Mitchell Zukor est un jeune mathématicien surdoué. Alors qu'il travaille pour une grande firme à analyser des chiffres, il est approché par un représentant d'une entreprise futuriste et mystérieuse, qui lui demande de calculer les pires scénarios possibles, afin de les vendre à des sociétés clientes pour les indemniser contre toutes catastrophes futures. En parallèle, il correspond avec une jeune femme, Elsa Brunet, atteinte d' un syndrome qui peut la faire mourir subitement à tout moment. Rapidement, Zukor fait ses preuves au sein de sa nouvelle entreprise, jusqu'à imaginer dans le moindre détail, une catastrophe qui touchera Manhattan. Pendant qu'Elsa disparaît mystérieusement. Avec Jane, une collègue ambitieuse, Mitchell va vivre dans un Manhattan apocalyptique et survivre grâce à ses prédictions.
Avant de débuter ce livre, l'histoire me tentait assez. La quatrième de couverture me promettait un thriller et une histoire d'amour. Tout ce que j'aime.
Mais je dois le dire, j'ai été très déçue...
A aucun moment, je n'ai accroché à l'histoire. Beaucoup trop de longueur à mon goût. Les personnages, qui au premier abord, peuvent sembler intéressant, entre la névrose paranoïaque de Mitchell, le syndrome d'Elsa et la l'ambition de Jane, m'ont paru fades et sans profondeur. Pas moyen de m'attacher à l'un d'eux.
Je suis, sans doute, passée complètement, au dessus de cette histoire, sans vraiment y comprendre quelque chose. le sujet était pourtant intéressant. Dommage....
Je me suis ennuyée, tout en espérant jusqu'à la fin, un dénouement grandiose, qui aurait fait exploser toute l'histoire, mais en vain...
Grosse déception...
Le mot philosophique, après thriller, était sans doute de trop pour moi.
Commenter  J’apprécie         130
Rich décrit la crainte climatique du moment, cette impression que le ciel va nous tomber sur la tête. En anticipant le chaos, l’auteur nous rassurerait presque.
Lire la critique sur le site : Liberation
1979. À peu près tout ce que nous comprenons à l'heure actuelle du réchauffement climatique était compris. Et même mieux compris, sans doute. Les principaux aspects du problème étaient tranchés, sans débat possible, et les spécialistes, loin de se disputer sur l'établissement des faits, travaillaient à en affiner les conséquences. Il y a trente ans, nous aurions pu sauver la Terre. Pourtant nous n'avons rien fait. Après des années d'enquête et plus de cent interviews réalisées avec le soutien de la Fondation Pulitzer, Nathaniel Rich retrace comment la planète a raté son rendez-vous avec le climat, comment malgré les efforts de plusieurs lanceurs d'alerte, d'intérêts parfois concordants, souvent contradictoires, y compris de l'industrie pétrolière, rien n'a été fait pour stopper le changement climatique.
Implacable et passionnant, "Perdre la Terre" est un document pour l'histoire. Notre histoire. Un récit fascinant dans lequel l'auteur semble placer le lecteur à la table des négociations pour lui faire entendre les cris d'alarme, les silences coupables, les atermoiements de conscience, la force de l'inertie et des renoncements, et peu à peu l'imminence de la catastrophe. "Perdre la Terre" n'est pas seulement le roman impitoyable d'occasions historiques manquées, c'est aussi l'évaluation claire et détaillée de la façon dont nous en sommes arrivés là — et de ce que nous pouvons et devons faire avant qu'il ne soit vraiment trop tard.
Nathaniel Rich est journaliste au long cours pour le "New York Times". Fasciné par l'attraction paradoxale qu'exercent les catastrophes sur la société contemporaine, il interroge dans ses articles la manière dont le monde et la littérature s'accommodent du désastre.
Traduction de David Fauquemberg
Pour en savoir plus : http://bit.ly/2PNIezs
Nous suivre :
Instagram : https://bit.ly/2CJJdhB
Facebook : https://bit.ly/2Wprx1O
Twitter : https://bit.ly/3h1yr5p
+ Lire la suite