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sur 1568 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai terminé cette petite chose sans grand intérêt, évidemment trouvée dans ma fameuse boîte à livres ! Pensez bien si j'allais acheter ce genre de bouquins, hein !
Mais comme j'ai dû voir le film dont je ne me souviens plus d'ailleurs, et compte tenu du peu d'épaisseur du roman, et des dithyrambes (évidemment et comme toujours exagérés), je me suis dit, hop ! Lisons donc.
Le sujet en lui-même était intéressant, á savoir quel crédit apporter à une dénonciation de viol ? Qui croire ? Quelle parole profère la vérité ? Et à quel moment ? En ces époques troublées où les femmes dénoncent à tort ou à raison, le problème est donc actuel.
L'histoire je ne vais pas vous la raconter.
Je ne parlerai que du style qui m'est apparu journalistique et morne, avec des descriptions sans grand relief, et des personnages à la psychologie peu fouillée. Tout reste à la surface des choses et les personnages s'effilochent. Quelques jours plus tard on a oublié les noms, les habitudes, les visages des uns et des autres.
Nous sommes habitués à ces procès et leur évocation ne nous apprend rien. Je pense à l'excellent film La Vérité: avec Brigitte Bardot, où nous assistons comme si nous y étions au déroulement des faits. Si j'ai retenu La Vérité, en revanche le film La petite Menteuse ne m'est pas resté en mémoire.
Je n'ai pas compris pourquoi Alice, l'avocate chargée de s'occuper de sa cliente, se moquait des attitudes du gendarme qui s'exprimait « à l'ancienne » en rappelant les étapes de l'ancien procès, ce vocabulaire suranné mais qui pourtant est significatif d'une tradition que l'on veut conserver, et qui doit l'être.
Je me suis ennuyée à cause de cette petite menteuse sans grande envergure ni sentiments. Tantôt pleurnichant, tantôt maquillée voire disant des choses stupides. Quant á à son avocate elle ne brille guère par son intelligence du fait de ses réflexions intérieures, se prenant sans doute pour une super woman de l'époque héroïque où l'on allait au boulot sans broncher avec une endométriose carabinée. le corps enseignant quant à lui n'est pas assez représentatif car binaire, brossé à la va vite, sans nuances, tellement attendu, tellement navrant lui aussi.
On se demande si les jeunes lycéens auront apprécié ce petit roman, je ne le pense pas du tout. d'autant plus qu'ils ont autre chose à faire et ne lisent pas.
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La petite menteuse est l'histoire, comme le titre l'indique déjà, d'une petite menteuse qui va accuser une personne de l'avoir violé.

Je n'ai pas particulièrement aimé lire ce livre, pas que l'auteur n'ait pas écrit une bonne histoire et je suis sûre que tout y était, mais voilà je n'ai pas aimé ce personnage principal !
Je déteste les filles qui mentent pour se mettre en valeur au détriment d'autres.

Je vais donc couper court, vous l'aurez compris je n'ai pas été particulièrement emballé par cette lecture et je pense qu'elle n'était tout simplement pas pour moi.
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Chronique vidéo https://www.youtube.com/watch?v=NP9gsiKhcYQ

