Citations sur Les frères Quinn, tome 1 : Dans l'océan de tes yeux (5)
— Taisez-vous ! explosa Phillip. Taisez-vous immédiatement ou je m’arrête sur le bas-côté et j’en prends un pour cogner sur l’autre. Et puis, non ! Entre-tuez-vous. Je déposerai les cadavres sur le parking du centre commercial et j’irai me réfugier au Mexique. J’apprendrai à tisser des tapis et je les vendrai aux touristes. Je mènerai une vie peinarde. Je me ferai appeler Raul, et personne ne saura jamais d’où je suis venu.
Vous dites que vous avez survécu, Anna, mais c’est faux. Vous avez triomphé.
Seth tira sur les fils de son jean déchiré. Quelqu’un avait pris sa défense, ne cessait-il de se répéter. Cameron avait cru en lui.
— Merci, murmura-t-il.
— Pas de quoi. Insulter un Quinn, c’est insulter tous les Quinn… Si on allait acheter des hamburgers ?
— Ouais, j’ai faim. T’as un dollar ?
Cameron éclata de rire et appuya sur l’accélérateur. Jamais de sa vie, Seth n’avait été aussi heureux.
- J’ai pensé à vous toute la journée. Je pourrais venir vous chercher, demain, et vous raccompagner chez vous ensuite. Je vous proposerais volontiers un petit arrêt en route sur la banquette arrière, malheureusement, la Vette en est dépourvue. Cela dit, on pourrait toujours se débrouiller autrement…
— Je n’en doute pas. C’est pourquoi je viendrai au volant de mon propre véhicule, merci.
— Bonjour. Puis-je vous aider ?
— Je viens payer la caution pour la libération de Seth DeLauter.
— Pardon ?
— Cameron Quinn. J’ai rendez-vous avec la directrice.
— Ah, Mme Moorefield ! Oui, bien sûr. Elle vous attend. Deuxième porte à droite.