Un roman qui explose toutes les (dé)mesures !
Ce standalone signé
Alastair Reynolds, un des maîtres de la Hard SF, explose littéralement tous les compteurs de (dé)mesure et de Sense of wonder : situé six millions d'années dans le futur, dans une Voie Lactée entièrement colonisée par l'homme avec des vaisseaux moins rapides que la lumière, une galaxie dépourvue d'intelligences autres qu'artificielles (et originaires de la Meta-civilisation humaine), il met en scène une des Lignées clonales de la Commonality, la Gentian Line, qui échappe de peu à une attaque sur fond de complot galactique et de questions sur la capacité de l'humain et de l'IA à co-exister. Difficile de parler plus avant des thèmes ou de l'intrigue sans spoiler, mais les deux sont solides, avec tout un tas d'informations cryptiques ou déguisées que le lecteur prendra plaisir à décoder. Un livre relativement exigeant, donc, parfois un peu long, mais dont le seul univers est, à mon sens, un argument imparable d'achat. Quel est le dernier livre où vous avez vu une civilisation trimbaler des milliers d'anneaux-mondes que ne renieraient ni Niven, ni Banks, afin de former un barrage devant tenir en laisse une explosion de supernova ? Dans quel roman voit-on les millénaires passer comme des jours ? Bref, en deux mots, une SF ambitieuse (seul
Stephen Baxter est capable de rivaliser à ces échelles spatio-temporelles), tel qu'on aimerait en voir un peu (euphémisme !) plus souvent !
Ce qui précède n'est qu'un résumé : retrouvez la critique (très) complète sur mon blog.
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