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sur 1627 notes
Lorsqu'Alice, avocate, qui vient de perdre un procès, voit débarquer la jeune Lisa sans son bureau, elle n'est pas d'humeur. Mais la jeune femme insiste : elle a choisi Alice car elle veut être défendue par une femme au procès en appel qui va à nouveau l'opposer à son violeur 3 ans après. En parcourant rapidement le dossier, Alice se dit que cette affaire c'est du tout cuit, et accepte.
Mais voilà, juste avant le début du procès, Lisa avoue à Alice qu'elle a menti. Et raconte la véritable histoire. Au moment où les femmes osent enfin dénoncer les agressions dont elles ont été victimes, est-ce le moment de jeter le doute sur la valeur de leur parole ?
Pascale Robert-Diard est chroniqueuse judiciaire au Monde. Elle nous décrit un univers qu'elle connait parfaitement bien. Elle nous livre le roman d'un procès et du travail des avocats, comme si on y était, et aussi un roman sur des faits de société bien réels concernant les adolescents, car il y a plusieurs façons d'être victime.
C'est un roman agréable, fluide, très facile et rapide à lire, à mettre entre les mains de toutes les adolescentes qui peuvent se trouver un jour dans la situation de Lisa, et de celles de leurs proches.
Après, soyons honnêtes, ce n'est pas de la grande littérature. Il vaut plus pour son sujet que pour ses qualités littéraires.
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Bon.

Une lecture très particulière car l'intrigue m'a mis mal à l'aise : une histoire de mensonge concernant un viol.

J'ai peur qu'une partie du public utilise le roman comme parfait contre-exemple dans le contexte #MeToo.

L'écriture est rythmée mais on ne s'attache véritablement à personne.

Giga sceptique.
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La petite menteuse m'a d'abord interpellée par son titre, qui fait écho pour moi au sublime film de Claude Miller, avec Charlotte Gainsbourg dans le rôle de la petite voleuse.

Je me suis aussi sentie très attirée par la photo de couverture : qu'a-t-elle à raconter, cette jolie « frimousse » aux lèvres peintes ?

Le résumé, elliptique, a achevé de me convaincre : « Je veux être défendue par une femme », a dit Lisa en se présentant à Alice Kerideux. Un face-à-face commence. Ni l'une ni l'autre ne savent jusqu'où il va les mener. »

Si le pitch est différent, le roman m'a (évidemment) fait penser à Les choses humaines, de Karine Tuil.
Une accusation, une instruction. Une victime, un coupable.
Une évidence? Non. Car y a-t-il eu viol, ou pas ? le coupable est-il coupable ? La victime est-elle une victime ? Et victime de quoi, exactement ?

Le roman est écrit du point de vue d'Alice, l'avocate choisie par Lisa. Qui se retrouve avec une affaire délicate et sans précédent.
Un « cas d'école » qui l'interpelle comme elle ne manque pas d'interpeller le lecteur, en cette époque où la parole se libère, mais où il faut (peut-être) aussi se méfier de certaines dérives.

Beaucoup aimé la plume rythmée et efficace de Pascale Robert-Diard, romancière et chroniqueuse judiciaire pour le journal le Monde.
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La force de ce récit tient aux dernières pages selon moi et cette affaire loin d'être unique nous montre quelle place le doute doit habiter chaque magistrat, chaque témoin. Ce récit peut sembler paraître à un bien mauvais moment, quand la parole se libère, qu'on ose enfin dire l'indicible cette affaire remet presque en question la parole libérée. C'est important de le faire aussi. Au nom du doute.
Un livre qui se lit très facilement, nous emporte et nous laisse avec des questionnements qui n'ont rien de nouveau mais qui méritent d'être soulevés. "J'aime les gens qui doutent" chantait Anne Sylvestre.
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J'étais intriguée par le titre et le résumé. Adorant la maison d'édition L'iconoclaste, je l'ai commencé les yeux fermés.
Lu il y a plusieurs jours, je n'arrive pas à me faire un avis précis sur ce titre. À la fois, l'écriture se révèle très efficace. Je n'avais jamais lu de livre de Pascale Robert-Diard et ce fut un plaisir de découvrir sa plume. le lecteur tourne les pages sans voir le temps passé. On veut savoir le fin mot de cette histoire. L'autrice parvient à merveilles à jouer sur la tension et le suspens.
Pourtant, l'histoire m'a dérangé. Il est important de révéler au grand public que le mensonge peut s'inviter à la cour. Oui après avoir juré de ne dire que la vérité, le mensonge peut subsister. Cette réalité est importante. Toutefois, j'ai peur que certains lecteurs non avertis sur le sujet fassent des amalgames. Se dise que de toute manière les femmes se disent victimes pour avoir de l'attention. Seulement, les mensonges ont des conséquences lourdes. Oui déjà sur la personne et à celles impliqué dans l'affaire en question. Mais également sur les affaires suivantes. Cela n'a pas été, à mon avis, assez souligné. Un seul personnage s'énerve à ce propos et celui-ci n'a pas une bonne image.
Pour résumé, j'ai beaucoup aimé la forme, nous avons envie d'en apprendre plus sur cette petite menteuse, sur son avocate,... Nous ne voyons pas le temps passé. Toutefois, sur le fond, j'émets quelques réserves en fonction du lecteur.
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