La langue est malheureusement trop classique, trop simple, il n'y a pas trop de clichés littéraires, il faut déjà le préciser, mais bon sang, y a pas de style, j'ai l'impression d'avoir déjà lu cent livres écrit comme ça — je pense à La décision de Karine Tuil, je pense à tous les livres du Goncourt de l'an dernier que j'ai oubliés, ça manque de sel, de personnalité :
« Elle se prépare un thé, croque deux carrés de chocolat noir, glisse la plaque dans le tiroir, le rouvre, hésite, en prend deux autres. Depuis quelques années, elle ne se bat plus contre ces kilos qui l'enrobent ».
De deux choses l'une, je pense que décrire le réel tel qu'il se présente, c'est pas simple, ça peut en avoir l'air, mais ça ne l'est pas — cette scène en un sens, est réaliste, beaucoup de femmes, d'hommes vivent la gourmandise au quotidien. Mais la nuance, c'est que j'ai l'impression qu'elle reste sur l'idée de base, cette expérience commune, qu'on peut tous vivre un jour, il n'empêche qu'on la vit tous différemment — et la littérature devient intéressante dans la précision, dans la distinction — le chocolat, c'est quelle marque, il a quel goût, comment il va se mélanger à son haleine, d'ailleurs quelle est son haleine, il va fondre entièrement, ou est-ce qu'elle va croquer le dernier bout sur la langue, le tiroir, il vient d'une table en agglo, en chêne, il est vide, plein, y a quoi un paquet de mouchoir, des dossiers, des miettes peut-être, et elle surtout, est-ce qu'on peut pas la sortir du vague, du Madame tout le monde (une madame tout le monde qui finalement ne ressemble à personne. Enfin pas tout le monde, j'ai trouvé une vague ressemblance entre Pascale Robert-Diard et Nathalie de Saint-Cricq, donc je ne pouvais m'empêcher de penser à celle-ci en lisant, cela ne m'a pas rendu l'héroïne très attachante étrangement^^). Bref, elle est journaliste, on le sent dans l'utilitarisme de la langue, c'était ce que je reprochais l'an dernier à Lilia Hassaine.
J'avais lu une interview de l'autrice dans laquelle elle disait, qu'en tant que chroniqueuse judiciaire, elle avait entendu des juges dire qu'on ne pouvait pas croire sur parole, que c'était contre l'idée de justice — bref, c'était l'idée de base du roman. Idée passionnante, pour voir les limites du « je te crois », mais aussi pour voir les limites du « je doute, j'enquête ». Pour un tel sujet, il fallait des personnages nuancés, complexes. Et ce n'est pas le cas. Ils ne sortent pas de l'archétype — la jeune fille à problème (c'est plus ou moins dit comme ça — on verra par ailleurs plus loin que l'autrice a visiblement un problème avec les personnes venant des milieux populaires), l'avocate déchirée entre vie personnelle et vie professionnelle, l'ancien Dupond-Moretti, le pauvre maçon/zingueur/réparateur accusé. On dirait un feuilleton France 3. Mal joué en plus. Parce que les dialogues, s'ils se tiennent quand ils sont courts, perdent tout réalisme dès qu'ils s'étirent. Je pense à une scène au début ou Alice dîne avec Dupond-Moretti (on va l'appeler comme ça hein) — ils se mettent à parler du bon vieux temps, et plus précisément d'une vieille affaire comme si aucun des deux ne la connaissaient, et on sent à ce moment-là, notre place de lecteur, c'est très désagréable. Ce qu'il aurait été plus logique de faire, c'est deux trois phrases entre eux « tu te rappelles Machine » « Ah, celle avec le ? » « Oui, le gilet tricoté, à chaque audience, toujours le même gilet » Chacun regarde sa tasse, chacun est retourné dans le passé— Puis on amène le souvenir avec la narration classique — c'est déjà fait, déjà vu, mais au moins, c'est pas maladroit. Sinon, il faut accepter les trous dans une histoire, que le lecteur ne sache pas tout — c'est d'ailleurs ce qui peut rendre un livre mémorable, on ruminera plus sur une histoire qui conserve du mystère.
Et donc le problème aussi, c'est le traitement du personnage de Marco Lange — il coche toutes les cases du pauvre ouvrier tel que le concevrait un bourgeois, une sorte de bête de somme, une masse laborieuse (d'ailleurs, je crois qu'elle parle d'un visage laborieux si je ne m'abuse), mué par des désirs primaires — sa libido et l'expression de sa libido.

