L'ultime refuge

Une photographe professionnel se fait harceler par un inconnue, elle craque littéralement et pour retrouver un semblant de paix intérieur, part se réfugier sur une île dans la maison familiale au côté d'une soeur qui rêve de briller sur les planches, d'un frère maître d'hotel et AS des fourneaux, d'un père pratiquement muet et d'une tante qui fait office de tampon comme elle le peut. Leur relation est étrange mais solide à la fois c'est un melting-pot tarabiscoté qui trouvera finalement son sens lors de l'ultime confrontation avec la vérité. La mère de famille disparu il y a de nombreuses années vient de nouveau les hantés.
La romance n'apporte rien au roman. L'histoire est sympathique mais j'ai été déçu par toutes ces longueurs, le roman s'essouffle et le suspens n'est pas à la hauteur, dommage.

J'ai emprunté ce livre à la médiathèque de mon quartier, dans les ouvrages répertoriés nouvelles acquisitions. La quatrième de couverture paraissait très prometteuse, cependant, au fil des pages, je commençai à me poser quelques questions et, fouillant davantage dans les références, m'aperçus alors qu'il s'agissait d'un roman de la collection Harlequin. Dès lors, je n'ai pas grand chose à dire sur le roman lui-même, je m'intéresse davantage à la construction de ces romans ; on sait le processus de création très cadré, que le fil rouge de l'histoire est cousu de fils blancs, que l'amour triomphe toujours dans les dernières pages et que la lecture répond à la demande du public.

L'ultime refuge répond merveilleusement aux critères du roman sentimental flirtant avec un érotisme bon chic bon genre. L'histoire est ahurissante, la psychologie des personnages invraisemblable et les situations grand-guignolesques ; même pas peur ! La vraie question c'est, mais comment l'auteure parvient-elle à se retrouver dans l'imbroglio des situations rocambolesques où elle plonge ses personnages et à ne pas en perdre un en cours de route ? Bon public, il ne reste plus qu'à goûter la virtuosité d'une écriture marketing et d'aller là où elle nous conduit : ah la garce, oh le salaud !
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J'avais pas fait attention que c'était un roman "harlequin" ...
à la moitié du livre, je savais qui était le tueur, et l'ensemble de "l'oeuvre" est assez gnangnan !! Bref, je me suis ennuyée (et je reste polie)

Ça se laisse, ça vide la tête, un peu de suspense, de l'amour, et de l'oubli ....

C'est le premier romand que je découvre de la série des Nora Roberts. Une littérature contemporaine qui me rappelle les téléfilms typiques du samedi après-midi sur nos chaînes. du reste, je ne me suis pas trompée, il est sorti en 2001 ;-). Donc, si vous aimez les décors Géorgiens d'une île, une famille qui se déchire suite à un drame survenu 20 ans plus tôt, des amours bourgeonnants et un pervers meurtrier au milieu de tout ça, vous serez séduits.

Personnellement, je l'ai trouvez plutôt ennuyant jusqu'au 2/3. L'action est tardive et le meurtrier trop peu présent au point de se demander où il est. Néanmoins, on se laisse arponner quant le dénouement commence. On finit par être attendris par cette famille et l'injustice qui les touche. On voit enfin apparaître le visage de celui qu'on attendait quand rapidement tout se termine et l'affaire est réglée. Ça donne le sentiment que la fin à voulu être rapidement bouclée, dommage.

Plaisant à lire mais pas un grand roman.