres de Beigbeder (comparse de Rey qui lui fait plusieurs clins d'oeil) et de Houellebecq. Gabriel sort d'une rupture, persuadé qu'il aura du mal à s'en remettre ; puis rencontre Catherine, l'enseignante de son fils mais pas que, dont il tombe irrésistiblement amoureux ; mais Catherine est militante active du Parti National ce qui génère nécessairement conflits et questionnements entre les hémisphères "passion" et "raison" de Gabriel. Quand L'amour dure trois ans rencontre Soumission. En résumé.

Mais cette histoire suffit à Nicolas Rey pour creuser, à sa façon, le thème de la passion, celle qui attire, obsède, réveille, détruit souvent ou sauve parfois. Gabriel passe par ces différentes phases, comme d'autres avant lui. Mais il les raconte différemment, et c'est plaisant à lire.

Il aborde également le thème de la banalisation - ou pas - de l'extrémisme politique, qui se présente à lui pour l'entraîner dans un conflit amoureux qu'il tentera d'esquiver. C'est un des bémols du livre, car le sujet est souvent effleuré, jamais creusé et bizarrement tranché à la fin. Une fin qui - c'est un comble dans un si petit opus - tire un peu à la ligne...

Il reste un univers littéraire que j'apprécie, certes un peu branchouille, certes crû, avec cette apparence de facilité voire de dilettantisme qui en feront fuir beaucoup, mais qui ne s'obtient qu'avec deux choses : du talent et du travail.
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Une journée suffit à dévorer en 155 pages "les enfants qui mentent n'iront pas au paradis" de Nicolas Rey. Gabriel vit une vie pas comme les autres la nuit, tente d'écrire dans un Paris hors norme mais surtout va passer de Justine à Catherine avec qui il va vivre une relation pas comme les autres bravant les interdits à coup d'échanges percutants à un rythme fou.
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Je trouve les textes de Nicolas Rey un peu inégaux et je n'avais pas du tout aimé le précédent, je n'étais donc pas très confiante en entamant cette lecture. Finalement j'ai été agréablement surprise. le style est léger et plutôt agréable. J'ai bien aimé que le texte se penche sur un sujet d'actualité, même si j'aurais préféré une réflexion plus poussée par le sujet. Ca reste tout de même un bon roman aux personnages intéressants.
Lien : https://madimado.com/2016/03..
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