L'ultime refuge

Une photographe professionnel se fait harceler par un inconnue, elle craque littéralement et pour retrouver un semblant de paix intérieur, part se réfugier sur une île dans la maison familiale au côté d'une soeur qui rêve de briller sur les planches, d'un frère maître d'hotel et AS des fourneaux, d'un père pratiquement muet et d'une tante qui fait office de tampon comme elle le peut. Leur relation est étrange mais solide à la fois c'est un melting-pot tarabiscoté qui trouvera finalement son sens lors de l'ultime confrontation avec la vérité. La mère de famille disparu il y a de nombreuses années vient de nouveau les hantés.
La romance n'apporte rien au roman. L'histoire est sympathique mais j'ai été déçu par toutes ces longueurs, le roman s'essouffle et le suspens n'est pas à la hauteur, dommage.

J'ai emprunté ce livre à la médiathèque de mon quartier, dans les ouvrages répertoriés nouvelles acquisitions. La quatrième de couverture paraissait très prometteuse, cependant, au fil des pages, je commençai à me poser quelques questions et, fouillant davantage dans les références, m'aperçus alors qu'il s'agissait d'un roman de la collection Harlequin. Dès lors, je n'ai pas grand chose à dire sur le roman lui-même, je m'intéresse davantage à la construction de ces romans ; on sait le processus de création très cadré, que le fil rouge de l'histoire est cousu de fils blancs, que l'amour triomphe toujours dans les dernières pages et que la lecture répond à la demande du public.

L'ultime refuge répond merveilleusement aux critères du roman sentimental flirtant avec un érotisme bon chic bon genre. L'histoire est ahurissante, la psychologie des personnages invraisemblable et les situations grand-guignolesques ; même pas peur ! La vraie question c'est, mais comment l'auteure parvient-elle à se retrouver dans l'imbroglio des situations rocambolesques où elle plonge ses personnages et à ne pas en perdre un en cours de route ? Bon public, il ne reste plus qu'à goûter la virtuosité d'une écriture marketing et d'aller là où elle nous conduit : ah la garce, oh le salaud !
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Apparemment je suis le premier lecteur de Babelio à lire ce livre^^

Alors voilà j'ai enfin lu mon premier Nora Roberts, comme me l'a a si bien dit mon amie Audrey de la chaîne lectricepassion quand je lui ai demandé pour caractériser son style, elle m' a répondu «de la romance avec un côté thriller», et c'est effectivement ça , du moins dans celui que j'ai lu à savoir l'ultime refuge.
Et c'est en même temps mon premier Harlequin, ici dans la collection Mira. J'ai eu beaucoup de mal avec les 3 premiers chapitres, et les pages bien remplies, heureusement après je voulais toujours savoir la suite, à tel point qu'il n'y a pas longtemps j'ai lu environ 150 pages à la suite.
Donc c'est l'histoire de Jo Ellen Hathaway, une photographe reconnue qui revient sur les lieux de son enfance où sa mère avait disparu 20 ans auparavant, elle y retrouve son père Sam, son frère Brian, ses cousines Lexy et bien d'autres (je ne vais pas spoiler)Mais un mystérieux inconnu envoie des photos à Jo d'elle prises à son insu... on va suivre les relations entre les personnages, les couples qui se forment, les disputes, l'enquête autour des personnes disparues.
30 chapitres et un épilogue, dont 27 entraînants, terrifiants, excitants (le sexe est assez présent). Un belle découverte, qui étrangement malgré la déception des 3 premiers chapitres aurait pu mener à un coup de coeur.
On verra ce que donnera Possession du même auteur.

J'avais pas fait attention que c'était un roman "harlequin" ...
à la moitié du livre, je savais qui était le tueur, et l'ensemble de "l'oeuvre" est assez gnangnan !! Bref, je me suis ennuyée (et je reste polie)

Ça se laisse, ça vide la tête, un peu de suspense, de l'amour, et de l'oubli ....

C'est le premier romand que je découvre de la série des Nora Roberts. Une littérature contemporaine qui me rappelle les téléfilms typiques du samedi après-midi sur nos chaînes. du reste, je ne me suis pas trompée, il est sorti en 2001 ;-). Donc, si vous aimez les décors Géorgiens d'une île, une famille qui se déchire suite à un drame survenu 20 ans plus tôt, des amours bourgeonnants et un pervers meurtrier au milieu de tout ça, vous serez séduits.

Personnellement, je l'ai trouvez plutôt ennuyant jusqu'au 2/3. L'action est tardive et le meurtrier trop peu présent au point de se demander où il est. Néanmoins, on se laisse arponner quant le dénouement commence. On finit par être attendris par cette famille et l'injustice qui les touche. On voit enfin apparaître le visage de celui qu'on attendait quand rapidement tout se termine et l'affaire est réglée. Ça donne le sentiment que la fin à voulu être rapidement bouclée, dommage.

