[P]eu de choses valent la peine d’être sues qu’on croit vouées à être apprises.
[T]out acte manqué est un discours réussi.
La culture, c’est la mémoire de l’intelligence des autres.
L'analyse y mit fin ; toute peur envolée, je pus enfin éprouver le bonheur d'être vulnérable.
Est-ce parce que le temps de la nuit est celui où les rêves vous visitent ? Il m'avait confié qu'il fragmentait son sommeil en deux temps de trois heures.
A l'époque où je cessai de les ressentir, elles n'étaient que les signaux d'alarme de dégâts plus profonds qui n'allaient pas tarder à se manifester.
Mais cela, je l'ignorais encore.
L'avouer aujourd'hui me fait sourire : je suis toujours aussi phobique. Mais, entre-temps, j'ai négocié avec mes phobies.
En dehors des stratégies de sa pratique, il n'était jamais neutre, ignorait le sens du mot "composer" et fonctionnait trop vite pour ne pas bouillir d'impatience : le monde était trop lent.
Il aurait voulu que chacun comprît tout comme lui, instantanément. Parfois à cause de ce trépignement intérieur, pour un rien, le couvercle sautait.
Tous les rapports humains s'articulent autour de la dépréciation d'autrui : pour être, il faut que l'Autre soit moins.
Dans la Dentellière de Vermeer, le tableau entier s'ordonne autour de la seule chose que le peintre ne nous donne pas à voir, l'aiguille avec laquelle brode la dentellière.
Supprimez ce pont central invisible, la toile fout le camp, elle ne signifie plus.Dans ce texte, Lacan joue un peu le rôle de cette aiguille.Même lorsqu'il en semble absent, il reste le point focal autour duquel tout se génère et s'organise. Cause de l'écriture, il en constitue également les effets. En d'autres termes, quoique omniprésent, il ne se trouve pas forcément là o il est, mais plutôt au lieu où il a l'air de ne pas être, le corps même de la lettre.