Et pourquoi je pardonnerai plus à un personnage de Houellebecq ce genre de considérations ? Mais parce que c'est dit avec cynisme, que c'est joué à fond, on va dans la dégueulasserie, ce qui fait que paradoxalement, on ne sait pas ce qu'il pense réellement, lui. Alors que là, elle le dit comme si c'était communément admis, ce qui fait qu'on le sent, qu'elle ne voit pas le mal, que même, et j'en suis convaincue, que ce n'est pas fait exprès, comme un racisme ordinaire ou bienveillant — on parle de l'accusé (« un visage laborieux, sans époque apparente »), ça sonne un peu comme ils se ressemblent tous en parlant d'une minorité. C'est déshumanisant. Et le personnage d'Alice est censé être attachant, alors qu'elle est quand même plutôt désagréable mais sans que ce soit à escient : elle veut pas faire dans le social, d'ailleurs, quand elle suppose que Lisa a peut-être été abusée par les garçons du collège, elle balaie ça de la main — c'est pas son problème. Elle est assez désagréable quoi.
Et puis, à côté de ça, elle aura beau plaider pour la beauté de la justice, on sent que derrière y a quand même un relent critique du féminisme actuel : on pense au congé pris pour règles douloureuses qui ne passe pas aux yeux du personnage d'Alice (‘moi à mon époque, je rentrais le ventre enceinte', dit-elle à peu près = serre les dents et tais-toi).
Mais je veux quand même encore préciser que le sujet, s'il avait bien été traité aurait pu donner une oeuvre troublante, qui ne laisse pas le lecteur en sécurité dans son petit fauteuil — mais déjà le parti pris d'annoncer dans la 4ème et dans le titre que c'est un mensonge, c'est très mal exploité : car pendant presque la moitié, on ne nous le dit pas encore, c'est de la perte, c'est mou, prévisible — et je trouve que le choix de donner presque la parole qu'à l'avocate, presque jamais à Marco Lange, c'est assez révélateur — on le fait parler que pour dire qu'il a redoublé son CP, ou pour le faire insulter la jeune femme qui l'a accusé à tort, comme si le seul personnage intéressant devait forcément avoir bac + 5, que lui en tout cas, ne peut concevoir une pensée complexe, une pensée qui sort de la brutalité ou de la bestialité — c'est le même écueil que pour La décision de Karine Tuil — avoir que le point de vue de la juge, de l'avocate, de l'ersatz de l'auteur, ça permet pas de sortir des zones de confort et d'atteindre la laideur, le sublime. On se penche un peu sur Lisa, mais pas pour entrer en elle réellement, j'ai pas l'impression d'avoir dépassé l'image des nanas qu'on jalouse au collège parce qu'elles ont plus de succès avec les mecs, elle n'existe pas. Lange n'existe pas non plus. Seule Alice, l'avocate, et pour un livre sur une fausse accusation de viol, je sais pas, ça aurait été sympa d'avoir le point de vue du principal intéressé.
Deux choses intéressantes toutefois : le jargon de certains professionnels, retranscrit de manière assez savoureuse — on sent qu'elle s'en amuse, et je pense que pour son prochain, justement, elle devrait voguer sur ces mers — celles de la précision, du croquis détaillé et pourquoi pas sociologique des personnes qu'elle est amenée à rencontrer (pas juste les lieux communs qui ont abreuvés bien trop de pages, mais leur manière de parler de se mouvoir, de s'habiller, de réagir), mettre justement son expérience au service de ses descriptions. Et aussi, comment les professeurs, toutes ses personnes bien intentionnées ont pu mettre justement à cause de leur bonnes intentions un homme en prison — c'est assez subtil, assez nuancé, c'est dommage que ces passages, où finalement elle se mouille un peu plus n'apparaissent que vers la fin et ne concerne que quelques pages. le réquisitoire aussi, n'est pas trop mal, et je pense d'ailleurs que le livre aurait dû débuter dessus, pour déplier, dérouler beaucoup plus soigneusement l'histoire.
Enfin, tout ça pour dire que j'ai eu l'impression de lire un livre au sujet ambitieux, mais qui ressemble à un téléfilm du dimanche soir, joué avec Stephane Bern ou non, telle est la question…
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Certains peuvent regretter que le titre dévoile d'emblée l'issue du procès. Mais plus qu'un roman judiciaire, je pense que l'auteure a d'abord voulu faire un roman sur le mensonge, sur une jeune fille qui s'est empêtrée dans un mensonge dont elle ne peut sortir.
J'ai préféré dans le roman le portrait de Lisa, cette collégienne au corps de femme qui voit le désir dans le regard des garçons et s'enorgueillit de leur attention. Et puis un jour, le désir se fait harcèlement et vidéo crasseuse. Les mots sont cruels, la réputation salie.
« le collège, c'est la guerre. Héros un jour, paria le lendemain. On s'allie, on se trahit, on négocie, on se réconcilie. Et on recommence. Un qui-vive permanent. Aucune victoire n'est jamais acquise. Toutes les gloires sont éphémères. Celle-là même à qui on a juré une amitié à la vie et à la mort vous sacrifie sans état d'âme à une autre qui semble soudain mieux en cours. »
La situation familiale est également difficile : la grande soeur citée en modèle, le divorce des parents, le mal de vivre adolescent.
Le mensonge est le meilleur moyen d'attirer l'attention de passer de " salope" à victime.