Jo Ellen, photographe professionnelle, reçoit des photos d'elle prises à son insu. Puis un jour sur un des clichés, qui se volatilisera, se trouve le cadavre de sa mère Annabelle qui a disparu 20 ans plus tôt. Pensant devenir folle, elle décide de retourner sur son ile natale auprès de sa famille pour se ressourcer mais le fantôme d'Annabelle rode...
Classé Harlequin, ce roman est bien à classer dans le genre « littérature sentimentale ». La fratrie composée de Jo Ellen, Lex et Brian trouvent l'amour à Desire Island au même moment, c'est t'y pas beau ça ! J'ai donc trouvé dommage que l'accent soit mis sur les amours naissants de ces trois protagonistes plutôt que son aspect « suspense psychologique ». En effet, les actes perpétués par l'agresseur de Joe Ellen et les causes de la disparition d'Annabelle passent au second plan. Les 100 dernières pages restent les plus intéressantes et captivantes car justement les dessous de la disparition d'Annabelle se dévoilent et les évènements actuels prennent un sens.
Bref une lecture qui m'a moyennement convaincue. Puis l'auteur le dit elle-même, le cadre de ses romans est toujours le même : une histoire entre un homme et une femme, des obstacles qui viennent se dresser sur leur route, une dose de suspense et une fin heureuse. Et c'est tout à fait ça ! Dommage car le dénouement est donc couru d'avance, sans vraiment de surprise 😕

Une intrigue vraiment bien pensée où le suspense se mêle à l'amour, à l'horreur et au pardon.
Voilà 20 ans qu'Annabelle Hathaway a disparu, abandonnant sans aucune explication son mari et ses 3 jeunes enfants. Sur l'île de Desire au large de Savannah, à Sanctuary, chacun a dû apprendre à se construire. Ainsi, l'indépendante Jo, portrait craché de sa mère est devenue une belle et talentueuse photographe qui parcourt la planète en quête du plus beau cliché. Brian, l'ainé, s'est lancé dans sa passion, et tient d'une main de maitre la cuisine de l'hôtel familial. Mais c'est un homme réservé, méfiant, solitaire et la jolie Kirby va en faire la douloureuse expérience. Alexa, la plus jeune, presque un bébé lors de la disparition, est devenue une sculpturale jeune femme qui rêve de paillettes et ne vit que pour séduire, plaire et être aimée. Quant à Sam, le père, il vit dans une bulle de désespoir, n'ayant jamais réussi à faire son "deuil". Malgré l'amour inconditionnel de Katy, la cousine qui les a élevés, ils vivent chacun dans leur coin, n'exprimant aucun sentiment.
Pourtant, lorsque Jo commence à recevoir des photos prises à son insu, la peur s'installe et un cliché représentant les yeux d'Annabelle finit de la faire basculer. Elle retourne alors à Sanctuary, mais apeurée, névrosée, elle peine à se confier.
Au même moment, Nathan, un sémillant et charmant architecte, débarque sur l'île à la recherche d'un passé heureux.
Mais le bourreau n'a pas dit son dernier mot bien au contraire. Confiant, détraqué et de plus en plus aguerri, il peaufine sa stratégie, tisse sa toile pour faire de son plan une oeuvre magnifique et en cela dépasser son maitre.
Malheureusement je trouve que si certains personnages sont touchants et attachants (les histoires de Brian et Alexa sont mignonnes et divertissantes) , les 2 "têtes d'affiche" (Jo et Nathan) le sont beaucoup moins (leur amourette est agaçante, surréaliste et trop précoce) ce qui gâche un peu l'ensemble. le scénario avait vraiment l'étoffe d'un bon polar et si un peu de batifolage est plaisant, certaines idylles étaient de trop.
Par ailleurs le mystère aurait pu rester entier jusqu'à la fin pour un suspense plus affuté et efficace (il y avait tout pour).

Les critiques de ce livre étaient plutôt négatives alors que moi j'ai beaucoup aimé. Comme quoi il faut pas toujours se fier aux critiques !
Je me doutais de certaines choses, mais il me manquait des éléments. J'ai bien aimé les personnages qui se démènent pour vivre avec la douleur. Nora Roberts mène l'intrigue en essayant de nous faire douter. J'aime bien cette auteure. Un bon moment de lecture !

Après un début un peu long à se mettre en place, on se laisse prendre par l'histoire et le suspens. Et même si on fini par deviner le fin mot de l'histoire avant la fin, la lecture est agréable et prenante.