Les chroniques des vampires, tome 4 : Le voleur de corps

Lestat se livre à nouveau.
Un parcours incroyable au travers du temps. Puis une prise de conscience, redevenir mortel pour quelque temps! revoir le soleil!
C'est plus proche de notre époque et donc encore plus vraisemblable.
J'ai aimé ce tome 4, différent des autres, qui peut se lire seul. Je l'ai pris comme une pause, beaucoup moins de personnage, moins d'action, un peu trop prévisible, plus de réflexion, d'introspection...Lestat nostalgique...
Mais à nouveau je me plonge dans l'histoire, et si on pouvait changer de corps!!Avec toutes ses explications, Anne Rice arrive à me faire croire que c'est possible. Bravo.
Tout ce que l'on vit, les questions que l'on se pose au quotidien, on le retrouve dans cette quête du vivant.

Les chroniques des vampires d'Anne Rice. C'est d'abord une plume sensuelle et magnifique, une vision romantique, un hommage à l'art et à la beauté, un univers unique et magique.
Il faudra aimer les longues, longues, très longues descriptions dont l'auteure est friande. Les époques romantiques, baroques renaissances mixées à notre siècle contemporain. Et aussi parfois, les récits où il ne se passe pas grand chose. Certains tomes sont meilleurs que d'autres, mais dans l'ensemble, cette saga reste un must have dans ma bibliothèque.

Je suis toujours heureuse de retrouver le flamboyant Lestat. Cette fois n'a pas faite exception à la règle.
Nous sommes ici dans de "nouvelles" aventures de Lestat. Ses autres amis vampires ne sont que très peu présents ainsi que son passé.
Il est intéressant d'observer la dynamique de la relation de Lestat avec Louis, au fil des siècles. Dans ce tome, il est possible d'en connaître d'autres aspects.
Cependant, j'ai trouvé la lecture moins emballante que les autres tomes, ainsi que le déroulement des événements.
Ceci étant dis, je crois que cette aventure reste essentielle à la compréhension de Lestat et de l'univers de Anne Rice.

Beaucoup plus intime que le volume précédent, Lestat nous raconte dans cette histoire la proposition qui lui a été faite par un mortel.
Toujours à la recherche du Saint Graal qu'est la mortalité, du plaisir de sentir la chaleur des rayons du soleil sur sa peau ; il acceptera de faire un pacte avec un homme louche et gauche dans son corps.
Il aurait la faculté de changer de corps et souhaiterait échanger le sien contre celui de Lestat pour une petite période.
Echange de bon procédé ou piège ? Joie de redevenir mortel ou frustration d'avoir perdu toutes ses facultés ? Redécouverte des plaisirs charnels ou naissance d'un nouveau compagnon ? Seul Lestat pourra vous le dire.

Vampire impie, ne croyant ni en Dieu, ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, Lestat a été pendant des siècles un prince courtisé dans le monde ténébreux et flamboyant des morts vivants. Mais aujourd'hui, à l'aube d'un nouveau millénaire, au coeur des jungles de néons de l'Amérique contemporaine ou dans l'immensité désolée du désert de Gobi, le doute le ronge, une obsession le tenaille : redevenir mortel. Regarder le soleil en face. Regarder la mort en face. Impossible ? Peut-être pas... C'est du moins ce que prétend le mystérieux inconnu qui se livre avec lui à un diabolique jeu de cache-cache, Miami à Amsterdam, de la Nouvelle-Orléans aux caraïbes.
Nous sommes toujours avec Lestat. Il rencontre un certain Raglan James, qui lui fait une offre qu'il ne peut refuser: un échange de corps, tout en gardant leur propre esprit. L'homme veut être dans la peau d'un vampire, et offre à Lestat de retrouver des sentations humaines... sortir au soleil, voir des gens, surtout des femmes, leur faire l'amour.
Ce n'est pas le meilleur de la saga, loin s'en faut, et on a parfois envie de baffer ce Lestat chouineur. Pour ma part, empathie zéro. Je n'avais qu'une hâte, le finir pour passer au suivant, en tentant de toutes mes forces d'éviter de penser que la trilogie aurait dû rester... une trilogie.

