Plus de mille pages, mais qui se lisent facilement. Il m'a fallu toutefois près d'un mois pour en achever la lecture car j'éprouvais à de multiples reprises le besoin de faire une pause.
Ensuite, à nouveau une pause avant de commencer à rédiger cette critique, tant je suis partagé entre de l'admiration pour certains passages et de l'agacement devant d'autres.
Rappelons-en d'abord brièvement la trame : le narrateur condamné à 19 années de prison en Australie pour vols à main armée, s'est évadé de prison et arrive à Bombay avec un faux passeport néo-zélandais. Il y rencontre un chauffeur de taxi, Prabaker, qui lui fait découvrir la ville et avec qui il se lie de véritable amitié, il rencontre également Karla dont il tombe immédiatement amoureux. Il sera invitè par Prabaker dans son village, où il sera baptisé
Shantaram, "homme de paix". il sera dépouille de tout son argent à son retour. Prabaker lui trouve alors un logement dans une hutte dans un bidonville où il exercera comme docteur et gagnera l'admiration de tous. Jeté en prison pour des motifs qu'il ne comprend pas, il sera après une longue détention libéré grâce à l'aide d'un caïd de ,
Shantaram, travaillera ensuite pour lui et deviendra un membre influent de cette mafia. Il accompagnera Khader en Afghanistan pour livrer des armes aux hommes luttant contre les Russes, et aura la chance de revenir vivant à Bombay.
Je m'aperçois qu'il est difficile de synthétiser cette trame...
Contrairement à la plupart des critiques précédentes, mon sentiment est assez mitigé...
J'ai adoré l'amour qu'a le narrateur pour l'Inde et les Indiens, cet amour transparaît à tout moment. Il m'a donné envie de visiter Bombay.
Le livre est captivant également.
Je me suis souvent demandé quelle était la part autobiographique et la part de fiction, je me suis demandé ce que les Indiens pensaient de ce livre, n'était-il pas empli de clichés, tant certains épisodes m'ont interpellé...
Les passages romantiques par contre m'ont paru assez mièvres et frôlant le ridicule dans leur description "j'étais a elle. Elle était à moi. Mon corps était un char et elle le conduisait au soleil"
L'épisode afghan m' a paru de trop dans le roman.
Les réflexions pseudo-philosophiques m'ont ennuié.
Mais je ne peux dénier à ce livre un certain lyrisme et une certaine force.