Comme pour le cinquième tome, je suis avant tout contente d'avoir terminé ce sixième tome qui m'a semblé bien long. La plume de Lucinda Riley est très agréable et l'histoire se lit bien, mais la structure est tellement répétitive et figée que le récit en devient trop prévisible. Je me demande d'ailleurs ce que va donner le septième tome, puisque la septième soeur n'est pas connue et qu'il semble donc compliqué de se lancer de la même façon dans le récit de la vie d'une de ses ancêtres...
Cette fois encore, nous avons une double narration avec Electra de nos jours à New York et Cecily en 1939 au Kenya et quelques années plus tard aux Etats-Unis. le liens ente les deux histoires est si ténu dans un premier temps, que j'ai eu l'impression de lire en alternance deux romans très différents. D'ailleurs Electra réclame plusieurs fois des informations sur sa mère à sa grand-mère qu'elle vient de retrouver, mais même lorsqu'elle insiste, sa grand-mère reste focalisée sur l'histoire de Cecily. Elle ne lui dit même pas le prénom de sa mère ou si elle est en vie ou non... C'est complètement incompréhensible pour moi.
L'histoire d'Electra ne m'a pas tellement convaincue : on passe trop vite de "tout va mal" (drogue, alcool, solitude, colère...) à " tout va bien et même mieux que ça" (addictions surmontées, nouveaux amis, nouvelle grand-mère, nouvel amoureux, des tas de projets professionnels, etc) . La cure de désintoxication est une telle réussite, il n'y a pas un faux pas, à peine un peu de tentation... J'ai eu du mal à y croire. Et puis j'ai fini par m'agacer du nombre de "je suis fier / fière de toi" que son entourage adresse à Electra à tout bout de champ.
Tout au long de l'histoire de Cecily, certains éléments ont fait écho au film "Out of Africa" : les colons et leur "vie mondaine", le vol en avion... Ce film est l'une de mes rares références au Kenya du début du XXème siècle, c'est peut-être juste pour cela que j'ai pensé à ce film. Mais l'autrice mentionne quand même une ressemblance du mari de Cecily avec Robert Redford (sauf que dans le roman, cela se passe en 1969 alors que Robert Redford n'a qu'une trentaine d'années et que le mari de Cecily a dans les soixante-dix ans ce qui m'a fait tiquer).
Enfin bref, j'en suis à un stade avec cette série où j'ai du mal à focaliser mon attention sur autre chose que sur ce qui ne va pas et si j'ai hâte de lire le prochain tome, c'est surtout pour terminer la série (je ne lirai pas le huitième tome qui doit sortir bientôt à moins que je ne change d'avis si la lecture La Soeur Perdue ne soit une telle révélation...).
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Et un tome de plus !
Le personnage étant détestable dans les tomes précédents, je n'avais pas hâte de lire son histoire. Mais comme les autre, elle est intéressante. Après un passage sur ses addictions et sa difficulté à faire face, on découvre peu à peu l'histoire de sa famille d'origine, au Kenya et aux Etats Unis. Pas mal dans l'ensemble
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Décidément, je ne suis pas trop faite pour les sagas, et celle-ci est pour moi d'une qualité inégale. Ce tome m'a agacée... D'abord je l'ai trouvé mal traduit (pourquoi parler sans arrêt de "Maasaï" ??? ce mot n'existe tout simplement pas) et les quelques anecdotes où l'autrice semble avoir mis son point de vue pour faire passer ses idées m'ont déplu.
Mais d'abord l'histoire. Electra est donc la dernière des six soeurs, la septième n'ayant jamais été trouvée. Mannequin célébrissime, elle est tombée dans les affres de l'alcool et de la drogue. Mais comme elle est "formidable" et entourée de gens tous "formidables" qui font des choses "formidables", elle arrive à s'en sortir en à peine quelques semaines. Elle aussi, comme ses soeurs, part à la rencontre de sa famille biologique et évidemment, elle aussi, descend d'une lignée extraordinaire. Sa grand-mère est une intellectuelle (formidable) qui travaille pour l'ONU, et sa mère une junkie, parce qu'il faut bien un peu de noir.
Bref, ce roman dans le monde de Oui-oui m'a vraiment agacée, et ce, dès le début, quand l'héroïne (Electra, donc) embauche une nouvelle assistante (des plus formidables également) qui est musulmane et porte le voile. le discours sur le voile est un peu limite, disant à demi-mots que c'est mieux de se cacher, qu'ainsi elle ne se fait pas embêter, etc. Cela m'a un peu dérangée quand même. Au nom de la tolérance, on va supporter une privation de liberté, et cacher les filles plutôt qu'éduquer les hommes... Cela me dérange que dans un roman il y ait des choses qui fassent débat.
En-dehors de cela, l'histoire dans l'histoire, à savoir la mère adoptive de la grand-mère d'Electra est passionnante et j'ai pris beaucoup de plaisir à en lire certains passages, même si c'était aussi le monde de Oui-Oui.
