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Avec "Le voleur de corps" (1992), Lestat reprend sa plume pour la troisième fois dans les Chroniques des Vampires. Ce quatrième tome de la saga pourrait faire pâle figure à côté de "La Reine des Damnés". Mais Lestat prend soin de nous prévenir sur cette nouvelle aventure : "Vous n'avez pas besoin d'avoir lu tous ces livres pour comprendre celui-ci. Et vous n'y trouverez pas non plus les milliers de personnages qui peuplaient "La Reine des Damnés". Pas un instant la civilisation occidentale ne vacillera au bord du gouffre. Vous n'y rencontrerez pas davantage de révélations datant du fond des âges ni de vieillards proférant des demi-vérités, des énigmes et des réponses encourageantes qui en fait n'existent pas et n'ont jamais existé. Non, tout cela, je l'ai déjà fait."
C'est un récit définitivement plus intime parce qu'il se centre sur Lestat : "Il s'agit d'un récit contemporain. Ne vous y trompez pas, il appartient bien aux Chroniques des Vampires. Mais c'en est le premier volume véritablement moderne, car il accepte l'horrifiante absurdité de l'existence depuis son commencement, et il nous entraîne dans l'esprit et dans l'âme de son héros - devinez donc de qui il s'agit ! - pour d'étonnantes découvertes."

C'est un vrai plaisir que de retrouver Lestat dans ces pages et je me demande encore pourquoi je n'ai toujours pas achevé de lire ces chroniques. Heureusement, l'annonce d'un prochain tome à la rentrée a été un déclic suffisant pour que je m'y remette.

Si dans "Lestat le Vampire", ce dernier lever le voile sur sa transition d'humain à vampire par le biais de l'énigmatique Magnus, le présent tome renverse la vapeur. En effet, le célèbre vampire va tenter le diable en redevenant humain.

L'histoire, bien que dépourvu de l'action intense des précédents opus, est agréable à lire. Surtout une fois allongé sur le sable chaud de juillet. Je relèverai malgré tout un défaut majeur : la prévisibilité. Il n'y a pas de surprise dans cet opus car, soit Lestat révèle d'avance certains points comme par exemple le destin de Mojo, soit on s'y attend comme avec les mauvais coups de Raglan James. Je n'ai pas vraiment eu de plaisir en ce qui concerne la succession des évènements si ce n'est de me dire : "j'en étais sûr !". Heureusement, le chapitre 33 répare tout cela ! le final est savoureux.

Bon, il me reste encore quelques petits mois pour rattraper mon retard avant la sortie de "Prince Lestat" en octobre !
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Vampire impie, ne croyant ni en Dieu, ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, Lestat a été pendant des siècles un prince courtisé dans le monde ténébreux et flamboyant des morts vivants. Mais aujourd'hui, à l'aube d'un nouveau millénaire, au coeur des jungles de néons de l'Amérique contemporaine ou dans l'immensité désolée du désert de Gobi, le doute le ronge, une obsession le tenaille : redevenir mortel. Regarder le soleil en face. Regarder la mort en face. Impossible ? Peut-être pas... C'est du moins ce que prétend le mystérieux inconnu qui se livre avec lui à un diabolique jeu de cache-cache, Miami à Amsterdam, de la Nouvelle-Orléans aux caraïbes.
Nous sommes toujours avec Lestat. Il rencontre un certain Raglan James, qui lui fait une offre qu'il ne peut refuser: un échange de corps, tout en gardant leur propre esprit. L'homme veut être dans la peau d'un vampire, et offre à Lestat de retrouver des sentations humaines... sortir au soleil, voir des gens, surtout des femmes, leur faire l'amour.
Ce n'est pas le meilleur de la saga, loin s'en faut, et on a parfois envie de baffer ce Lestat chouineur. Pour ma part, empathie zéro. Je n'avais qu'une hâte, le finir pour passer au suivant, en tentant de toutes mes forces d'éviter de penser que la trilogie aurait dû rester... une trilogie.
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Après la relecture des trois premières Chroniques des Vampires, je dois avouer que je me lançais confiante dans cette lecture. Mais je suis un tantinet déçue...

