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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un essai sans grand intérêt qui se résume à une chronologie des (in)actions politiques dans la fin du XXe siècle. On a le droit à une succession de noms et de dates qui n'apporte rien et un épilogue, comme d'habitude, culpabilisant et catastrophiste. L'auteur s'essaye très rarement à développer des arguments scientifiques, et tant mieux, car la plupart sont faux, ce qui démontre encore une fois qu'on a affaire à un journaliste qui se croit omniscient mais qui ne l'est pas. Écrire dès les premières pages que l'humanité a rejeté dans l'atmosphère autant de dioxyde de carbone depuis la révolution industrielle que la Terre depuis 4,6 milliards d'années, c'est montrer une pauvreté scientifique affligeante (pour info, il y a 4 milliards d'années, il y avait 40% de CO2 dans l'atmosphère; actuellement, il y en a moins de 1%…). Écrire un peu plus loin, que tous les phénomènes terrestres sont soumis aux lois physiques et sont donc mathématisables, et permettent ainsi de faire des modélisations c'est nier l'existence de l'influence du vivant et l'existence du hasard, tout comme occulter les évolutions sociétaires (il est impossible de prévoir, et donc de modéliser, le comportement des populations animales, humaines et non-humaines, ainsi que le développement technologique des sociétés humains (qui aurait imaginer en 1940 qu'on circulerait avec des voitures électriques ?)). Cependant, l'essai a le mérite de montrer l'inertie des populations pour assimiler un savoir scientifique (le réchauffement climatique est connu depuis les années 1950) et l'influence des facteurs externalistes (politique, économique, conflit entre personnes, etc) sur le développement des sciences et la diffusion des connaissances (je ne comprends pas que nos penseurs puissent encore croire que les sciences ont une développement uniquement internaliste, c'est avoir des oeillères et nier le fonctionnement des financements de la recherche publique et privée).
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