Citations sur Percy Jackson et les Olympiens, tome 1 : Le Voleur de.. (173)
Même la force doit parfois s'incliner devant la sagesse.
J'ai soudain ressenti une vive nostalgie pour quelque chose que je n'avais jamais connu.
C'est tout ça ce qui me rend triste. (Il a montré du doigt les détritus qui jonchaient sur le sol.) Et le ciel. On ne peut même pas voir les étoiles. Ils ont pollué le ciel. C'est une époque terrible pour un satyre.
C'est drôle comme les humains peuvent remodeler les choses pour les faire correspondre à leur version de la réalité.
« Je t’ai apporté un destin de héros, et un destin de héros n’est jamais heureux. Il n’est jamais rien d’autre que tragique. » (p. 393)
- Moi, quelqu'un qui peut jouer à dada sur le dos d'une furie, je dis : respect.
J'aimerai pouvoir vous dire que j'ai eu une grande révélation pendant ma chute, que j'ai accepté ma mortalité, ri face à mon trépas, etc.
La vérité ? Je n'avais qu'une seule pensée en tête : Aaaahhhhhhhh !
J’ai tendu ma corne de minotaure à Annabeth et je me suis tenu prêt à me battre, mais sans que j’aie eu le temps de voir venir, Clarisse m’a empoigné par le cou et traîné vers un bâtiment de parpaings. J’ai tout de suite compris que c’étaient les toilettes.
Je donnais des coups de pied et des coups de poing. Je m’étais déjà battu plein de fois dans ma vie, mais cette immense Clarisse avait une poigne de fer. Elle m’a traîné à l’intérieur des toilettes pour filles. Il y avait une rangée de WC d’un côté, d’une rangée de douches de l’autre. L’odeur était exactement la même que dans n’importe quelles toilettes publiques et je me suis dit – si tant est que j’arrivais à penser, avec Clarisse qui m’arrachait les cheveux – que si cet endroit appartenait aux dieux, ils auraient pu se payer des toilettes un peu plus classe.
Les copines de Clarisse riaient et j’essayais de retrouver la force dont je m’étais servi pour combattre le Minotaure, mais je n’y arrivais pas.
-Ce tocard, de l’étoffe des « Trois Grands » ? a dit Clarisse en me poussant vers un des WC. J’y crois pas une seconde. Le Minotaure a dû s’écrouler de rire en le voyant tellement il a l’air bête.
Ses amies ont ricané.
Debout dans un coin, Annabeth regardait entre ses doigts.
Clarisse m’a forcé à m’agenouiller et s’est mise à me pousser la tête vers la cuvette. Celle-ci dégageait une puanteur de tuyaux rouillés et de, comment dire…de ce qui va dans des WC. Je luttais pour garder la tête levée. Tout en regardant l’eau crasseuse, je me disais : Je ne plongerai pas la tête là-dedans pas question.
Alors il s’est passé quelque chose. J’ai senti une tension au creux de mon ventre, j’ai entendu la plomberie gronder, les tuyaux trembler. Clarisse a desserré sa poigne. Un jet d’eau a fusé de la cuvette en traçant un arc juste au-dessus de ma tête et, brusquement, j’ignore comment, je me suis retrouvé affalé par terre sur le carrelage, tandis que Clarisse, debout derrière moi, hurlait.
A l’instant où j’ai tourné la tête, une nouvelle gerbe d’eau a jailli de la cuvette des WC et touché Clarisse en pleine figure, avec une telle force qu’elle est tombée sur le derrière. Le jet d’eau a continué de l’arroser comme une lance d’incendie, la poussant violemment vers une des douches.
Elle se débattait, hoquetait, et ses amies se sont précipitées à sa rescousse. Mais alors les autres WC ont explosé, eux aussi, et six nouveaux jets d’eau ont refoulé les arrivantes. Puis les douches se sont mêlées à la partie, et à eux tous, les jets d’eau ont balayé toutes les filles en veste de camouflage hors des toilettes, les ballottant comme des détritus emportés par un courant.
Charon
C'était un homme grand et élégant, au teint chocolat et aux cheveux blonds décolorés, tondus à la mode militaire. Il portait des lunettes de soleil à monture d'écaille et un costume en soie italien assorti à ses cheveux.
« — Ce n’étaient pas des vieilles dames, a dit Grover. C’étaient les Parques. Sais-tu ce que cela signifie, le fait qu’elles soient apparues devant toi ? Elles ne le font que lorsque tu vas… lorsque quelqu’un va mourir.
— Une seconde. Tu as dit « tu ».
— Non. J’ai dit « quelqu’un ».
— Tu voulais dire « tu ». Genre « moi ».
— Je voulais dire « tu » genre « on », genre « quelqu’un ». Pas forcément toi. »