La saga des Inhibiteurs, tome 1 : L'Espace de la révélation

Il existe des livres univers... et celui-ci en est un, un univers sombre, dense et complexe, où les personnages, complexes, se manipulent les uns les autres, en plusieurs strates qui se révèlent peu à peu au cours du roman. D'une part, sur la planète Resurgam Dan Sylvestre, obsédé par une culture extraterrestre disparue et par son père, qui a tenté (réussi ?) de se numériser pour devenir éternel. de l'autre, un immense vaisseau cimetière, peuplé par un étrange triumvirat, décidé à obliger Sylvestre à soigner son capitaine... Et au dessus de tout cela, une mystérieuse enigme interstellaire, celle des Voiles, dont Sylvestre est peut-être le seul humain à avoir approché la solution... Sans compter deux personnages féminins, une femme soldat embauchée (manipulée ?) par une mystérieuse Demoiselle pour assassiner Sylvestre et l'une des membres du triumvirat, hantée par les armes aussi puissantes que destructrices retrouvées dans le vaisseau. le tout aboutit, vous l'aurez deviné, à une intrigue complexe, qui se déroule en toute puissance sur près de 700 pages. le rythme n'est pas vraiment haletant, les personnages parfois un peu froids, et l'optimisme n'est pas de mise, difficile donc d'adhérer dès les premières pages. Mais j'ai adoré la profondeur de cet univers, qui m'a fait, pendant quelques chapitres, douter que j'avais bien commencé par le début.

Au final, l'espace de la révélation est une promesse. Une promesse d'un univers à la complexité, et à l'ambition, débordante. Mais aussi, puisque c'est son premier roman, et le premier d'une trilogie, une promesse de, avec le temps, mieux développer les personnages, et rendre la narration plus agréable à mon goût. Promesse qui a d'ailleurs été plus que tenue dans House of Suns, roman que j'ai trouvé incroyable dans lequel l'ambition est encore plus grande, mais dans lequel les autres défauts m'ont semblé complètement gommés. A lire donc pour ceux qui aiment l'ambition en science-fiction – j'en fais partie !-, mais qui n'attendent pas forcément une forme de narration ou des personnages parfaits. Belle lecture quand même ! Juste dommage finalement qu'elle ne fasse pas quelques pages en moins (on n'est pas loin de 900)

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Roman Space opera hard SF.
Ce roman est ma nouvelle référence de SF.
Si vous aimez le space opera et que vous êtes un peu chevronné, c'est fait pour vous. Personnages froids et durs ne tombant jamais dans la caricature, intrigue haletante du début à la fin.
4/5 (meilleure note que j'ai attribué jusqu'à maintenant, la perfection n'existant pas).
Merci Mr Reynolds.

Premier roman du "Cycle des inhibiteurs" d'Alastair Reynolds, l'Espace de la Révélation suit les histoires croisées de trois personnages principaux :
- Anna Khouri, tueuse à gages, ayant embrassé la profession après avoir perdu son mari suite à une erreur d'aiguillage
- Ilya Volyova, l'un des trois membres dirigeants du vaisseau "Le spleen de l'infini" qui cherche un moyen de guérir son capitaine atteint de "pourriture fondante", une maladie s'attaquant à toutes les améliorations artificielles de son corps.
- Dan Sylvestre, archéologue à la recherche de traces d'une ancienne civilisation extraterrestre et, accessoirement, rejeton détestable d'un des scientifiques les plus haïs du siècle

L'histoire met un certain temps à démarrer, mais il ne faut pas se décourager pour autant. La richesse du monde créé par Alastair reynolds et la diversité des thématiques abordées (réflexion sur le trans-humanisme, sur le post-humanisme, sur la vie extra-terrestre...) récompenseront les lecteurs persévérants.
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Voici donc le 1er roman d'Alastair Reynolds… j'avais commencé par "La Pluie du Siècle" et j'avais vraiment aimé ce mélange entre roman de science-fiction et d'action/aventure. C'est donc tout guilleret que je me suis lancé dans le cycle des inhibiteurs. Je suis assez féru de "hard science-fiction" mais mes limites neuronales sont telles que j'ai tout de même besoin de certaines balises afin de m'y retrouver (par exemple, j'ai abandonné le 2ème tome des univers multiples de Stephen Baxter, perdu que j'étais au milieu de toutes ces notions d'astrophysique); Reynolds étant mathématicien, ma seul crainte était que son imagination débridée me laisse sur la touche. Que nenni mes bien bons, si j'ai trouvé "L'Espace de la Révélation" parfois un peu longuet, parfois un peu difficile d'accès, je n'ai jamais eu l'impression d'être pris pour plus bête que je ne suis et ça, c'est bien. Alastair Reynolds, dès ses débuts, a donc rapidement mélangé science-fiction et aventure et j'ai vraiment passé un bon moment. J'ai d'ailleurs "La Cité du Gouffre" devant les yeux et, de vous à moi, ses jours sont comptés.

babelio_id:Reynolds-La-saga-des-Inhibiteurs-tome-1--LEspace-de-la-re/654003

Un superbe bouquin qui peut effrayer quand on voit le pavé sur sa table de chevet. Cependant, une fois plongé dans le monde de Reynolds on en sort à chaque fois un peu déboussolé et avec l'envie d'y retourner. Chaque intrigue est menée tambour battant sans jamais dénigrer les descriptions nécessaires à l'immersion totale du lecteur. Les personnages ont ce quelque chose de génial qui fait qu'on ne parvient pas à les cerner. Quand on atteint ce niveau il faut presque se convaincre que c'est de la SF tellement ça passe bien ! A lire et à relire, c'est tellement dense qu'il faut bien deux tours de piste pour voir tout le paysage !

Bien bonne surprise que ce roman.
L'action se déroule aux alentours de 2550. L'humanité peut désormais voyager entre les étoiles et coloniser des planètes. L'explosion de l'humanité à travers l'univers a généré une forte diversité de cultures, de transformations cybernétiques. Il ne semble pas y avoir d'autorité centrale : l'univers apparaît éclaté. La technologie permet à l'esprit humain d'être simulé par des machines voir de migrer à l'intérieur...
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