AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,61

sur 40 notes
5
0 avis
4
5 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
4 avis
On aime beaucoup Nicolas Rey sur baz art et il ne nous le rend bien vu que notre article sur son dernier roman en date Dos au mur a été particulièrement lu ces dernieres semaines, et de loin notre chronique de livres la plus appréciée de l'année ..

Il faut dire qu'on a beaucoup vu Nicolas Rey sur les plateaux télé et radios pour la promotion de ce Dos au mur et cela a sans doute aidé cela

Les enfants qui mentent est son septième roman, juste avant " Dos au mur tient " qui dans cette infime frontière qui sépare la vérité du mensonge. Porté par des chapitres courts qui donnent un rythme alerte à ce récit qui mélange allégrement le réel et la fiction,sa mélancolie gaie, sa nonchalance feinte , ses traits d'esprit.

Nicolas Rey poursuit ici ce qu'il sait faire de mieux à savoir l'écriture des obsessions et des lâchetés contemporaines, avec son écriture nerveuse, à vif, agaçant parfois par la brièveté de ses chapitres, mais avec cet amour immodéré pour ces perdants magnifiques e l'on ne peut résister à l'envie de consoler en les prenant dans ses bras.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          230
Ce livre m'a déstabilisée dès les premières pages, les chapitres sont plus que courts et l'histoire étant complètement barrée il faut le dire, j'ai dû m'accrocher ou plutôt accepter de me laisser porter par l'écrivain. Mais quel plaisir de retrouver Nicolas Rey, cette écriture, cette indécence, ces bons mots... Même si ce ne sera pas mon préféré c'est certain, j'ai apprécier ce moment passé avec son style si particulier.
Commenter  J’apprécie          190
Comme beaucoup, j'ai découvert Nicolas Rey par la lecture d'Un léger passage à vide : une écriture moderne, courte, directe. Un auteur certes perturbé, mais mettant ses névroses au service d'un questionnement - sans toujours y apporter de réponses - sur les grands sujets contemporains.

Alors inutile de vous dire que j'ai cliqué avec entrain et espoir quand j'ai vu son dernier opus, Les enfants qui mentent n'iront pas au paradis, dans la dernière opération Masse Critique. Et m'y suis attaqué sans retard dès sa réception.

Après une rapide lecture - 150 pages écrites très gros et des chapitres de 1 à 3 pages - je referme le livre content d'y avoir retrouvé ce que j'avais aimé chez Rey. Pas tant l'histoire, finalement assez classique, ressemblant à un croisement de livres de Beigbeder (comparse de Rey qui lui fait plusieurs clins d'oeil) et de Houellebecq. Gabriel sort d'une rupture, persuadé qu'il aura du mal à s'en remettre ; puis rencontre Catherine, l'enseignante de son fils mais pas que, dont il tombe irrésistiblement amoureux ; mais Catherine est militante active du Parti National ce qui génère nécessairement conflits et questionnements entre les hémisphères "passion" et "raison" de Gabriel. Quand L'amour dure trois ans rencontre Soumission. En résumé.

Mais cette histoire suffit à Nicolas Rey pour creuser, à sa façon, le thème de la passion, celle qui attire, obsède, réveille, détruit souvent ou sauve parfois. Gabriel passe par ces différentes phases, comme d'autres avant lui. Mais il les raconte différemment, et c'est plaisant à lire.

Il aborde également le thème de la banalisation - ou pas - de l'extrémisme politique, qui se présente à lui pour l'entraîner dans un conflit amoureux qu'il tentera d'esquiver. C'est un des bémols du livre, car le sujet est souvent effleuré, jamais creusé et bizarrement tranché à la fin. Une fin qui - c'est un comble dans un si petit opus - tire un peu à la ligne...

Il reste un univers littéraire que j'apprécie, certes un peu branchouille, certes crû, avec cette apparence de facilité voire de dilettantisme qui en feront fuir beaucoup, mais qui ne s'obtient qu'avec deux choses : du talent et du travail.
Commenter  J’apprécie          150
Livre reçu grâce à la « masse critique » de Babélio. Merci à l'équipe pour l'envoi de ce livre.

Alors par contre comment dire ? Je n'ai pas du tout aimé ce livre (ceux qui aiment Nicolas Rey vont me détester mais tant pis chacun ses goûts comme on dit).

Je ne connaissais pas cet auteur et c'était pour moi l'occasion de lire un livre de cet auteur.
J'en avais entendu parler autour de moi en bien et j'étais donc ravis à l'annonce de l'envoi de ce livre. Sauf que je n'ai pas du tout accroché. Je n'ai été charmé ni par cet auteur, ni par le sujet du livre (l'histoire n'est pas prenante et j'avais limite hâte de finir le livre) et encore moins par le style d'écriture. de plus, même le livre fini je ne trouve pas le rapport entre le titre du livre et l'histoire. le langage est vulgaire par endroit. Je ne suis pourtant pas prout-prout mais il y a des limites. Quand on lit du 50 nuances de Grey on sait à quoi s'attendre là rien ne laisse présager le côté cru du livre.