Dans ce tome, Lestat de Lioncourt fait la rencontre d'un "voleur de corps", c'est-à-dire une personne capable de prendre possession et d'habiter un autre corps que le sien. Pris de mélancolie et poussé par une curiosité imbécile, Lestat accepte le marché que ce dernier lui propose : échanger pour quelques jours leurs enveloppes corporelles respectives. Ainsi le vampire a-t-il pour la première fois depuis sa transformation, l'opportunité d'expérimenter la mortalité. S'en suivra ce qui était prévisible dès le début, le voleur de corps disparaît, laissant Lestat dans un désarroi total avec son corps de mortel.
Récit à la première personne, narrée dans son intégralité par Lestat, nous avons là un roman plus intimiste que les précédents. Tout le roman est une relation des sensations et des perceptions du vampire ; et même si j'ai toujours aimé ce personnage c'est beaucoup trop contemplatif, trop lisse, trop linéaire aussi.

La lecture de ce livre n'a pas été désagréable, je l'ai terminée sans problème et sans m'ennuyer outre mesure. Mais ce tome des Chroniques souffre de la comparaison avec les trois premiers, beaucoup plus originaux, plus sombres, plus intenses, bref plus intéressants.

700 pages c'est 350 de trop, avec tout le respect que je vous dois Mme Rice.
Un tome très largement dispensable, et ce d'autant plus qu'il n'est pas nécessaire de l'avoir lu pour poursuivre la lecture des chroniques.
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Le voyage avec Lestat continue et j'apprécie ce nouveau roman comme j'ai adoré le premier ''Lestat le vampire'' lu en 2006. Je me souviens du jour où je suis tombée, par un heureux hasard, sur ce livre dans une caisse de liquidation de la librairie ''La page'' à Londres. Je ne connaissais pas Anne Rice. Une fois lancée, je ne pouvais plus le lâcher. Captivée, je n'ai aucune hésitation face à un de ses romans.
''Le voleur de corps'' a réussi à piquer ma curiosité dés les premières pages et durant cette période de chaleur caniculaire, je volais ces moments de lecture. Et si je vous disais que Lestat a finalement réussi à réaliser son rêve le plus fou. Lequel ? Eh bien, vous devez lire ce roman mes amis Babeliotes.
Suivre Lestat dans sa quête et le voir apprendre de ses erreurs suffit à le rendre, aux yeux des lecteurs, plus ''humain'' avec ses doutes et ses faiblesses.
Je ferme ce roman en espérant lire une suite car j'ai le sentiment que le chapitre 33 n'est qu'un début d'une nouvelle aventure. N'est-ce pas ????

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Suite directe de "La Reine des Damnés" les bêtises de Lestat ne resteront pas sans répercutions sur la communauté des buveurs de sang.

Lestat est livré à lui-même. le quotidien a repris son court et malgré ses pouvoirs devenus considérables, le vampire est tout sauf empreint de sagesse. Extravaguant, capricieux, il est sans cesse à la recherche de sensations nouvelles à expérimenter. Immortel, c'est bien, mais je pense que à la longue, on s'emmerde royalement et Lestat en est l'illustration parfaite, dans ce roman, que j'ai moins aimé que les trois précédents, j'avoue.

Par contre, j'aime Lestat pour son exubérance, sa soif de liberté... et cette fois-ci son inconscience risque de lui coûter cher.

"Le voleur de corps" m'a fait hurler, sortir de mes gonds, insulter Lestat et l'auteur, aussi, malgré moi. Je vous explique.

Pourquoi diable, malgré la mise en garde de ses amis, malgré l'évidente duperie qui se voit comme le nez au milieu de la figure, Lestat va-t-il tomber dans un piège grotesque ? Comme s'il était un bleu, un débutant...

Comment une créature ancienne de plusieurs siècles peut-elle se montrer aussi négligente, voire aussi stupide ? Je le lui ai hurlé, mais vous pensez bien qu'il ne m'a pas écouté !

Sans doute qu'avec ce quatrième tome des Chroniques des Vampires, l'auteure cherchait-elle à souligner le côté immature et crédule de son personnage fétiche.

Objectif atteint, mais j'ai moins bien aimé.

Lestat est fragile, il erre de par le monde, admire les couchers ou les levers de soleil, mais il est fragile, différent ce que nous avons connu de lui.

Le quatrième tome n'est pas en mesure de tenir la comparaison face aux trois précédents volets. Oh que non... la chute est bien là.

Si les dernières pages contiennent un rebondissement, le reste de l'histoire est sans surprise.

Anne Rice a troqué l'irrévérence de Lestat contre une naïveté excessive.

La lecture du livre reste agréable, mais déçoit quand même beaucoup.

L'un des opus les moins indispensables de la série (avec "Armand le vampire").
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Lestat est arrivé à un moment de sa vie où il veut la rédemption.