Bref, une lecture mitigée, mais j'ai quand même envie de terminer cette saga, alors, au suivant!
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Electra est la sixième soeur du clan d'Aplièse. Mannequin mondialement connue et reconnue pour sa taille de guêpe et sa beauté incroyable, elle vit à cent à l'heure et voyage sans arrêt aux quatre coins du globe. Elle a les plus beaux vêtements, des tas d'hommes à ses pieds, de l'argent à ne plus savoir quoi en faire et des "amis" en pagaille pour l'accompagner aux soirées et événements mondains, mais au fond Electra est seule. Alors que ses soeurs ont toutes noué des liens humains en retraçant leurs passés respectifs, Electra elle ne retrouve même plus la lettre laissée par Pa censée lui permettre de retrouver ses racines. C'est ainsi qu'elle plonge progressivement dans une dépression et dans la dépendance à l'alcool et à la drogue qu'elle consomme déjà depuis longtemps ... Un jour, elle va recevoir une lettre d'une personne qui prétend être sa grand-mère et qui demande à la rencontrer. de cette rencontre, Electra va découvrir que ses origines viennent du Kenya et notamment d'une tribu massaï. Soixante-neuf ans plus tôt, une aristocrate new-yorkaise du nom de Cecily quittait les Etats-Unis direction le Kenya pour ce qui étaient censées être de simples vacances initialement, mais qui ont littéralement changé son destin. Un destin qu'elle croisera indirectement avec celui des ancêtres d'Electra.
Ce roman est très intéressant autant dans la partie passé que présent. J'ai découvert le Kenya au travers de ses coutumes, de ses modes de vie et des tribus qui y cohabitent dans ces grandes plaines à la faune aussi exotique que dangereuse pour l'homme. J'ai découvert l'impact qu'a eu la Seconde Guerre mondiale sur le pays ainsi que la colonisation puis décolonisation. Lorsque Cecily est revenue à New-York dans la seconde moitié du roman j'ai (re)découvert des sujets d'actualité avec la montée du racisme aux Etats-Unis, les discriminations et inégalités persistantes entre personnes noires et blanches, mais aussi la violence policière dont on parle encore (trop) souvent aujourd'hui dans les informations. Dans l'ensemble ce sixième tome est très enrichissant et toujours aussi captivant et bien écrit que les précédents !
C'est pourtant le tome que j'ai le moins aimé car je n'ai pas accroché avec le personnage d'Electra que je trouve très froid et hautain (pour ne pas dire antipathique) au début. Certaines de ses réflexions par rapport à des membres de sa famille m'ont fait lever les yeux au ciel et bien que l'on ait de la peine pour elle, qu'on voit s'auto-détruire avec la drogue et l'alcool, on comprend à la fin du récit le pourquoi du comment de son comportement. Concernant Cecily je la trouvais un peu bébête au début mais ça s'est amélioré et à la fin je l'appréciais beaucoup 😉 J'ai également été un peu gênée par certaines scènes de chasse aux trophées dans la savane, mais c'est une infime partie du roman heureusement !
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La voilà, la terrible Electra, si sulfureuse, si intenable et pourtant, elle semble douce comme un chaton.
Plongée dans sa vie newyorkaise, Electra consomme alcool et cocaïne pour tenir le coup. Isolée de ses soeurs, elle se sent différente et exclue. D'un caractère plus immature que ses soeurs, elle apparaît au fur et à mesure du roman gagner en consistance et devient une femme qui s'ouvre au monde grâce à la rencontre avec différents personnages dont Stella, sa grand-mère qui la plonge dans son histoire africaine.
La partie sur l'Afrique est envoutante, j'ai imaginé la savane, les animaux et toute cette beauté sauvage jusqu'au retour dans une Amérique en pleine révolution sur les droits des personnes de couleurs.
J'ai aimé l'engagement qui ressort de cette partie alors que je n'ai pas du tout cru à la prise de conscience d'Electra dont le passé addictologique est balayé trop facilement.
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Soyons honnête, ce n'est pas la soeur que j'ai le plus appréciée. En effet, dans un premier temps le personnage d'Electra est trop capricieux et superficiel, mais dans le milieu où elle évolue ça paraît normal. Disons qu'au fil de la lecture j'ai fini par l'apprécier.
Ensuite l'histoire de Cécily est longue, très longue, trop longue au détriment de Stella. Il fallait bien évidemment évoquer la vie de Cecily mais je pense que l'histoire de Stella aurait été plus palpitante.
Malgré tout, l'écriture est toujours fluide ainsi que le passage d'une époque à l'autre.
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Ce 6ème tome n'est pas mon préféré. Je l'ai apprécié, mais sans plus.
Il nous dévoile les origines d'Electra, mannequin très en vogue mais pourtant accro à plein de substances. C'est d'ailleurs le côté redondant de tous ses déboires qui m'a semblé long. La partie historique qui se déroule au Kenya était bien plus agréable.
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