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Avec Jorn Riel, on n'est jamais déçu.
Ses racontars sont savoureux. Rire et mélancolie se mêlent.
Les « racontars », pour ceux qui ne connaissent pas - les pauvres gens !
Ce sont des nouvelles qui relatent la vie difficile, mais pas toujours ... des danois "exilés" au Groenland.
Donc, ils se passent sur la côte est du Groenland, parmi des Danois qui vivent là-bas... Dure, dure la vie dans cet environnement.
Humour, nostalgie, description vaguement ethnographique, fins aspects de la vie difficile des habitants, tant Danois que Esquimaux ou ... animaux... !
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L'auteur situe son roman au Groenland qu'il connaît pour y avoir vécu seize ans.
Dans la neige et la nuit du cercle polaire.

Ses personnages sont des chasseurs dont les traits particuliers sont bien mis en valeur: depuis l'encyclopédie vivante au gamin un peu limité qui vient d'achever sa formation.
L'habitat est très dispersé. Les hommes sont à deux par maison, le second souvent plus jeune que le premier. Ils se connaissent, s'apprécient, s'entraident.
La solitude, l'absence de femmes créent parfois des vertigos cocasses.
D'ailleurs, c'est tout le récit qui est drôle.
Un régal de lecture.
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Pourquoi lire? Pourquoi Jorn Riel? Pourquoi l'humour en littérature est si important, si nécessaire?

de ma fenêtre, revenu dans mon pays, de retour dans ma langue maternelle, je tente d'apprivoiser à nouveau les sons, le froid, les coutumes, les conflits. Vers les 5 heures du matin, j'entends un merle qui chante, seul. Il appelle mais ne reçoit aucun retour d'appel, esseulé qu'il est. Plus jeune, le cri des oiseaux saturait les petits matins, le printemps n'était jamais silencieux. Les insectes, les oiseaux, les poissons. Quelque chose tourne mal. Certains disent, quand le dernier éléphant, le dernier lion, le dernier requin aura disparu... Mais j'entends ce merle qui chante, l'affreux pastis du chant du merle, qui s'étonne d'être le dernier, d'être le seul à peupler ces arbres. La littérature est une fuite, bien sûr, un réconfort, comme une langue maternelle qu'on retrouve, comme une vallée qu'on avait oubliée, non pour le territoire mais pour cet accent chantant. La langue de ma mère, la langue des oiseaux. Quand le printemps sera silencieux, il n'y aura plus d'accent ni de langue.
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Toujours aussi jouissif ce Jorn Riel trop méconnu à mon goût. Il aime et respecte ses personnages, chasseurs-pêcheurs du grand froid, un peu rudes, taiseux, peu instruits mais oh combien généreux, respectueux de l'autre, peu exigeants et contents de leur sort.
Comme dans les autres livres de Riel, le roman est construit de petites histoires vraies qui se passent à l'époque des derniers chasseurs du Groënland oriental, isolés les uns des autres par des centaines de kilomètres de glace et pourtant toujours prêts à se rendre visite pour partager une gnôle ou une bouteille de bon vin. C'est un portrait léger, avec des petites touches d'humour, et même parfois des scènes dignes de Buster Keaton, de ce monde aujourd'hui disparu, dans lequel les relations humaines, la solidarité, l'attention aux autres comptaient bien plus que la richesse ou le confort matériels.
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Un bon cru, ah la pipe de Mads Madsen, et l'élevage de boeufs musqués par le Comte….Cela aurait presque mérité d'être prolongé.

Les derniers textes sont un peu moins convaincants, surtout celui qui donne son titre au volume, peut être parce que les femmes dans l'univers des racontars ne sont pas vraiment à leur place et changent la tonalité des récits.
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Dans ce cinquième épisode des “Racontars arctiques”, nous retrouvons nos chasseurs aux prises avec un revenant, de sérieuses chicanes entre deux colocataires, une maladie pour le moins inhabituelles, une apparition du ciel et l'ombre d'un décédé. Inutile de dire que leur tact légendaire, leurs principes à géométrie variable et leur solidarité à toutes épreuves seront amplement mis à contribution pour affronter ces étranges phénomènes. Et, nouveauté ou presque, la femme fera quelques apparitions dans cet opus, de surprenante façon mais quand même. Comme à l'habitude, c'est toujours un délice de retrouver ces joyeux lurons, de renouer avec cet environnement tellement particulier et d'admirer leur philosophie de vie. le tout raconté en toute simplicité, avec finesse et subtilité. Une savoureuse saga qui se consomme de temps à autre, dont la qualité ne se dément pas et qui réussit toujours à étonner et à charmer.
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