C'est pas facile pour Lestat, vous savez. Lestat est un personnage qui veut toujours aller de l'avant, il veut toujours aller plus loin, plus haut. Maintenant qu'il connaît l'origine des vampires et qu'il a obtenu la puissance -on peut le dire- quasi maximale, il est en quelques sortes l'équivalent d'un dieu. On peut même dire qu'il a eu l'expérience de la déité puisqu'il a été une rock star. Maintenant, imaginez-vous à ce stade en vous disant : "Quelle est l'étape suivante ?" Continuer ? Mais il est revenu à l'anonymat. Mourir ? Mais qu'est-ce qu'il ca advenir de son âme ? Qu'est-ce qu'il y a après? Et surtout, question non négligeable : comment tuer un immortel ?

Dans la logique de cet enfant terrible, son âme est maudite dans ce corps vampirique. Il faut donc revedevenir humain ! Et voilà que les fantômes, dont celui de la magnifique Claudia, le poursuivent. Et voilà qu'un humain vient devant lui avec un texte sur la vie de Faust. Redevenir humain est donc possible mais que va-t-il gagner et que va-t-il perdre ? Nous le suivrons à travers cette gigantesque quête de l'humanité.

Car c'est dans une quête qu'Anne Rice nous emmène, parsement ce livre de réflexions profondes sur la spiritualité Et c'est ce qui fait absolument le charme des chroniques des vampires, c'est Anne Rice. Nous avons là une femme qui a pris le temps, pour elle comme pour nous, de réfléchir sur la vie et la mort et sur un point bien précis : qu'est-ce qui rend une âme damnée ? La religion? La nature de notre corps? Nos actions? Nos pensées? En parcourant tout ceci, Lestat fera le point sur son âme et déterminera ses choix.


Non content de changer sa nature, Lestat changera aussi sa relation. Un pas vers la maturité ?

Depuis le début de cette saga, Lestat a eu un vrai grand amour de sa vie : Louis. L'homme qui a tout changé. Il incarne sa faiblesse mais aussi sa culpabilité, notamment envers la mort de Claudia. Avant, c'était l'amour qui les réunissait. Puis ils se sont séparés, déchirés. Puis il y a eu la perte de Claudia, leur enfant. C'est donc maintenant la souffrance qui les lie. J'insiste sur ce point car pour comprendre la relation entre Louis et Lestat, il faut bien que vous les considériez comme ils sont réellement : deux parents qui ont perdu leur enfant et qui tentent de surmonter leur deuil.

Louis s'est enfermé à la Nouvelle Orlééans, se coupant du monde, se dégradant petit à petit. Lestat a fui : il brûle ses ailes pour tenter d'oublier sa fille mais son fantôme, son souvenir restent présents. Cela le ronge petit à petit.

Au fil de ses aventures, Lestat s'est lié d'amitié avec David Talbot. C'est un homme âgé, mourant et qui comprend le mieux Lestat. C'est comme qui dirait son guide pour atteindre la mort. David fait comme il peut pour soutenir son ami dans le deuil et se noue une réelle affection entre eux, affection qui s'ajoutera à celle de Louis. On pourra voir ainsi le passage du couple Louis-Lestat au couple David-Lestat. La seule question sera : ce couple sera-t-il viable ?
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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J'ai beaucoup moins aimé ce quatrième volume des aventures de Lestat. A tel point qu'il m'a presque fallu un an pour le finir ! Lestat y est agaçant, niais, infantile, toujours entrain de pleurnicher et on peut le dire, stupide pour tomber dans un piège aussi gros après plusieurs siècles d'existance. Il m'a donc fatigué et je n'ai eu aucune peine pour lui et sa situation, ce qui m'a empeché de rentrer véritablement dans l'histoire.
On remarque toutefois un sursaut dans les 100 dernières pages qui relance vraiment l'histoire et le personnage, et me redonne envie de découvrir la suite des péripéties de Lestat le vampire.
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Lestat est devenu à son tour une sorte de dieu ténébreux. Il possède des pouvoirs extraordinaires qui l'étonnent tous les jours, le stupéfient mais aussi l'horrifient. Plus il prend conscience de ses pouvoirs, de sa supériorité et de son immortalité, plus ses pensées deviennent noires et la nostalgie de se vie de mortel, de son enfance le hante.
Le nouveau récit qu'il va nous narrer commence par ses rêves, par ses hantises. Il rêve de plus en plus à Claudia son enfant vampire, elle qui fut tuée par les siens car elle avait essayé de tuer son créateur. Il se sent complètement déstabilisé par ses rêves et il se tourne alors vers son ami et confident David Talbot, un mortel mais par n'importe lequel, c'est un membre de l'ordre de Talamasca.
Un soir un jeune mortel lui donne un livre, il semble à Lestat que ce jeune homme si maladroit et incertain ne lui est pas inconnu. En fait celui-ci le suit depuis des mois. Mais comment cela peut-il être possible ? Lestat ne comprend pas comment il a pu faire. Ce jeune homme finit par faire une offre à Lestat, une offre que celui-ci ne pourra pas refuser car c'est son voeu le plus cher. Il va lui offrir de redevenir un mortel. Lestat s'étant toujours moqué des règles et des lois, n'est-ce pas lui le vampire impie ? Celui qui ne crois ni aux lois ni aux dieux ? Il va passer outre tous les conseils que lui prodigue ses amis, en particulier ceux de David qui connait bien tout ce qui touche au paranormal. Il va donc accepter cette offre sans songer aux conséquences que cela peut avoir. Lui le plus grand, le plus fort et le plus redouté de tous les vampires va redevenir un mortel...