Le roman du procès est nettement moins convaincant, voire discriminant.
La représentation du violeur- innocent est très stéréotypée, même si je conçois que ce stéréotype ait joué en faveur de sa culpabilité. Mais l'auteure aurait gagné à nuancer son portrait, à lui donner la parole éventuellement et à accorder du sens à l'erreur judiciaire dont il a été victime.
Le choix du sujet appelle également à polémique. Dans un contexte où l'on admet enfin que la parole des victimes de viol doit être entendue, décider de faire d'un violeur présumé la victime d'une erreur judiciaire pose question. D'autant que quelques remarques acerbes contre une collaboratrice qui a ses règles ou contre l'amie féministe de son fils, laissent deviner une attitude ambiguë.
Quitte à traiter de faux témoignage et d'erreur judiciaire, d'autres pistes étaient possibles afin de laisser de la place aux victimes de viol.
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Je suis resté sur ma faim à la lecture de ce livre.

Son sujet m'avait paru pouvoir donner matière à un excellent roman : une erreur judiciaire résultant du mensonge d'une adolescente, adolescente dont aurait pris trop au sérieux les accusations de viol envers un malheureux...
Sujet inflammable par nature, provocateur en diable à l'époque de #metoo, de la dénonciation des violences faites aux femmes et de l'ambigu néologisme "féminicide". A lire certaines critiques sur Babelio, on mesure d'ailleurs que le sujet dérange, de crainte d'affaiblir ce mouvement d'attention portée à la parole des victimes. Comme si mesure et vérité pouvait affaiblir une cause, quelle qu'elle soit, plus que la renforcer. Force est de constater que Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au Monde, s'est inspirée de fait divers réels de ces vingt dernières années, résultant d'accusations infondées, lesquels faits divers n'enlèvent d'ailleurs rien à l'horreur d'autres faits divers, biens plus nombreux, de viols et d'assassinats qui ne sont que trop avérés.

Bref, ce n'est pas le sujet du livre qui m'a déçu, mais sa forme littéraire. J'ai trouvé le style particulièrement plat et la première partie du livre, relative à la vie privée de l'avocate qui en constitue l'un des deux personnages centraux, sans aucun intérêt, plus proche de la romance que du roman. N'étant pas adepte du genre feel-good, je ne m'y suis personnellement pas retrouvé.