J'en ai lu des livres qui m'ont plus endormi que conquis mais là je crois que celui-ci et le « pire ».

Déçu de ce livre je ne pense pas m'aventurer a en lire un autre de lui. Pour moi ce livre n'a pas grand intérêt ni sensibilité. Un autre style d'écriture m'aurait peut-être emporté...
Commenter  J’apprécie          81
Gabriel est un écrivain de gauche, père séparé, totalement épuisé par la vie dissolue qu'il mène. Au début du roman Justine le quitte. Il rencontre alors Catherine, la maîtresse d'école de son fils, quinquagénaire, mère de trois enfants, qui arrondit ses fins de mois en louant des costumes pour des soirées très privées et qui a la particularité de militer au Parti National. Malgré cela Gabriel ne peut bientôt plus se passer d'elle. Je m'attendais à un texte décalé, léger et humoristique sur le choc des cultures entre ces deux personnages… et je me suis retrouvée avec un livre que j'aurais préféré ne jamais ouvrir tellement il regorge de scènes écoeurantes voire carrément pornographiques. J'avais plutôt apprécié un des romans précédents de cet auteur mais là, trop c'est trop. Je le déconseille donc totalement (et c'est bien la première fois que ça m'arrive !) et je vais même aller plus loin en ne le mettant pas dans ma bibliothèque ni dans une boîte à livres (sait-on jamais dans quelles mains il pourrait atterrir !) : il aura donc le droit au tri sélectif (ce qui m'aurait paru sacrilège en temps normal mais pas là !).

Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
Commenter  J’apprécie          42
Ouf, enfin le dernier. Je n'en peux plus de ce Nicolas Rey. Tous ses livres tournent en boucle. Alcool, tabac, drogue, séparation, réconciliation, bars...
Commenter  J’apprécie          20
Je n'ai vraiment, vraiment pas aimé le livre de Nicolas Rey. C'est le premier livre de lui que je lis.
Je suis désolée pour les passionnés mais j'ai trouvé ça creux.
Dramatiquement bête...
Et le clin d'oeil à Beigbeder est navrant. Beigbeder est ce qu'il est mais il décoiffe, décape, fait rire, grincer, se moque de lui, n'y croit pas, remet en question, bref il vit.
Rey est morne, joue à touche-pipi et raconte une fadaise.

Voilà mon humble (mais négatif) avis.

Commenter  J’apprécie          20
Ce livre est un OVNI, dans le bon sens du terme. J'ai été propulsé dans ce livre et ballotté de toutes parts et je ne savais absolument pas à quoi m'attendre.

L'histoire déjà est très étrange à la fois romance et érotique, mais finalement j'ai envie de dire que c'est bien plus que ça. J'ai suivi Gabriel et j'ai été choqué, amusé, ému, mais surtout j'était incrédule. Je crois que ce sentiment, l'incrédulité, ne m'a pas lâché de tout le roman.

Certains passages et scènes de sexe peuvent choqués, sont assez osés et surprenants. J'ai du mal à décrire ce que j'ai ressentis, peut-être du malaise. Je m'attendais absolument pas à autant d'humiliation, l'auteur va très loin.

Gabriel est un personnage bien humain, peut-être un peu trop, du coût je n'arrivais pas bien à le cerner et à le comprendre. Un homme très attachant, mais déroutant.

J'avais déjà lu un livre de Nicolas Rey, l'amour est déclaré. Je pensais que cela allait être le même style d'écriture, mais là encore ce fut une surprise. Nicolas bouscule les codes et il faut s'accrocher: les chapitres sont courts. Heureusement.
Ai -je bien aimé ? En tout cas, je n'ai pas détesté ma lecture, malgré les petites embûches.
Commenter  J’apprécie          20
Une journée suffit à dévorer en 155 pages "les enfants qui mentent n'iront pas au paradis" de Nicolas Rey. Gabriel vit une vie pas comme les autres la nuit, tente d'écrire dans un Paris hors norme mais surtout va passer de Justine à Catherine avec qui il va vivre une relation pas comme les autres bravant les interdits à coup d'échanges percutants à un rythme fou.
Commenter  J’apprécie          20
Gabriel est écrivain. Justine vient tout juste de le laisser tomber. Il rencontre Catherine, l'institutrice de son fils, laquelle est membre du Parti National. L'amour s'en mêle. 🖍️ Un roman court (150 pages). Des chapitres brefs. Un récit cash, cru, lorsque Nicolas Rey raconte les scènes d'amour, entre ces deux personnes. Pas de circonlocution. Il va droit au but lorsqu'il écrit comme si ce que vivait Gabriel relevait de l'urgence et ne souffrait aucune tiédeur ou lenteur dans le fond comme dans la forme. ✍️ Dans ce roman j'ai aimé la rapidité du ton, l'écriture de l'auteur et son humour placé à bon escient c'est-à-dire par bribes. J'ai aimé le personnage de Catherine tant il est inattendu et complexe. J'ai apprécié que la fragilité et la tristesse de Gabriel suite à sa rupture avec Justine, ne versent pas dans le larmoyant et le nombrilisme. Ce roman est certes bref mais très bien dosé.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (87) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5275 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}