De qui se moque la critique de Télérama ?
On lit sur le bandeau de présentation de ce livre, je cite : " d'une parfaite dinguerie, d'une drôlerie inédite "!
A aucun moment je n'ai eu l'impression de drôlerie. Plutôt celle d'une grande tristesse, d'un mal de vivre évident . Quant au final , c'est l'apothéose !
Alors, oui, l'écriture de Mme Rico est sympathique, l'histoire peut être intéressante mais ce livre est très mal présenté .
J'ai fini ma lecture stressée alors que je pensais passer un bon moment . Dommage !
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Est-ce une parabole ? une parodie ? j'ai été assez amusée par cette description imaginaire de l'industrialisation de l'élevage propre à satisfaire des exigences du bien être animal. Amusée aussi par le développement d'un argumentaire marketing sentimental, ainsi que par la naïveté de ceux qui se laissent séduire.
Je dois reconnaître que je comprends mieux maintenant le point de vue de l'éleveur-euse de poulets : la finalité de son travail c'est mon assiette. Pour autant, cela ne change pas mon point de vue sur le contenu de mon assiette !
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Le titre est très plaisant, il m'a attiré et donné envie de me laisser porter par l'histoire. Bon, ben c'est raté. Je ne sais si je vais avoir la force de finir le livre. Impossible de “rentrer” dans l'histoire, c'est bête car j'avais vraiment envie d'y croire.
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Paule retourne au village pour s'occuper de sa mère et des poulets de la ferme pendant les derniers jours de sa progénitrice. Mais une fois sa mère décédée, Paule a du mal à quitter la ferme et à retourner dans la ville. Elle commence à écrire des biographies des poulets qu'elle tue pour vendre dans le marché.
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J'ai choisi ce livre sur le présentoir d'une librairie, peut-être le titre, peut-être l'image... mais je n'aurai pas du !
J'ai fini, tant bien que mal ce livre en me disant que peut-être qu'il y allait avoir quelque chose de bien à la fin... mais non... C'est un livre qui met mal à l'aise... dans lequel on ne se rattache a aucun personnage tellement ils nous dégoutent tous... même si le thème aurait pu être drôle, là c'est juste malsain.
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Drôle de destin que celui de Paule qui, à la mort de sa mère, hérite de sa ferme et de son élevage de poulets.
Depuis longtemps Paule a cessé de manger toute viande, mais elle reprend le flambeau, élève et tue ses poulets pour les vendre au marché. Jusqu'à la rencontre avec Fernand.
Ce court roman qui dit la relation qu'en tant qu'humain on peut construire avec une bête qu'on élève pour la manger, est aussi drôle que dérageant, aussi tendre que brutal.
Je n'avais jamais rien lu de pareil et me suis laisser prendre par cette histoire loufoque qui donne à réfléchir …
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Paule récupère, à la mort de sa mère, la ferme avicole qui l'a vue naître. Entre les deux femmes, peu d'affection et de paroles. le deuil, Paule va le vivre à travers la reprise en main de l'élevage à sa manière, celle d'une jeune femme végétarienne ayant plus d'aptitudes littéraires que commerciales. Elle se lie d'amour pour ses poulets, au point de délaisser son architecte de mari et de rédiger des biographies à ses protégés au moment de vendre leur corps au marché du village. Paule Rojas (la petite poule rousse ?) y rencontre Fernand, propriétaire d'un supermarché, qui va lui faire une proposition d'association afin de faire fructifier cette belle idée.
Malgré l'originalité de l'histoire et de son traitement, je n'ai pas été emportée par ce roman qui hésite entre satire et tendresse, entre psychologisme et réflexion sur notre société de consommation. Ce n'est pas en raison du style, tout à fait « POL », mais peut-être ai-je été perdue au milieu de toutes ces intentions. Pour son originalité, je pense néanmoins lire ses autres livres !
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Un petit roman au titre accrocheur mais qui m'a laissé perplexe. Certes la thématique on ne peut plus actuelle de la surconsommation, des fermes industrielles est traitée de manière originale, mais l'héroïne si proche de ses poulets qui accepte une installation si artificielle...
La question de la relation qu'elle entretient avec ses poulets et leur mort aurait mérité quelques mots de plus pour montrer l'ambivalence de l'éleveur et l'expliquer au néophyte que je suis.
L'idée des biographies sur ses poulets montre bien le "greenwashing" si courant de nos jours, mais ce roman manquait pour moi un peu de cohérence, les personnages sont irréels certains faits exposés non expliqués font qu'on n'y croit pas. Dommage
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