Si les mécanismes psychologiques du mensonge et de l'erreur judiciaire sont crédibles et bien exposés, j'ai eu du mal à rentrer réellement en empathie avec des personnages trop caricaturaux. Pire, le coté provoquant du sujet dans notre société contemporaine est évacué en trois pages dans une discussion au coin du feu qui tourne mal. Dommage, car il me semble que cette question de la justice dans la justice des tribunaux est une question philosophique et littéraire majeure depuis la Genèse. Peut on accepter de la justice des hommes le risque de l'injustice envers un individu broyé au nom d'une cause plus vaste? le débat n'est pas si simple, et les réponses nous paraissent plus ou moins évidentes selon les causes qui sont en jeu, causes que nous ne percevons pas tous, loin de là, de la même manière.
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Je suis souvent l'avis du prix goncourt des lyceens et les yeux fermés j'ai acheté la petite menteuse. le debut commence fort , une jeune fille qui se dit violée a obtenu la condamnation de celui qu'elle denonçait. Or 5 ans plus tard elle revient sur ses dires.
Le livre me rappelle en certains points «  les choses humaines » de Karine Thuil et pose la question du témoignage et des modes d'interrogation. Mais on ne s'arrête pas là ' l'approche contextuelle existe aussi. L'ecriture est simple, j'ai compris pourquoi elle avait séduit les jeunes, mais j'avoue que je préfère un style plus recherché et travaillé. Je trouve que nous tombons parfois dans la caricature.
Ce livre me semble parfait pour un cours de francais en classe de seconde pour débattre de bien des choses qui interpellent nos élèves ( eh oui je suis dans l'education nationale ), mais pour moi qui suis hélas plus âgée j'ai été un p eu déçue. Peut-être est-ce parce que cela me rappelle mon univers de travail et que j'attends de mes lectures de l'évasion ?
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La vérité ne sort pas toujours de la bouche de l'enfant
Lu dans le cadre du jury du Prix du Roman Fnac 2022, ce livre me laisse plus que dubitative.
L'histoire de ce roman surfe sur la vague de l'actualité et le sujet est rebattu.
Lisa Charvet a été violée à l'âge de 15 ans et demi, en première instance elle a été défendue par un avocat homme choisi et payé par ses parents.
Lors du procès en appel, elle a 20 ans et décide de changer d'avocat et de choisir Alice Kerideux.
Lisa a été comme beaucoup une adolescente mal dans sa peau au sein d'une famille où elle a le sentiment d'être une ratée alors que sa soeur fait de brillantes études.
L'auteur est chroniqueuse judicaire pour le Monde alors les procès et les procédures elle connait.
Mais cela reste une base mince, en effet personnellement je ne me suis attachée à aucun des personnages, plutôt tous des têtes à claques, d'un monde contemporain où tout va vite et tout le monde veut avoir sa petite visibilité à défaut de notoriété.
J'ai trouvé le roman truffé de clichés, un exemple : Camille la collaboratrice d'Alice prend un congé pour « règles », les parents de Lisa sont évidemment des parents qui vont se séparer et le père va refaire sa vie.
Le violeur sera un pauvre ouvrier sans défense, son avocat sera un maître du barreau dont la carrière est en dégringolade, etc.
Je n'ai pas trouvé ce qui aurait pu être intéressant une réponse argumentée au mouvement MeToo, qui a pour but de sacraliser la parole de la victime supposée avant tout procès.
Pourquoi l'entourage et la justice croient la parole de Lisa sans approfondir ?
Je n'ai pas trouvé de réponse aux questions que l'on devrait se poser dans ces affaires délicates, ni même une réflexion sur comment juger des années après les faits…
De plus le titre divulgâche totalement le sujet, donc pas d'effet de surprise.
L'écriture est fluide, la lecture se fait, mais pour ma part j'ai ressenti plus d'agacement que de questionnement.
©Chantal Lafon



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Me voilà bien embêtée pour donner un avis.
Déjà le titre, évidemment, nous dévoile l'intrigue, cela a fait baisser mon intérêt dès le début.
Mais ce sujet, très dans l'air du temps, aurait pu être intéressant s'il avait été traité autrement. J'ai trouvé que l'histoire était survolée, l'auteur aurait pu insister sur la psychologie des personnages, et donner plus d'importance à la plaidoirie de l'Avocate.

J'ai trouvé le style parfois maladroit, les personnages un peu trop caricaturaux, surtout le personnage d'Alice.
Dommage, un sujet intéressant, la crédibilité des femmes dans le cadre d'une affaire de viol, j'ai trouvé que l'auteur est passée à côté.

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Le sujet du roman - à contre courant du mouvement « me too » m'a attiré. Lisa a mentit en accusant un homme de viol, lequel sera condamné et emprisonné. Procès en appel, elle veut être défendue par une femme avocate et lui avoue qu'elle a mentit. And so what ? le déroulement est un enchainement de situations quelque fois caricaturales et je n'ai pas trouvé ce que je cherchais, c'est à dire un approfondissement du personnage de la jeune fille et des raisons qui l'ont poussée à ce mensonge. Déception pour moi !
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Bon.

Une lecture très particulière car l'intrigue m'a mis mal à l'aise : une histoire de mensonge concernant un viol.

J'ai peur qu'une partie du public utilise le roman comme parfait contre-exemple dans le contexte #MeToo.

L'écriture est rythmée mais on ne s'attache véritablement à personne.

Giga sceptique.
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