Il n'est pas besoin de lire les trois précédents tome de la "Chronique des Vampires" pour comprendre celui-ci. le nombre de personnages y est vraiment amoindri et lorsque nous ne faisons pas connaissance avec un nouveau personnage, Anne Rice récapitule rapidement son histoire et les liens qui le lie à Lestat.
Cet ouvrage n'est pas vraiment dans la lignée des trois précédent, elle s'engage ici dans une autre voie du paranormal. Son style et les détails qu'elle imagine par rapport à l'échange de corps sont franchement époustouflant. Elle crée un mythe et un rite totalment crédible et vraiment emprunt de réalisme. Les personnages ne baissent pas en intensité, ils sont toujours aussi vivants et réels par le caractère qu'elle leur a façonné, par leurs émotions qui transparaissent, leurs qualités et défauts, leurs joies et leurs peurs. Il paraissent par moment tellement humain et en même temps tellement monstrueux.

Lorsque Lestat redevient mortel, Anne Rice, décris ça tellement bien qu'on ressens les émotions que Lestat ressens, on a l'impression d'être dans sa tête, de pouvoir voir toutes ses pensées, sans s'en rendre vraiment compte, c'est une des parties du livre que j'ai vraiment beaucoup aimé.
Ce livre est fait de paradoxes, de quiproquos, d'amour, de haine, de trahisons et de joies. Bref de tout ce que l'on peut ressentir nous même et que l'on ressens aussi en lisant ce roman. Elle est vraiment passé maître dans l'art de donner vie à ses personnages.

"Le voleur de corps" est un livre à part qui ne s'intègre que dans la "Chronique des Vampires" parce que l'on parle de Lestat et de certains de ses compères vampires, c'est tout. Il ne faut pas y chercher une suite des trois premiers tomes de cette saga. Les personnages n'évoluent plus exclusivement dans le monde vampirique auquel elle nous avait habituée, mais plutôt dans le monde plus général du paranormal. Je n'ai pas retrouvé le petit plus que j'avais ressenti dans les livres précédents.
Par là, je ne veux absolument pas dire que ce livre est inintéressant, mais j'ai vraiment beaucoup moins "accroché", même si ça a été un réel plaisir de le lire. Je me suis tellement attaché aux personnages que ça a été une joie de retrouvé Lestat et ses acolytes, de les suivre dans leurs aventures et de vibrer au gré des frasques de Lestat.
J'aurai quand même préféré qu'elle continue sur sa lancée dans ce monde que j'appréciais vraiment. Elle a su pallier aux pertes de vitesse de son histoire par la richesses des détails et des émotions que subissent ses personnages. Elle donne aussi une excellente leçon de moral : on est toujours insatisfait des choses que l'on possède et quand on a ce dont on a toujours rêvé, on ne souhaite qu'une chose, revenir en arrière.
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Moins bien que les tomes précédents. Pendant un bon tiers du livre il ne se passe rien. Après, on trouve le voleur de corps, et là, le livre commence à proprement parler. Lestat n'est pas Louis, et c'est tant mieux, alors on retrouve action, érotisme et égoisme, c'est mal, c'est génial.
Et cette fin, juste waow.
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Toujours un style descriptif soutenu et très élégant. Quelques longueurs dans cet épisode, mais toujours envoutant et avec de très beaux passages assez profonds sur le sens de la vie et ce qui fait l'humanité. Bon rebondissement final. La série comporte des hauts et des bas (disons des "moins hauts") mais je continue à me laisser porter par chaque nouveau tome car l'évasion est toujours au rendez-vous.
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