J'ai beaucoup moins apprécié ce quatrième volet de la saga vampirique d'Anne Rice.

Je ne reconnais plus Lestat. Dans ce tome il est beaucoup moins sûr de lui, moins egocentrique, plus tourmenté encore qu'il ne l'a jamais été, presque suicidaire. L'intrigue ne pas non plus transcendée, l'action est quasi-nulle puisque le récit se concentre sur les états d'âme de Lestat.

Le style de l'auteure reste agréable et j'ai aimé retrouver le récit à la première personne, la voix de Lestat.

Une fois dans l'année, souvent pendant l'automne je ressens le besoin intense de lire un livre de la fabuleuse Anne Rice. Elle a le pouvoir de nous mettre dans des ambiances sombres et délicatement froide, elle sait faire susciter de la terreur, et elle est pour moi la seule au monde à savoir parler véritablement des vampires, de leurs comportements et de leurs modes de vie comme s'ils existaient pour de vrai.

Le voleur de corps, c'est le 4eme volume de la saga des chroniques des vampires, en tout il y a 12 volumes. Je prends vraiment mon temps pour les lires, je ne sais pas pourquoi car à chaque foi c'est toujours des lectures intense et vraiment génial, mais j'ai peur qu'un jour il n'y en a plus alors qu'elle a, a son actif plus de 20 romans...

Bref, ce volume-ci n'était pas aussi fou qu' "entretien avec un vampire" ou "la reine des damnés" mais tout aussi plaisant !

Dans ce volume-ci, on suit toujours Lestat le vampire, toujours si têtu et si vaniteux, mais cette fois-ci plus que jamais dépressif de son état de vampire. Il voudrait terriblement redevenir humain pour pouvoir goûter à la chaleur du soleil, sentir le goût des choses sur sa langue et retrouver les désirs charnels des mortels.

Et si son voeu pouvait devenir réalité ? Et s'il avait enfin trouvé le moyen d'y parvenir ? Mais a quel prix ? C'est la lente descente aux enfers, saura t'il passer de son corps surnaturel et puissant, au corps mortellement vulnérable et déroutant ?

Plonger dans la tête de Lestat et dans ces souhaits les plus profonds. Son univers est tellement bon à suivre, tout comme le vampire.

Toujours un style descriptif soutenu et très élégant. Quelques longueurs dans cet épisode, mais toujours envoutant et avec de très beaux passages assez profonds sur le sens de la vie et ce qui fait l'humanité. Bon rebondissement final. La série comporte des hauts et des bas (disons des "moins hauts") mais je continue à me laisser porter par chaque nouveau tome car l'évasion est toujours au rendez-vous.

Anne Rice m'a marquée... Mais pas dans le bon sens du terme. "Le voleur de corps" est le seul livre que je n'ai jamais terminé !
Je m'étais pourtant tapé les tomes précédents, déjà assez ennuyeux. Étais-je trop jeune et trop peu mature pour me passionner pour ces fleuves de monologues sur la condition humaine ? J'ai pourtant tenté de m'accrocher pour trouver une quelconque pointe de divertissement. le scénario pauvre au possible est un prétexte pour que l'auteur étale ses élucubrations philosophiques. Et ça m'a FATIGUEE.

Si je pouvais me permettre de résumer ce livre un peu crûment, je le ferais de cette façon :
"Oh je suis Immmmmortel mais j'ai conservé l'orgueil et la stupidité humaine donc je m'emmerde ! Eh toi, simple humain, et si on échangeait nos corps pour que je puisse à nouveau ressentir ces émotions physiques ? Allez tope là ! Ooooh diantre tu m'as arnaqué en partant avec ce corps que je regrette déjà d'avoir quitté ! Et en plus j'ai très envie de faire caca."
Pardonnez-moi, mais on a vu mieux.