J'ai vraiment pensé sur la fin que ce livre était interminable.
Je me suis trompé car je l'ai terminé.
J'ai sauté quelques pages, voire beaucoup sur la fin je l 'avoue.
Gregory david Roberts ( que le dernier ferme la porte) n' as pas une vie normale.
Braqueur de banque défoncé à l'hero il va s'évader d 'une prison de haute sécurité et se planquer à Bombay ou il vivra dans un bidonville avant d être recruté par la mafia indienne.
C'est sur que c'est pas la vie d' un pharmacien de Trifoully les oies.
Et c'est pour ça forcement que ce livre m 'a attiré.
Ça sentait bon l' aventure et le récit épique.
Et en plus ça se passe à Bombay.
J'ai eu la chance de passer trois jours dans cette ville lors d un périple en Inde et cet ouvrage était pour moi l 'occasion de me replonger dans cette ville complément dingue et de repartir en Inde.
Sur le côté découverte et immersion de la culture indienne, GDR à réussi à nous mettre dans l' ambiance si particulière de la métropole indienne sans tomber dans la caricature.
Il nous fait découvrir avec de nombreux personnages le fonctionnement et les coutumes des indiens.
Le problème c'est que GDR aurait dû se contenter de nous conter sa cavale indienne et sa vie de marginal.
Écrire juste le livre de sa vie quoi.
Mais ça ne lui suffisait pas et il a rajouté de la philosophie de comptoir et des envolées poétiques insupportables.
Les mots, cher auteur, c'est comme le poulet Tandoori avec les épices, si on en mets trop c'est vraiment indigeste.
Et il en a vraiment trop mis.
Des pages insupportables dans le style d'un jeune poète en mal d'amour sur la rédemption, la vie, le passé et la cuisson des lentilles.
Des digressions sur le cosmos et Dieu et j'en passe. Rien de tel pour casser le rythme d 'un récit qui de part la vie mouvementée de l' auteur ne demandait qu 'à se dérouler tout seul.
Dommage car les moments où GDR écrit sans ses délires mystiques sont très bons.
L' évasion de la prison ou l 'incendie dans le bidonville sont très fun et très bien écrits.
Pour conclure "
Shantaram" est un roman fleuve de 1000 pages dont la moitié sont mal écrites et sans intérêt.
Les 500 pages restantes sont une réussite et une très belle plongée dans la trépidante Bombay.
Une belle déception au final quand même.